Peau d'Âne, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon : qui aurait cru que ces contes de notre enfance, lus et relus, mille fois racontés, cent fois adaptés, ont été composés par un contemporain de Racine, figure éminente des milieux littéraires du siècle de Louis XIV ? C'est la magie des contes de fées : universels et intemporels, ils finissent par n'appartenir à personne et ceux qui les racontent disparaissent finalement sous le poids de la tradition populaire.
« D'abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées. Après quelques moments, elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que, dans ce sang, se mirait les corps de plusieurs femmes mortes attachées le long des murs : c'était toutes les femmes que la Barbe-Bleue avait épousées, et qu'il avait égorgées l'une après l'autre. »
J'ai étudié les contes de Perrault au lycée et j'en garde un bon souvenir, il fait partie des livres que j'ai le plus apprécié à l'école. Je le recommande aux passionnés de la grande littérature Française qui ont su garder une petite âme d'enfant mais pas trop quand même car pas adapté aux trop jeunes lecteurs 😹
Un classique parmi les classiques, les contes de Perreault sont à mettre entre toutes les mains ou à lire à vos enfants. Le petit chaperon rouge, barbe bleue, le chat botté, Cendrillon, la Belle au bois dormant, Peau d’âne ou pour les fans d’Amélie Nothomb, Riquet à la houppe, ces noms ne vous sont pas inconnu, du moins je l’espère, ces contes ont bercé mon enfance quand mon papa me les contait à l’heure du dodo, que de beaux souvenirs… mais aucun de ces histoires, c’est pourquoi j’ai voulu les relire.
Maintenant que je suis un adulte, je les découvre sous un autre jour, certains sont assez cruels mais tous ont une morale et toutes sont courtes et sont en plus entrecoupées d’illustrations de Gustave Doré pour mon édition (Le livre de poche jeunesse). J’ai adoré me replonger dans ces récits fabuleux et fantastiques de ces contes pour enfants. C’est un plaisir de redécouvrir les contes d’origine bien loin des mises en scène étoffées des dessins animés Disney par exemple.
Une très bonne compilation de contes, avec des annotations utiles et instructives, ainsi qu'une introduction aussi enrichissante qu'éclairante, sur le vie de l'auteur, et tout le contexte entourant son époque, expliqué avec beaucoup de soin et de détails. Je recommande la version Classiques, le livre de poche pour quiconque s'intéresse à ses récits qui ont forgé notre enfance !
J'aurais sans doute beaucoup plus apprécié ces contes il y a quelques années. Là, je ne vois que des histoires improbables (une fille qui a une pointure que personne d'autre n'a, une autre qui a des doigts plus fins que quiconque, etc.). Le conte que j'ai le moins apprécié est celui de Finette. Déjà, ces sœurs sont méprisées pour avoir un petit défaut chacune (comme si tout le monde était parfait) et sont punies pour ça. Et Finette, qui blesse et cause la mort du prince, est décrite comme vertueuse. N'importe quoi.
Bref, ce sont des histoires pour enfants que j'aurais sans doute dû lire bien plus tôt !
Des contes connus a travers lesquelles se cache une moralité qu'il est facile d'étudier pour les enfants. Ces contes mélangent la réalité et le fantastique, a travers lesquelles découlent une écriture addictive qui donne envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
Résumé
Peau d'Âne, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon : qui aurait cru que ces contes de notre enfance, lus et relus, mille fois racontés, cent fois adaptés, ont été composés par un contemporain de Racine, figure éminente des milieux littéraires du siècle de Louis XIV ? C'est la magie des contes de fées : universels et intemporels, ils finissent par n'appartenir à personne et ceux qui les racontent disparaissent finalement sous le poids de la tradition populaire.
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