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Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-21T13:56:52+01:00

SI Tarascon posséda jadis sa Tarasque, Metz eut à peu près dans le même temps à souffrir des méfaits du Graoully.

C’était un monstre horrible et redoutable. Il avait l’allure générale d’un gigantesque crocodile. Son cou, allongé démesurément, se terminait par une tête aplatie. Sa gueule était énorme, armée de deux rangées de dents brillantes et acérées comme les dents d’une scie. Ses yeux ressemblaient à deux gros charbons ardents et sa langue pointue et triangulaire brillait comme la flamme d’une forge. Son haleine empestait l’atmosphère d’une odeur de soufre et de corne brûlée.

Le Graoully se déplaçait assez lentement sur des pattes plutôt courtes, munies de griffes tranchantes et effilées, tandis que sa queue se traînait dans la poussière en formant de multiples ondulations. Des écailles rugueuses, allant du vert-olive au brun fauve, recouvraient tout son corps.

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Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-21T13:56:34+01:00

LES années 1635-1636 comptent parmi les plus sombres de toute l’histoire de la Lorraine.

Un terrible fléau, la guerre de Trente ans, s’était alors abattu sur cette malheureuse province et y sévissait avec une rigueur inouïe. Suédois, Allemands, Croates, Hongrois se succédaient en bandes sinistres, pillant, massacrant, ravageant, brûlant, saccageant tout sur leur passage. Chaque soir, le ciel était illuminé par le rougeoiement des incendies, tandis qu’une fumée âcre, irrespirable, flottait sans cesse dans l’air. De nombreux villages perdirent en ces années d’épouvante plus de la moitié de leurs habitants. D’autres disparurent à jamais dans la tourmente.

Le matin du 5 novembre 1635, l’approche d’une forte bande de Suédois fut annoncée à Saint-Nicolas-de-Port. Effrayés et surpris, les habitants n’eurent pas le temps de s’enfuir dans la forêt. Abandonnant leurs maisons, ils cherchèrent refuge à l’intérieur de l’église, avec l’espoir que ce lieu d’asile serait respecté des brigands.

Pendant une semaine, la soldatesque étrangère s’en donna à cœur joie dans le village abandonné. Ce ne furent que ripailles, bombances et ivrogneries, suivies de l’incendie des maisons. Réfugiés dans la vaste église, terrorisés par le crépitement des incendies et les cris de fureur des pillards, les malheureux villageois attendaient désespérément la fin de leurs misères.

En peu de temps, le village entier flamba et ne fut bientôt plus qu’un amas de ruines. Seule, au milieu de ce désastre, l’église demeurait intacte.

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Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-21T13:52:54+01:00

C’ÉTAIT vers l’année 1230, au cours de la désastreuse sixième Croisade. L’armée des Croisés, déjà épuisée par la maladie et les privations, venait d’essuyer une sanglante défaite, près de Gaza en Palestine.

Parmi les nombreux prisonniers chrétiens capturés par les infidèles, figurait Cunon de Linange, sire de Réchicourt, un brave chevalier lorrain qui s’était à plusieurs reprises vaillamment distingué dans les combats, en compagnie du comte de Salm.

Le malheureux prisonnier fut conduit dans une ville inconnue et jeté au fond d’un cachot sans lumière, profond et malodorant, en attendant que le duc de Lorraine eût versé sa rançon. On le chargea de lourdes chaînes ; ses bras et ses pieds furent entravés à l’aide de gros anneaux de fer, scellés dans les murailles.

Pour toute compagnie, Cunon de Réchicourt n’avait que des rats, qui lui disputaient parfois sa maigre nourriture.

De nombreuses années s’écoulèrent. Emmuré vivant comme dans un tombeau, le prisonnier voyait les jours succéder aux jours sans qu’un signe de sa libération n’apparût. Depuis longtemps, ses vêtements étaient tombés en lambeaux. Ses cheveux et sa barbe, qui avaient poussé abondamment, lui donnaient un visage affreux, hideux à voir, où les yeux seuls avaient conservé quelque chose d’humain.

Et ce qui ajoutait à sa peine, c’était qu’il se sentait abandonné de tous. Les secours qu’il avait espérés des chevaliers rentrés en Lorraine tardaient, hélas ! à venir. Peut-être ceux qui avaient promis de lui venir en aide étaient-ils morts ou prisonniers, eux aussi ? Peut-être même l’avait-on oublié ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-21T13:52:09+01:00

SAINT NICOLAS est universellement honoré par les petits garçons et les petites filles de Lorraine. Tous vouent au grand Saint un culte fervent, mais quelque peu intéressé, car le jour de sa fête, le 6 décembre, Saint Nicolas exauce leurs souhaits et leur dispense généreusement jouets, friandises et cadeaux de toutes sortes.

Pourtant, le patron des enfants de Lorraine n’est pas un Lorrain. Il n’est même jamais venu dans cette province. Il a vécu en Asie-Mineure, au IIIe siècle de notre ère, et il y devint évêque de Myre.

Mais ce fut à l’époque des Croisades que son culte apparut en Lorraine. En 1087, ses restes furent transportés de Myre à Bari, en Italie, par des marchands vénitiens. Au retour de la Croisade, le comte Aubert de Varangeville ramena de Bari un doigt de Saint Nicolas. Il fit déposer cette précieuse relique dans l’église du village de Port, qui devint en peu de temps le centre de pèlerinage le plus important de toute la région. Puis le village de Port prit le nom de Saint-Nicolas-de-Port, nom qu’il porte encore aujourd’hui. Ce fut la puissante corporation des bateliers, détenant alors le monopole de la navigation fluviale en Lorraine, qui contribua surtout à répandre le culte de ce Saint. Et, comme celui-ci devint rapidement très populaire, la légende embellit sa vie, l’ornant de mille détails merveilleux, lui attribuant une foule d’éclatants prodiges.

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