Conte de fées

Semaine à marquer d'une pierre de la couleur qui vous sied. Pour ma part, je choisirai une pierre bleue, de la couleur de la couverture du roman.

Quittez cet air interloqué, je vous explique.

Stephen King est mon auteur chouchou-doudou, et jusqu'à ces dernières années, je me jetais systématiquement sur tout nouvel écrit. Et puis à un moment, j'ai arrêté, prise par d'autres urgences.

Entretemps, j'ai relu d'autres livres plus anciens, mais aucun nouveau.

Et puis d'un coup, j'ai eu envie d'en lire un, parce qu'il faut dire que si je jette l'oeil sur ses anciens, je me les referais bien tous.

Et Conte de fées m'a tendu les bras.

Événement remarquable, d'où la pierre. :)

J'ai commencé ma lecture, tous poils au garde-à-vous, l'émotion au bord du coeur. Je savourais chaque mot, chaque phrase.

C'était magique.

Conte de fées représente 1000 pages sur liseuse, il faut dire.... J'ai passé plusieurs jours en compagnie de l'écrivain.

Immersion immédiate dans la vie de Charlie, 17 ans, sportif d'excellent niveau dans plusieurs équipes.

Il vit dans un village avec ses parents, plutôt modestes, mais aimants. Jusqu'au jour où en traversant un pont pour aller acheter un poulet, sa maman s'est fait renverser par une voiture. Je vous passe les détails, vous les verrez dans le livre.

Son père ne s'en remettant pas, il sombre dans l'alcoolisme.

Le paysage s'est quelque peu assombri pour notre Charlie, qui se met à faire quelques bêtises avec un ami qui l'entraîne un chouia.

D'un autre côté, il ne sait pas comment aider son père, ça le désespère.

Un jour, alors qu'il se rendait au lycée, il entend un chien aboyer et des gémissements.

La maison, j'vous dis pas... elle aurait pu abriter Norman Bates. Personne ne s'en approche volontairement.

Mais Charlie va voir; Il découvre un vieux berger allemand fifille auprès de son maître, lequel est tombé de l'échelle à l'aide de laquelle il débouchait la gouttière. Rassurez-vous, la gouttière n'a rien !

L'homme, âgé et acariâtre, ne le reçoit pas vraiment aimablement. Mais bon, il a une jambe cassée, donc il ne peut qu'accepter l'aide de l'adolescent.

La chienne s'appelle Radar et j'en suis tombée amoureuse, bien évidemment.

Je vous laisse découvrir les péripéties qui s'ensuivent.

Charlie apprend à connaître le vieillard. Est-il un vieillard ordinaire ? Que nenni.

Il sera amené à confier une mission à Charlie et le jeune garçon découvrira un autre monde.

Stephen King jouera avec les personnages et auteurs de contes, de fées si l'on veut. Comme il le dit "Ce n'est pas ce genre de Conte de fées".

Ce roman est un hommage à Lovecraft. L'auteur évoque Poe, Grimm... etc.

Une vraie mine de références culturelles, mais j'ai tout reconnu, donc à la portée du premier venu.

Comme d'habitude, ses opinions personnelles se glissent dans le récit.

J'ai adoré les personnages, y compris les secondaires qui sont bien croqués, même si certains ne font que passer.

Je me suis attachée à Charlie, à Radar, et à bien d'autres.

La fantasy n'est pas du tout ma tasse de thé, pourtant. Je n'en ai quasiment jamais lu, du reste. Mais là je n'ai pas du tout été perdue.

Je ne tarderai pas autant à lire un nouveau S.K., c'est sûr et certain.

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Une lecture appréciable par certains côtés mais qui au final ne me semble pas extraordinaire.

J'ai beaucoup de mal à chroniquer de manière entièrement positive les derniers romans du King, moi qui ai baigné depuis ses débuts dans des histoires vraiment fantastiques à vous foutre les pétoches.

Alors voilà, je n'arrive pas à me faire à son nouveau style qui pour moi est beaucoup plus soft.

L''histoire, tout en étant simple de par sa conception, est assez bien imaginée. Il faut y voir quelques références à des conteurs, comme Grimm ou Perrault, et quelques petits clichés aux propres romans de l'auteur.

On a ici un vrai conte de fées avec son héros, sa princesse, ses êtres fantastiques et son happy end.

L'histoire démarre lentement. King prend le temps de poser son personnage, un peu trop à mon goût. Puis il y a ces longueurs et répétitions qui deviennent de plus en plus inévitables dans ses récits.

