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Liste des extraits
Une saison d'amour
"Elle aimait infiniment Lidia ; et suivant la morale des bourgeoises hystériques, elle était prête à avilir sa fille pour la rendre heureuse - c'est-à-dire pour lui procurer ce qui aurait fait son propre bonheur."
Afficher en entierNotre première cigarette "Aucune époque plus heureuse que celle que nous offrit, à Maria et à moi, notre tante avec sa mort."
Afficher en entierLe miel sylvestre
"L'aventure des deux Robinsons eût cependant été plus conforme à la règle, si elle avait eu pour théâtre un vois moins fréquenté le dimanche."
Afficher en entierLes tâcherons
"Ils se regardèrent l'un l'autre avec une expression qui aurait pu être d'épouvante si un tâcheron n'était pas parfaitement immunisé contre ce genre de malaise."
Afficher en entierLa mort d'Isolde - Esteban
"Rompre, c'est un mot court, facile ; mais commencer..."
Afficher en entierLa poule égorgée
"s'il est quelque chose vers quoi l'homme se sente entraîné avec une cruelle délectation, c'est, une fois qu'il a commencé, d'humilier son prochain jusqu'au bout"
Afficher en entierQu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en sautant à terre.
– Rien… Attention à tes pieds… La correction.
Benincasa avait déjà entendu parler de ces curieuses fourmis que nous appelons correction. Elles sont petites, brillantes, et marchent rapidement en formant une colonne plus ou moins large. Elles sont essentiellement carnivores. Elles avancent en dévorant tout ce qu’elles rencontrent sur leur passage : araignées, grillons, crapauds, vipères, et tous les êtres qui ne peuvent leur résister. Il n’est pas d’animal, pour grand et fort qu’il soit, qui ne fuie devant elles. Leur entrée dans une maison suppose l’extermination absolue de tout être vivant, car il n’est pas de recoin ou de trou, si profond soit-il, où le fleuve dévorateur ne se précipite. Les chiens aboient, les bœufs mugissent, et l’on est forcé de leur abandonner la maison sous peine d’être rongé jusqu’au squelette en dix heures.
(Extrait de la 12ème nouvelle : Le miel Sylvestre.)
Afficher en entierUn noyé heurta la barque ; Candiyu se pencha et vit qu’il avait la gorge tranchée. Il subit aussi l’assaut de visiteurs importuns, des serpents, ceux-là mêmes qui, lors des grandes crues, grimpent par la roue des vapeurs jusque dans les cabines.
(Extrait de la 11ème nouvelle : Les pêcheurs de grumes).
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