Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 437
Membres
1 006 293

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-18T22:31:30+01:00

Lorsqu’il y parvint, Psyché était au bain. Assise sur le sable, elle lavait ses longs cheveux à la frange des vagues. Un sourire mutin éclairait son visage, et le vent, plaquant sur son corps sa tunique mouillée, laissait deviner la perfection de ses formes.

Éros en fut littéralement ébloui. Et lui qui, d’ordinaire, suscitait la passion mais ne l’éprouvait point, sentit, pour la première fois, son âme s’embraser. La violence de son désir fut telle que, faisant fi des ordres maternels, il retourna contre lui-même sa propre flèche avant d’en transpercer le flanc de la jeune fille.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-18T22:30:27+01:00

EN CE TEMPS-LÀ, les dieux se mêlaient aux hommes, et les rumeurs de leurs passions tumultueuses troublaient souvent l’azur méditerranéen, d’Athènes-la-blanche jusqu’aux rives crétoises. Alors, dans les palais et les chaumières, tremblaient les mortels, car, non contents de s’unir à eux – avec ou sans leur consentement –, les hôtes de l’Olympe en faisaient les otages de leurs caprices, de leurs rivalités et de leurs jalousies. Combien d’innocents payèrent de leur vie le fait de plaire à l’un de ces potentats divins ! Et combien y perdirent, non seulement la liberté, mais jusqu’à la simple apparence humaine !

Or, c’est de jalousie qu’il est question dans l’histoire qui va suivre. Mais chut ! n’anticipons pas.

Le roi Thaos avait trois filles, réputées pour leur charme. La plus jeune, surtout, prénommée Psyché, surpassait ses aînées par la délicatesse du teint, la douceur du regard et la grâce de la démarche. L’on ne pouvait la voir sans la désirer, si bien que les prétendants affluaient à la cour. Mais elle n’en avait cure et préférait, aux sombres plaisirs de l’amour, les naïves distractions de l’enfance. Aussi, tournant le dos aux déclarations enflammées, occupait-elle son temps à jouer avec ses sœurs, à filer la laine et à courir pieds nus dans l’écume de la mer.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-18T22:30:09+01:00

Tandis que, pour l’amour d’un autre, la petite princesse liait sa destinée à celle d’un être haï, sa pâleur frappa l’assistance. Elle semblait près de défaillir et vacillait sur ses jambes au point qu’il fallut, à plusieurs reprises, la soutenir.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-18T22:29:36+01:00

— Ô Cîva, soupirait Chandra en se tordant les mains, aie pitié de moi ! Vois à quel funeste avenir je suis promise, moi qui n’ai pas seize ans ! Mon futur époux est vieux, plus laid qu’un démon et tout aussi féroce. Ne dit-on pas de lui que, pour avoir eu le sommeil troublé par le cri d’un paon, il fit trancher le cou de l’oiseleur et de ses sept enfants ? Et le bruit ne court-il pas que les fleuves sont rouges, en son royaume, tant ils sont gorgés du sang de ses victimes ? Il affame son peuple, l’opprime de mille manières ; seul son bourreau est gros et gras, car il mange à sa table, afin d’être toujours prêt à exécuter ses basses œuvres. Ô Cîva, toi dont la bonté illumine la terre, ne laisse pas ce tyran flétrir ma jeunesse…

Ainsi parlait la malheureuse princesse tandis que peu à peu pâlissaient les étoiles.

— Moi qui n’ai qu’un désir, un seul, aimer de toute mon âme, l’on me jette en pâture à un barbon sanguinaire ! disait-elle encore. Pourquoi me condamner à servir, ma vie durant, cet être abject, quand tant de jeunes gens dignes d’amour peuplent le monde ? Ah, pauvre de moi, mourrai-je donc sans avoir jamais senti battre mon cœur ?

Et, à cette pensée, ses pleurs redoublaient, jaillissant de ses yeux tels les torrents à la saison des pluies.

Or, il advint que Cîva l’entendit. À l’instant même, sous l’impulsion divine, un adolescent nommé Ramesh escaladait le mur du jardin. Traqué pour quelque menu larcin – car il vivait de rapines –, il tentait, par ce biais, d’échapper à ses poursuivants.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2015-11-18T22:28:57+01:00

JADIS, LORSQUE LE MONDE n’était pas encore monde ou si peu, vivait sur cette terre un homme nommé Moi. Le Grand Ordonnateur des choses d’ici-bas l’avait placé là, un peu par hasard, au milieu des arbres et des animaux, puis s’en était allé vaquer ailleurs.

Lors, abandonné à son triste sort, Moi s’ennuyait. Au point que chaque jour lui semblait comporter non pas vingt-quatre heures, mais bien davantage. Chaque minute, pour lui, était comme un an, chaque année comme un siècle, de sorte qu’encore dans la fleur de l’âge, il se sentait déjà plus âgé qu’un vieillard.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode