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Il était une fois deux royaumes amis, que la disparition d’un prince précipita dans une guerre sans merci.
Dix ans plus tard, Siegfried, héritier du trône, écrasé par ses responsabilités et déchiré par la perte de ses proches, fuit la bataille en s’engouffrant dans une forêt dite maudite. Il y rencontre Ode, un jeune homme ensorcelé, cygne le jour, humain la nuit, dont le visage lui semble étrangement familier. Qu’est-il réellement arrivé au prince disparu ? Quel rapport avec ce bal dont Siegfried ne cesse de rêver ?
Alors qu’ils se penchent sur ces mystères, une ombre rôde, tout près. Humain ou monstre, souvenir ou simple cauchemar, derrière tout cygne blanc se trouve un cygne noir…
Siegfried ordonna à ses lèvres de sourire et tendit la main pour en serrer d’autres, laissant sa bouche former des mots qui ne lui appartenaient pas tout à fait. Il répondit à quelques questions, prit des nouvelles d’un tel ou d’une telle, offrit quelques récits abrégés de ses péripéties en forêt et évita soigneusement le sujet qui brûlait dans les regards, faisant presque vibrer les lèvres des nobles qui se retenaient de l’évoquer.
Le fait qu’il soit seul à être revenu de la dernière bataille.
Il n’était pas le seul, pourtant, pas vraiment… Ne pouvaient-ils voir, tous, ces fantômes qui le suivaient, leurs doigts directement plantés dans sa peau, dans ses mots, dans ses pensées, refusant furieusement de le lâcher ?
J’ai beaucoup aimé ma lecture. La plume d’Isabelle se lit toute seule et j’adore l’immersion que l’on peut avoir en lisant ces livres.
La revisite de conte est délicate. Il faut réussir à être assez prêt du conte de base pour que le lecteur puisse faire les liens, tout en étant suffisamment éloigné de l’orignal pour se l’approprier. Le pari est réussi. Les différents points de vue apportent beaucoup. C’est un petit plus que j’aime beaucoup retrouver dans les livres. C’est un bon moyen pour voir les sentiments et pensées des personnages. Ça donne aussi des envies de donner une petite tape à l’arrière du crâne de certains personnages. Quand on se dit, mais il pense comme toi. Fonce !
J’ai beaucoup aimé comment la relation c’est construit. Elle était bien présente sans occulter l’intrigue. La recherche de la vérité et déjouez les plans. Un autre élément positif c’est les personnages secondaires et leur utilité. J’aime quand ils ne sont pas que là pour créer du monde et qu’ils apportent quelque chose à l’histoire.
On en parle de cette couverture, j’adore les petits détails que l’on peut voir et cette ambiance plus sombre.
Un très bon moment passé avec Siegfried et Ode. Je conseille cette lecture.
J'en attendais beaucoup...et ne ne fus pas déçue. <3
Libre interprétation du "Lac des Cygnes" ce roman, qui le renouvelle avec brio, mêle :
- noms originaux du ballet
- magie mystérieuse
- drames supplémentaires
- royaumes en détresse
- amitiés fortes
- romance inattendue et d'une tendresse extrême
(Siegfried et Ode je vous aime.)
Objectivement ? L'histoire est cousue de fil blanc. On a très bien compris "qui est qui" (gentil, méchant, évolution des sentiments)...donc question suspens...il n'y en a pas.^^ Et je n'aurais pas dédaigné des pages annexes. :P
Mais que la plume est douce et savoureuse ! C'est bien un conte qui est retranscrit, et le phrasé respecte ce fait avec talent. C'est châtié, c'est imagé, c'est mélodieux !! Même la passion, quand elle emporte nos protagoniste, le fait avec pudeur et bienséance.
Que toute l'histoire se déroule dans un Moyen-Age fictionnel donne du romantisme aux costumes décrits. De même pour les décors dont l'Hiver, perpétuel et omniprésent,
nous présente des paysages fantasmagoriques de neige et de lac gelé (d'où les stalactites de la couverture).
La tonalité Queer bienveillante est tout autant un bonheur.
Ceci n'est donc qu'un "au revoir" Melle Isabelle Lesteplume. ;)
Ce tome revisite l’histoire du “Cygne et la princesse”, que j'aime déjà beaucoup. J’ai apprécié le 1er tome de cette saga et la lecture de celui-ci ne fait que confirmer que j’apprécie la plume de cette auteure !
Ce tome est plus sombre que le précédent, Siegfried évolue dans un monde en guerre qui n’a pas été tendre avec lui. En tant que jeune héritier de son royaume, il a déjà beaucoup perdu tout en ayant pris parfois des décisions qui lui ont coûté. C’est après une bataille difficile qu’il rencontre Ode, dans un bois maudit où Siegfried s’est infiltré pour sauver sa vie. Il comprend rapidement qu’Ode est lui aussi maudit, se transformant en cygne la nuit. C’est également le prince dont la disparition a causé cette guerre, dix ans plus tôt. Après leur rencontre, les deux princes comprennent qu’ils ne possèdent pas tous les souvenirs de cette fameuse nuit où Ode a été enlevé et a été ensorcelé. Ils décident de mener l’enquête, chacun à leur façon : Siegfried est déterminé à mettre fin à cette querelle qui déchire les deux royaumes et lui a volé son bonheur.