J'ai bien compris que dans l'Autre Monde ils n'ont pas les mêmes expressions, mais au bout du 10èm "il a dit ... mais ce n'était pas vraiment ce mot mais c'est comme ça que je l'ai compris" ça m'a largement soulé !

Sinon, je reconnais que les décors de ce monde parallèle sont bien imaginés et retranscrits, qu'il y a quelques bons rebondissements, que le personnage a parfois un rôle et une aura assez admirables.

Ne vous arrêtez pas à ma seule chronique si vous voulez découvrir ce roman, comme je l'ai dit au début j'ai juste du mal à ne pas retrouver le King des débuts, celui qui était pour moi synonyme de thriller intense, histoire incroyable, meurtre sanglant, fantastique intense, légende surnaturelle, personnage flippant.

J'ai bien aimé ces illustrations en début de chapitre. Elles m'ont rappelé les gravures anciennes que je trouvais dans les livres de Jules Verne.

Un très bon Stephen king. On retrouve tous les ingrédients de l'auteur : une petite ville américaine, un ado avec un passé familial, un vieux monsieur qui joue le rôle de mentor et du fantastique. Un plus, le personnage de Radar, la chienne affectueuse et maligne qui suit notre héros partout et qui déclenche toute l'histoire. C'est un très bon roman, qui se lit vite et facilement.

Un stephen king comme on les aime

On plante les décors puis les personnages puis on entre dans l histoire et on referme le livre à regret qu’il ne dure pas plus longtemps

Merci Thé KING

j'ai pris ce livre de Stephen King en audible, je me dois de souligner que le narrateur est vraiment doué ! Cette capacité à jouer des personnages diamétralement opposés a rendu cette histoire fantastique encore plus agréable.

J''ai apprécié l'univers et l'originalité de l'oeuvre.

j'ai aimé retrouver cette dimension sombre des contes de fées et cette diversité de personnages qui apportent beaucoup à l'histoire.

je dois avouer que Radar n'y est pas pour rien, cette angoisse au départ pour elle était happante.

Et merci Stephen King pour ce ending :)

Ouvrir un roman de Stephen King (à raison d’un par an depuis bientôt quarante ans), c’est un peu comme rentrer chez soi, retrouver sa ville natale, ses petites habitudes à l’épicerie du coin, ou se rappeler les bonnes années avec de vieilles connaissances… Dans les premières pages bien sûr, celles qui vous ramènent à la maison avant de reprendre la route vers d’autres contrées. Sentry dans l’Illinois, que l’on apprendra à connaître comme Derry dans le Maine sert de décor à une histoire qui démarre en étant très ancrée dans la réalité. Charlie, dix sept ans, peut être fier de lui : après avoir perdu sa mère dans un accident de voiture, il a aidé son père à sortir d’une longue période d’alcoolisme. Etudiant doué et sportif, il fait figure de héros local lorsqu’il vient au secours de Mr Bowditch, un vieil homme vivant à deux pas de chez lui. Durant la convalescence de celui-ci, il l’aide à s’occuper de sa maison et de sa chienne Radar, pour laquelle il se prend d’affection. Dans un cabanon, il découvre un escalier qui le mène vers un autre monde, une autre réalité où vivent d’étranges êtres qui semblent tous avoir perdu l’un des cinq sens. Une malédiction semble peser sur les habitants et Charlie y est accueilli comme celui à même de sauver la cité magique des forces du mal qui la dominent.

Dans un roman de Stephen King, on apprend à appréhender la vie, ses drames et ses trahisons, un peu comme dans un roman d’apprentissage. Ici dans les premiers chapitres, Charlie raconte le drame qui a marqué son enfance et la force qu’il a dû trouver en lui pour surmonter une très mauvaise période et aider son père à s’en sortir. Comme si ce qui lui arrive dans la vie réelle ne suffit pas, il doit se battre dans un monde parallèle pour aider un peuple à vaincre le mal, en une belle métaphore de notre monde décadent.

Conte de Fées est un hommage à la littérature fantastique, aussi vaste soit-elle. Je suis ravie de toujours trouver des bribes de réponses à cette question récurrente chez Stephen King : d’où viennent les histoires? Et sa capacité à sans cesse se renouveller est étonnante (même si je l’avoue il y a maintenant beaucoup de déjà vu mais c’est toujours un plaisir de « remuer la marmite »). L’ imagination toujours débordante, Stephen King ne dissimule pas ses sources d’inspirations, que ce soit dans son quotidien (un accident avec une camionnette, de longs déboires destructeurs avec l’alcool), ou dans ses lectures de jeunesse: R. Bradbury, Lovecraft, L. Baum ou Lewis Caroll, et toute cette mine de ressources que sont les contes et les légendes, revues ou pas à la sauce Disney. Les bases de l’imaginaire que tout un chacun a un jour cotoyé reviennent en force dans ce roman fantasque qui ravira sûrement les amateurs de fantasy et les fans du maitre.

