Ajouter un extrait
Liste des extraits
Car le plus grand malheur dans ce temps-là c'était que personne ne savait rien. La plupart des gens, même parmi les plus riches, ne savaient ni lire ni écrire. C'était une ignorance épouvantable et l'on croyait aux choses les plus extraordinaires, parce que ne sachant rien l'on avait peur de tout, et la nuit on croyait voir partout des monstres, des fantômes, des loups-garous, toutes choses qui n'existent pas ou en tout cas n'existent plus.
Afficher en entierQuand j'avais ton âge, mon vieux (ou ma vielle), il m'arrivait assez souvent de faire quelque bêtise (tu connais) ? Surtout l'hiver, comme me fourrer dans un courant d'air pour me rafraîchir quand j'avais trop couru, et hop, j'attrapais une bronchite. Je ne faisais pas exprès, non, mais enfin je ne détestais pas ça. Surtout quand il y avait une récitation que je n'avais pas apprise, ou un devoir que je n'avais pas fait.
Afficher en entierJ'ai, malgré tout, bien agi en lui accordant tout ce qu'il me demandait. Car toute expérience comporte ses suites inéluctables, et chaque cause est suivie de ses conséquences particulières. Chacun cueille lui-même les fruits de ses agissements.
Afficher en entier