Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 823
Membres
1 008 433

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Consumés



Description ajoutée par x-Key 2015-12-21T21:50:56+01:00

Résumé

Naomi Seberg et Nathan Math œuvrent avec succès dans le photojournalisme à sensation de l’ère des nouveaux médias. À la fois amants et concurrents professionnels, ils arpentent le globe séparément, ne se croisent que dans des hôtels d’aéroports ou n’ont de rapports que par Internet, et sont toujours à la recherche d’histoires spectaculaires – si possible sordides.

Celle de Célestine et Aristide Arosteguy, anciens professeurs de philosophie à la Sorbonne et couple libertin, a tout pour attirer Naomi. Célestine a en effet été retrouvée morte, mutilée, dans son appartement parisien. La police suspecte son mari, qui a disparu, de l’avoir assassinée et d’avoir mangé des parties de son corps. Avec l’aide d’Hervé Blomqvist, un étudiant singulier, elle se lance sur les traces d’Aristide, qui la mènent jusqu’à Tokyo.

De son côté, Nathan se trouve à Budapest pour photographier le travail d’un chirurgien controversé, Zoltán Molnár, qui a été recherché par Interpol pour trafic d’organes et pratique désormais des interventions illégales. En couchant avec l’une des patientes de Molnár, Nathan contracte l’étrange «maladie de Roiphe», que l’on croyait disparue. Il s’envole alors pour Toronto, bien décidé à rencontrer le médecin qui a identifié ce mystérieux syndrome…

Ces histoires parallèles finissent par se croiser dans une intrigue hallucinée mêlant la technologie et le corps, l’impression 3D et la philosophie, le festival de Cannes et le cannibalisme, la mort et le sexe sous toutes ses formes (fétichisme, voyeurisme, échangisme…).

(Source : Gallimard)

Afficher en entier

Classement en biblio - 13 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Vance 2018-10-06T00:06:44+02:00

Prononcer les mots, c’était comme les lâcher dans un vide d’où ils pouvaient s’évaporer subitement ; les écrire semblait les enfermer dans la sécurité de nos crânes, où ils pouvaient mûrir à loisir.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Vance 2018-10-06T15:31:40+02:00
Lu aussi

Cronenberg est un filou. Du moins peut-on le penser à la lecture de ce roman qui passe sont temps à vous perdre pour mieux vous entraîner dans une dimension hallucinatoire, adjacente, si proche de la nôtre mais où tout est saturé de détails, frisant la cacophonie existentielle, comme si l'acte de lire engendrait un phénomène d'hypersensibilité : le moindre geste, le moindre souffle de vent agace d'abord, avant de vous horripiler. Chaque objet insignifiant de la vie courante vous semble désormais surligné, surmontré, éclipsant de son halo propitiatoire les êtres vivants alentour, qui n'apparaissent plus, eux, que comme les fantômes ethérés mais revêtus d'une chair moribonde, de personnages qu'on aurait aimé aimer.

Le cinéphile amateur de l'oeuvre du Canadien retrouvera bon nombre de ses préoccupations et décodera aisément de nombreux renvois à certains plans ou séquences de ses films. Un peu comme chez Dali ou les silhouettes callipyges, les danseuses sans visage, les fourmis et les béquilles parsemaient allègrement l'oeuvre peint. Dans ses pages, Cronenberg fait alterner la chair et la technologie, comme une alternative politico-philosophique à son formidable Videodrome. Tout en y étalant des réflexions souvent pertinentes sur l'état de notre société engoncée dans un consumérisme fatal, Cronenberg s'amuse à détailler chaque élément du script un peu comme si on laissait l'étiquette de l'accessoiriste sur chaque objet utilisé dans un film. Une technique vaguement similaire à celle de l'auteur de la saga Millénium qui n'aimait rien tant que décrire minutieusement l'usage que Lisbeth Salander ou Michael Blomqvist faisaient de leur outil informatique (des MAC, forcément...). Tiens, Blomqvist, comme l'étudiant français qui mettra l'accorte reporter photo américaine sur les traces d'Arostéguy, le philosophe en fuite au Japon car accusé d'avoir tué puis mangé sa femme.

Et donc Cronenberg s'évertue, en s'appesantissant systématiquement sur les tenants et aboutissants, à nous faire partager cette enquête à double foyer qui finira, éventuellement, par donner les deux faces d'une affaire plus sordide encore qu'il n'y paraît. Et tandis que Naomi s'envole pour Tokyo dans l'espoir d'y découvrir le fin mot, son compagnon Nathan est amené par d'étranges coïncidences à filmer d'abord une opération clandestine à Budapest avant d'aller au Canada interviewer un médecin spécialiste d'une maladie honteuse et disparue (mais resurgie, évidemment), médecin dont la fille est atteinte d'un dysfonctionnement singulier lié à un traumatisme contracté à Paris, alors qu'elle était élève... du couple Arostéguy.