Je suis tombée sous le charme de ce roman ! Malgré une entrée en matière trèèèèès longue j'ai été émerveillée par la suite. L'univers est absolument incroyable et riche en décors, en personnages bouleversant mais aussi en inspiration. J'entends par là des références littéraires ancrées dans les connaissances communes de chacun. Une fois le point de basculement atteint on ne peut plus lâcher ce livre, tout ce précipite et le récit devient palpitant. On retrouve évidemment cette atmosphère sombre et inquiétante propre à l'auteur qui m'a beaucoup fait penser à "Les yeux du dragons" mais en moins prononcé, enfin, cela dépendra de la perception de chacun j'imagine.

J'aurai réellement souhaité que les aventures de Charlie se poursuivent et je suis presque déçue d'avoir fini ce roman. Un véritable coup de coeur pour ce roman, je suis heureuse d'avoir voyagé par delà notre monde vers des infinis multiples.

Que je suis triste de quitter ce pavé de 729 pages, j'ai pourtant ralenti ma lecture pour ne pas le finir trop vite mais impossible de résister. Malgré quelques répétitions, Charlie, Radar, Léah et tous les autres vont me manquer, tellement je me suis attachée à eux, le combat final m'a un peu laissée sur ma faim mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture avec cette histoire.

L'histoire de Charlie, un gamin de 17 ans est très agréable à lire. Il nous raconte avec ses mots, son vocabulaire, ce qui lui est arrivé du décès de sa mère au moment où il décide de franchir la porte du cabanon de Mr Bowditch. Son aventure m'a fait penser à "Autre Monde" de Maxime Chattam. Rien d'effrayant mais des personnages parfois attachants ou parfois dégoûtants. Personnellement, c'est Radar qui a eu mon coup de ❤️

C’est le cœur serré que je quitte Charlie et Radar. Ce nouvel opus plein de promesses de Stephen King tient parole. C’est un peu plus de 25 h d’écoute avec l’interprétation de l’excellent Damien Witecka (Leonardo di Caprio) qui a su donner à ce texte la magie méritée.

Ce roman comporte deux parties distinctes, et mon ressenti également :

La première présente Charlie et sa triste vie dans notre « monde ». Elle raconte la rencontre qui va changer son existence, l’arrivée dans son quotidien d’Howard, vieil asocial grincheux, mais surtout de Radar, chienne berger allemand âgée (elle aussi). C’est un lien immédiat et fort qui se noue entre le jeune homme et l’animal. Comme à l’accoutumée, l’auteur apporte tellement de texture à ses personnages qu’il parvient à nous faire aimer même les plus détestables. Il a réussi à me briser le cœur. C’est un coup de foudre pour cette première partie.

La deuxième partie nous plonge cette fois-ci dans un monde imaginaire, féérique. Même si elle me laisse un excellent souvenir, j’ai moins apprécié. En effet, malgré la richesse en rebondissements, il y a des passages interminables, qui s’étirent trop en longueur (en même temps, c’est la patte de Stephen King). J’ai à certains moments eu envie d’en finir en avance rapide, mais je n’en ai rien fait grâce au captivant lecteur. Il a su apporter le peps et l’action nécessaire, prenant des voix différentes à chaque personnage (et Dieu sait qu’il y en a dans ce livre). J’ai navigué avec Charlie et Radar dans cette contrée, véritable hommage aux contes qui ont bercé notre enfance, mais aussi à ces films fantastiques des années 80 tant aimés.

En conclusion, j’ai adoré cet ouvrage, une écoute formidable qui m’a transmis de multiples émotions. Il me laisse un sentiment de vide. Charlie va me manquer ; cet adolescent dont rien ne laissait présager qu’il traverserait une telle aventure. Ce sportif hors pair, orphelin de mère. Ce gamin imparfait qui a promis à Dieu de se dévouer corps et âme à une quête s’il sauvait son père de l’alcoolisme.

Si vous aimez le fantastique (un chouïa gore), si les pavés ne vous effraient pas et si vous voulez retomber (un peu) en enfance, Conte de fées est pour vous.