Dans ce contexte où Siegfried est tourmenté par la perte d’une personne proche et la culpabilité, il y a aussi de la douceur et de la légèreté, qu’il trouve auprès d’Ode. Je trouve la plume de l’auteure poétique et affûtée. La relation Ode/Siegfried est lentement approfondie tandis qu’on découvre en parallèle l’univers de chacun, leurs responsabilités, leurs peurs ancrées. Peu à peu, ils en apprennent plus sur la malédiction d’Ode et sur ce qui s’est vraiment passé, ce fameux soir où leur monde a basculé. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises.
La lecture était fluide et intrigante, avec un univers bien construit. J'avais hâte de connaître le fin mot de l'histoire. Je lirai la suite avec plaisir !
Tout ce que je connais du conte de base se trouve dans le dessin-animé des années 90. Et comme souvent, je n'avais pas lu le résumé, c'est donc dans l'inconnu que j'ai plongé.
Bon sang ! Que ça démarre fort ! On rentre tout de suite dans l'histoire. Bien sûr on sait rapidement qui est qui, mais ici l'intérêt n'est pas d'avoir cette information, c'est de savoir ce qu'il s'est passé 10 ans auparavant. On suit donc Siegfried et Ode dans une sorte d'enquête de pacotille, car il faut reconnaître que les investigations ne sont pas leur fort. Les personnages principaux, leurs faiblesses, leurs forces ; les personnages secondaires plus important qu'on ne le pense ; les théories (les miennes) qui s'échafaudent sans véritable certitude jusqu'à savoir et prier pour que ça finiu bien... L'auteure ne nous ménage pas jusqu'au dernier moment.
Pour moi, cette histoire est très réussie, je l'ai adorée ! 😍
C’est beaucoup mieux ! J'ai largement préféré ce tome 2. Pour commencer, je dois vous dire que j’adore les réécritures de contes. D’ailleurs, j’ai souvent du mal à ne pas me jeter sur toutes celles qui sortent. J’adore également le MxM et j’ai découvert récemment Isabelle Lesteplume avec sa saga « Les amants de Baker Street » que j’ai adoré. Donc quand j’ai vu passer une saga de réécritures de contes, MxM d’Isabelle Lesteplume, j’ai craqué.
Pour ce qui est de la plume, on est sur quelque chose d’assez différent par rapport à son autre saga, mais ce n’est pas dérangeant. Ici, l’autrice mêle un vocabulaire et des tournures de phrases propres aux contes avec un langage oral assez familier. Curieusement, le mélange fonctionne bien. La maladresse dans sa façon d’écrire qui se faisait clairement sentir dans le tome 1 a ici complètement disparue ce qui est une très bonne chose. Encore une fois, l’intrigue est assez peu surprenante et si vous connaissez le conte d’origine vous saurez de suite qui est le méchant, mais ça ne m’a pas dérangé. C’est un conte, donc la fin, on la connaît en principe. Là encore, je ne m’attendais pas à des surprises exceptionnelles. J’ai quand même beaucoup aimé tout ce que l’autrice a rajouté à l’histoire, notamment les personnages secondaires qui sont tous assez incroyables.
Le roman aborde des sujets assez difficiles comme la pédophilie. C’est plutôt bien traité mais attention, on n'est pas sur une petite romance toute mignonne. Enfin si, mais disons que la toile de fond est plutôt sombre. Pour ceux qui n’aiment pas ça, je tiens à préciser qu’il n’y a pas de scène de cul explicite. Niveau intrigue, c’est riche et bien rythmé et c’est un véritable page turner que j’ai été incapable de poser.
Bref, ce roman est une vraie réussite de mon côté, c’est détendant, addictif, mignon tout en traitant de sujets important et en plongeant le lecteur dans une ambiance de contes de fées sombre à souhait… je recommande !
Éternelle amoureuse du dessin animé « Le Cygne et la Princesse » de Richard Rich – que j’ai regardé beaucoup trop de fois depuis mon enfance – j’ai naturellement été séduite à la simple vue du titre de ce livre. Et ce n’était pourtant rien comparé à ce que j’ai ressenti en le dévorant et en découvrant toutes les analogies avec le film de mon enfance… Et donc avec le ballet, évidemment.
À mon sens, ce tome est meilleur que le précédent. Celui sur le prince au bois dormant était très rapide, trop même, et pour moi il manquait d’approfondissement. Je n’avais pas accroché outre mesure à l’écriture ni aux personnages, bien que j’aie apprécié les deux. En revanche, dans ce second tome – bien plus dense – j’ai trouvé l’écriture bien meilleure. L’autrice prend son temps pour décrire le point de vue de ses deux personnages principaux et oscille de l’un à l’autre continuellement. De plus, parfois, certains personnages secondaires ont également droit à une focalisation interne. Les sentiments et pensées étaient vraiment développés, ce qui m’a permis de m’attacher réellement aux personnages – notamment à Siegfried et Ode, mais aussi aux déserteurs.
