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- Tu es toujours amoureux de lui ?
Je l'aimerais toujours, jusqu'à ma mort, mais amoureux ? Encore ?
- Je pense qu'être amoureux implique deux partie.
- Ouais, confirma-t-il, et je pus entendre le soulagement dans le long souffle qu'il poussa.
- Je pense qu'il faut prendre soin du cœur d'un autre, dis-je à voix basse.
Je plissai les yeux pour ne pas pleurer. J'étais épuisé en anxieux, et plus qu'un peu terrifié, mais surtout, plus que tout, je voulais commencer à construire quelque chose avec Scott.
- Je pense qu'il faut le soutenir et l'aimer.
- Et luis faire la cuisine.
- Et lui donner une maison.
- Et lui téléphoner, lui crier dessus quand il est stupide.
- Oui. Ça aussi, il faut.
Afficher en entier— Je peux venir avec quelqu’un ?
— Quoi ? s’exclama-t-il.
Je levai le poing et cela dut probablement choquer tout passant du coin, mais j’étais sincèrement heureux. Son choc était un bon signe.
— Mais j’essaie de jouer les entremetteurs entre un des amis de Danny et toi ! s’indigna-t-il.
Eh bien, merde.
— Boone ?
— Laisse tomber. Je peux trouver quelqu’un tout seul.
— Oh, allez, s’il te plaît, me supplia-t-il. J’ai parlé de toi pendant qu’on prenait un verre ce soir, et si tu ne te montres pas, Justin va penser que je ne suis pas fiable et j’essaie vraiment d’impressionner les amis de Danny.
— Je …
— Je lui ai dit à quel point tu étais canon – et Danny était d’accord, d’ailleurs, ajouta-t-il d’un ton joueur. Je n’ai pas trop aimé ça, mais puisque c’est vrai, on va dire que ça ira.
— Ton petit ami me trouve canon ?
— Il n’aime pas que je dise que c’est mon petit ami. Il trouve que ça fait trop lycéen pour des adultes.
— Hum hum.
— Ne me fais pas ça. Ne suranalyse pas tout. Laisse couler.
— Bien sûr.
— Ce n’est pas un « bien sûr » sincère. C’était un « bien sûr » condescendant, du même style que « cause toujours, mon couillon ».
Afficher en entier— Tu ne m’écoutes pas ? J’ai besoin d’un dessert spécial pour le restaurant.
Je grognai.
— OK, mais si c’est juste pour deux personnes, comment tu feras pour que ça convienne à quatre personnes ?
— Six.
— Six ?
— Ouais, Danny, toi, moi, Justin, et les amis de Danny, Tate et Phillip, termina Scott avec bonne humeur. Ça va être génial.
Ça n’allait pas être génial.
— Je viens avec Elaine.
— Non.
— Et Sergio.
— Non. Juste toi. Tu n’as pas besoin de renfort, je suis ton meilleur ami. Je prendrai soin de toi.
— Ouais, parce que tu es là si souvent, rétorquai-je, incapable de masquer mon amertume à avoir été ignoré pendant trois semaines.
— Arrête.
— Une question.
Il soupira avec force.
— Si la recette est faite pour deux, comment on va faire ?
— Je triplerai les doses, bien sûr.
— Pourquoi ? Fais-la juste pour Danny et toi un soir.
— Non, je veux la tester.
— Bien, mais pourquoi tu veux avoir un seul dessert, de toute façon ?
— Non, tu ne comprends pas. J’en aurai toujours beaucoup, mais celui-ci sera la spécialité maison. Tous les meilleurs restaurants en ont une.
— D’après qui ?
— Tu fais le difficile, m’assura-t-il, agacé. Et tout le monde sait que ça marche comme ça.
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