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Liste des extraits

DANS UN PETIT VILLAGE, au fin fond de la province de Kharpert(5), vivait un homme sage et avisé du nom de Khigar.

Y avait-il un litige entre deux voisins ? On sollicitait l’arbitrage de Khigar.

Des époux se querellaient-ils ? Khigar était prié de donner son conseil.

Discussions, procès, antagonismes, discordes… tout finissait chez Khigar.

Sa notoriété, dépassant les frontières du village, finit par parvenir jusqu’aux oreilles du roi qui le fit mander au palais et lui demanda d’être son conseiller.

Khigar accepta et mit toute sa clairvoyance et sa sagesse à bien remplir sa mission.

En toutes circonstances, le roi faisait appel à lui et lui demandait son conseil.

Khigar avait, à tout moment, ses entrées au palais, jusque dans les appartements privés du souverain.

À la table des fêtes, sa place à la droite du roi ne pouvait être occupée par aucun autre convive, même en son absence.

Le roi l’appréciait et le faisait savoir.

Khigar le savait et n’en tirait pas vanité.

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IL Y AVAIT JADIS un homme immensément riche, propriétaire de nombreuses fermes, et même de hameaux entiers.

Cet homme décida un jour d’aller visiter ses propriétés, afin de s’assurer qu’elles étaient bien gérées par son intendant.

Chemin faisant, il se mit à penser au Destin.

Les vieilles femmes de son village racontaient que le destin des humains est tracé à l’avance ; que des anges, tout nimbés de poussière d’étoiles, sont chargés de fixer, à la naissance, le devenir de chacun.

« Se pourrait-il que notre vie soit écrite dans le Grand Livre ? se demandait-il.

« Que quoi que nous fassions, nous ne puissions échapper à notre destin ?

« Non, non, je ne peux le croire. Pour moi, ma vie est telle que je me la suis faite : je me suis enrichi, j’ai choisi mon épouse ; elle m’a donné une jolie petite fille qui épousera le fils de notre riche voisin… Je serais curieux de rencontrer, s’ils existent, ces anges dont on prétend qu’ils écrivent le destin des hommes ; une chose est sûre : ils ne pourront rien changer au mien ! »

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LES MONTAGNES s’élancent vers le ciel, depuis les platitudes des vallées ; les sources jaillissent des profondeurs de la terre et l’origine de ce conte se perd dans la nuit des temps.

Il était une fois un roi d’Arménie fort riche et fort vieux, dont le fils unique se mourait d’amour pour une jeune paysanne.

Le prince s’était confié, sous le sceau du secret, à son ami le plus proche, qui l’avait répété en confidence à ses propres amis, qui s’étaient empressés de répandre la nouvelle… Tant et si bien que le pays entier était au courant.

Les paysans approuvaient ce choix car ils espéraient qu’une reine issue de leur milieu prêterait une oreille attentive à leurs difficultés. Les nobles étaient irrités et dépités que le prince n’ait pas choisi femme parmi eux. Les bourgeois ricanaient, faisant courir le bruit qu’il fallait avoir perdu la raison pour préférer une paysanne à une riche héritière. Presque tous étaient persuadés que le roi ne donnerait jamais son accord à un tel mariage.

Mais ce que personne ne pouvait imaginer, c’est que la paysanne refuserait d’épouser le prince !

Le vieux roi, qui était un sage et qui voulait par-dessus tout le bonheur de son fils, alla jusqu’au village où vivait la jeune paysanne pour tenter de la convaincre, car dans ces temps anciens, les rois et leurs sujets se rencontraient et se parlaient le plus simplement du monde, sans protocole.

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LES PAYSANS DU VIEUX PAYS D’ARARAT ont l’habitude de se signer lorsqu’on évoque, devant eux, le nom de Dieu. Ils manifestent ainsi le respect qu’ils ont pour le Créateur de toutes choses ; mais cela ne les empêche pas de faire preuve d’esprit critique, à l’occasion :

— Dieu s’est trompé, disent-ils, quand il a réparti les années de vie entre les êtres vivants ! Et une telle erreur, c’est grave pour un Dieu !

Voici comment ils racontent l’événement.

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; seules les ténèbres l’emplissaient. Dieu créa alors les étoiles pour éclairer la terre et il s’interrogea : combien d’années allait-il les faire vivre dans l’immensité du ciel ?

Après avoir réfléchi, Dieu inscrivit sur son grand registre de comptes :

« Étoiles : des millions d’aimées ! »

Puis il créa les mers, les océans, les fleuves et sur son registre il mit :

« Mers : des millions d’années ! »

Ensuite il créa la verdure, les arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce.

« Arbres : des décennies, voire des siècles… », écrivit Dieu.

Enfin, quand tout fut prêt pour accueillir l’homme, but ultime de la Création, Dieu fit les êtres vivants : les animaux, les humains.

Mais combien d’années de vie allait-il leur octroyer ? Dans le grand registre des comptes, Dieu marqua :

« Êtres vivants : trente ans ! »

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