Contrairement à ce qui se passait dans le tome premier, ici les personnages prennent leur temps. On assiste à la naissance de leurs sentiments et de leur relation, il n’est pas difficile de comprendre leurs doutes et leurs espoirs. Chacun possède un passé, chacun possède une profondeur. Je pense par exemple à Loran et son passé relatif aux nobles. Même Odile est facile à comprendre. Je ne l’ai pas particulièrement appréciée, mais je l’ai comprise.
Niveau intrigue, je pense que certains pourraient trouver le livre un peu long puisqu’il faut le temps de tout mettre en place et de progresser dans l’enquête pour découvrir la vérité, mais pour ma part j’ai trouvé que le nombre de pages était le bon. Chaque chapitre avait son importance, même si l’intrigue n’avançait pas toujours. J’ai vraiment aimé le fait qu’on ressente si bien ce qu’éprouvent les personnages. Après, pour en revenir à la recherche de vérité, je dois dire que ce n’était pas compliqué, depuis le début je savais sans peine qui était le coupable. Toutefois, le livre est resté divertissant et mon plaisir n’a pas été gâché. J’ai parfois le sentiment que les personnages sont stupides et je trouve le récit trop long car je découvre dès le début la « vérité », mais ici ça ne m’a pas dérangée. J’ai été embarquée par l’histoire et même si j’avais envie d’en lire la fin et de les voir enfin comprendre, en même temps, je n’avais pas envie de sortir de ce conte.
Au final, c’est donc une très belle histoire d’amour, un conte que j’aime toujours autant, une version qui a su me faire revenir nombre de souvenirs, me faire sourire et m’émouvoir. Il est probable que je relise ce tome à l’avenir. J’aime tant la construction du récit que les personnages, la romance, le côté dramatique mais également les touches d’humour particulièrement agréables qui se glissent tout au long de la lecture. J’espère que le tome suivant saura me faire passer un aussi bon moment.
Moi qui adore ce conte dans sa version originale et qui suis friande d'histoires mxm, j'ai plongé les yeux fermés ! Je dois dire que j'ai vraiment apprécié les caractères des personnages, tous autant qu'ils soient. Comme presque dans chaque histoire, j'ai trouvé que les personnages secondaires avaient vraiment une importance particulière et j'aime les intrigues qui se forment autour d'eux à certaines occasions.
Siegfried est un prince très juste, qui a énormément souffert de son rôle, et le seul mot qui me vient pour décrire Ode est : magnifique. Il y a en effet une sorte de magnificence dans la façon dont les autres le perçoivent, et dans ses actes quand il se lance enfin.
L'histoire était vraiment géniale et même si j'avais trouvé qui était le cygne noir, j'ai aimé découvrir le dénouement avec les personnages. Seul bémol : tout s'accélère énormément dans les dernières lignes !! Je m'attendais à un chapitre de plus, ou un épilogue construit différemment, pour "l'après", le "ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps"…
Je vais me lancer dans "Le Prince au bois dormant" et j'espère que la fin ne sera pas aussi abrupte que celle-ci. En dehors de ce détail, je recommande chaudement cette adaptation !
merci beaucoup madame qui est d'humer conte de fées maintenan c'est moi !
plus sérieusement j'adore je l'ai bouffé en un journée donc je vais lire le tome 3 merci aussi a nina quill pour cette decouverte
j'ai décidé d'écrire si c'est un fin heureuse ou pas en bas
J'aime beaucoup les contes revisités et ce roman est vraiment une réussite. Bien que l'on reconnaisse le conte original, il y a aussi un côté unique à l'histoire. L'écriture est vraiment belle. Il est très facile d'imaginer la grâce et la légèreté du prince cygne, sa manière de danser, voler. La relation entre les deux princes prend place doucement, bien qu'ils décident au départ de se voir pour trouver qui a maudit le prince, très vite leur retrouvaille se fond plus par plaisir que par intérêt.
Résumé
Il était une fois deux royaumes amis, que la disparition d’un prince précipita dans une guerre sans merci.
Dix ans plus tard, Siegfried, héritier du trône, écrasé par ses responsabilités et déchiré par la perte de ses proches, fuit la bataille en s’engouffrant dans une forêt dite maudite. Il y rencontre Ode, un jeune homme ensorcelé, cygne le jour, humain la nuit, dont le visage lui semble étrangement familier. Qu’est-il réellement arrivé au prince disparu ? Quel rapport avec ce bal dont Siegfried ne cesse de rêver ?
Alors qu’ils se penchent sur ces mystères, une ombre rôde, tout près. Humain ou monstre, souvenir ou simple cauchemar, derrière tout cygne blanc se trouve un cygne noir…
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