Tandis que les révélations de chaque portion d'enquête contribuent à lever un petit peu le voile sur un cas qui prend des proportions insoupçonnées, mêlant l'art et la culture à la haute-technologie et à son usage par des régimes totalitaires, l'auteur ne rechigne jamais à nous abreuver de marques de produits qui feront vibrer les geeks (détaillant les avantages de tel objectif sur un autre, de tel smartphone sur un autre) tout en se complaisant à nous présenter des séquences plus charnelles. Car le cul est présent en abondance dans le roman, chaque protagoniste se révélant peu farouche (voire totalement désireux de forniquer) mais le sexe s'y avère soit déviant, soit morbide soit encore propice à des aberrations nauséeuses. On y apprend des termes comme l'apotemnophilie (une des clefs de l'intrigue, je vous le laisse googler) et l'on découvre des perversions bizarroïdes qui rappellent, mais en moins joyeusement foutraque, les premiers longs-métrages de l'écrivain-réalisateur (Rage ou Frissons).

Si l'on éprouvera très difficilement la moindre sympathie pour les personnages, tous complètement barrés dans leur genre, l'on sourira souvent devant cette fascination pour la culture et l'art hexagonaux, édifiés tels les véritables symboles d'une France idéale et trop sûre d'elle, pays bourré d'anachronismes et de paradoxes capable de pardonner les pires vices de ceux qui ont prouvé leur valeur sur le plan culturel. Que le couple Arostéguy fasse régulièrement des sauteries avec ses étudiants ne choque pas plus que cela et, quand bien même le mari serait véritablement coupable de cannibalisme conjugal, la Nation est prête à lui rendre un hommage national si jamais il venait à décéder.

Dans ce roman, la chair est omniprésente mais souvent triste, torturée, percée, découpée, chirurgiquée ou mastiquée - à moins qu'on ne nous le fasse croire, profitant que notre attention soit focalisée sur les ébats pour nous balancer quelques perversions bien plus subtiles.

Lorsque, suite à un aveu qui s'éternise, tout semble se mettre en place, un nouvel horizon se dégage pour le lecteur, sordide encore et plus sombre, menaçant. Mais il n'aura guère le temps de se préparer à l'apocalypse annoncée car l'ouvrage se termine abruptement, sans à-coups, nous laissant pantois, verts de rage, et rouges de honte, celle de ne pas avoir saisi la portée du sous-texte ou l'intérêt du roman : l'avenir qui s'annonçait ne se verra pas, mais se laissera imaginer, si tant est qu'on le souhaite.

Troublant, parfois stupéfiant et vertigineux dans sa dissection de notre réalité consumériste, scabreux et retors.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Frida_Mercury 2016-09-23T17:21:45+02:00
Pas apprécié

Moi qui suis fan des films de Cronenberg, j'attendais beaucoup de ce livre. Je n'ai sans doute pas réussi à saisir le sens subtilement caché du roman...

Pour moi, le maître de la psychologie contemporaine est allé trop loin cette fois (je me demande même s'il serait allé aussi loin s'il avait porté "Consumés" à l'écran...).

L'intrigue est ici morbide, dérangeante, là où elle hypnotise d'habitude dans ses films.

Du cannibalisme, des maladies répugnantes, des désirs malsains, voilà de quoi rebuter pas mal de lecteurs.

Dommage, car la qualité d'écriture est indéniable, et on sent que l'auteur s'est énormément documenté pour rendre l'histoire la plus réaliste possible. Mais ça ne m'a pas suffit, pas suffisamment pour passer outre ces actes barbares et faussement justifiés par une psychologie originale, en tout cas.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Stephanelefort 2016-01-17T11:41:01+01:00
Pas apprécié

Quel drôle de livre... Je n'ai pas réussi à comprendre où cherche à nous emmener l'auteur. Un couple de journalistes qui enquête à deux endroits différents de la planète sur les déviances d'un couple de philosophes français qui peut s'être se sont exilés en Corée du Nord...

Sur fond de pseudo cannibalisme et de MST. Le quatrième de couverture annonçait "une intrigue hallucinée", c'est bien le cas en effet mais même la fin reste "sans saveur" comme une grande partie du livre. J'ai du lutter pour le terminer. Dommage...!

Afficher en entier

Date de sortie

Consumés

  • France : 2016-01-01 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Consumed - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 13
Commentaires 3
extraits 3
Evaluations 6
Note globale 5 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode