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ALEXANDRE n’avait jamais pardonné à Bessus le meurtre de Darius, et il désirait plus que tout lui faire expier son crime. Aussi, bien que son principal ennemi fût mort, et qu’il fût devenu lui-même maître de tout l’Empire perse, il n’en continua pas moins sa marche vers la Bactriane où, lui disait-on, s’était réfugié Bessus. Il dut toutefois, avant d’aller plus loin, réprimer une conjuration formée parmi ses propres officiers, dont certains étaient las de poursuivre éternellement des conquêtes dont ils n’avaient pas le temps de jouir.

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PENDANT que Darius se livrait à ces préparatifs, Alexandre poursuivait sa marche vers le Sud, et était en train de traverser la Cilicie. Il parvint sur les bords d’un fleuve appelé Cydnus. Or, c’était le plein été, et il faisait très chaud. Et de tous les pays du monde, la Cilicie est le plus chaud lorsque le soleil est dans toute sa force. Et le hasard voulut que le roi arrivât sur les bords du fleuve à l’heure de midi. L’eau était limpide, fraîche ; le roi était couvert de sueur et de poussière, car il faisait ordinairement la route à pied, pour donner l’exemple à ses soldats.

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JUSQUE-LÀ, tous les généraux envoyés par Darius à la rencontre d’Alexandre s’étaient fait battre les uns après les autres. Les uns avaient trahi, les autres avaient fui. Le roi était furieux ; il estimait que ses subordonnés avaient manqué de courage et que, de toute façon, aucun n’avait su mériter l’aide des dieux. Il décida donc de se mettre en campagne lui-même. Pour cela, il commença par rassembler une armée digne de sa puissance, qui était immense.

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ALEXANDRE avait donc pris pied sur la terre d’Asie, mais il était loin d’avoir remporté la victoire. Sans doute avait-il déjà occupé plusieurs provinces, mais ses succès n’avaient pas entamé les forces du roi et, dans l’armée, il y avait plus d’un soldat pour hocher la tête d’un air entendu lorsque l’on disait que la phalange macédonienne ne ferait qu’une bouchée des troupes perses. En somme, tout ce qui s’était passé jusque-là n’était qu’escarmouches et le sort de la guerre était loin d’être joué.

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AU printemps de l’année qui suivit l’assemblée de Corinthe, Alexandre fit ses préparatifs pour passer en Asie et conquérir le royaume des Perses. Naturellement, un tel départ fut entouré de prodiges. On en signalait dans tous les grands sanctuaires de la Grèce. Tous n’ont pas laissé de souvenirs. Deux, seulement, sont venus jusqu’à nous.

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LORSQUE Philippe mourut, Alexandre avait vingt ans. La Grèce n’était alors que très imparfaitement soumise et bien des cités demeuraient libres. Les peuples barbares voisins de la Macédoine pensèrent, de leur côté, que le moment était venu de se libérer du joug macédonien et, de tous côtés, ce ne furent que révoltes et menaces de guerre. Les conseillers d’Alexandre étaient d’avis de temporiser ; à leurs yeux, les Barbares étaient de beaucoup les plus dangereux ; c’était contre eux, pensaient-ils, qu’il fallait tourner d’abord leurs forces, et renoncer, pour le moment, à exercer la suprématie en Grèce.

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Dès ses premières années, Alexandre se révéla particulièrement terrible – ce qui n’était pas fort étonnant, car, étant le fils du roi, il fut abominablement gâté par tout le monde. Mais chacun voulait voir dans ses polissonneries la marque de son origine divine et on le considérait avec respect. Il courait avec les enfants du pays, les entraînait à mille aventures et, naturellement, c’était toujours lui le chef. À mener cette vie, son orgueil se développa.

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Or, un jour où Philippe, engagé dans une guerre contre les Béotiens, venait de prendre la ville de Potidée, il arriva que trois messagers, haletants, vinrent lui annoncer à la fois trois grandes nouvelles : son général, Parménion, avait remporté une victoire décisive sur le peuple des Illyriens – des montagnards belliqueux dont les incursions en Macédoine étaient redoutables ; ses chevaux avaient gagné la course des chars aux Jeux Olympiques, et, enfin, il lui était né un fils. Trois grandes nouvelles à la fois, et la dernière ne fit pas le moins plaisir au roi. Aussitôt, toute affaire cessante, il consulta ses devins. Ils lui prédirent qu’un fils né dans de telles conditions ne pouvait qu’être à son tour un grand roi. Ce que Philippe crut bien volontiers, et il décida que ce fils, promis à une grande destinée, s’appellerait Alexandre, c’est-à-dire, à peu près, « le Vainqueur des Héros ».

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Or, en ce temps-là, les Grecs estimaient par-dessus tout deux sortes de supériorité : l’habileté à parler en public et les victoires dans les Jeux. Philippe était un assez bon orateur ; et, chaque fois que des ambassadeurs venaient à sa cour, envoyés par quelque cité grecque, il leur faisait de beaux discours, que tout le monde admirait.

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LE roi Philippe de Macédoine, mécontent de régner sur des montagnards à demi sauvages, et voyant que les villes grecques, à force de discorde, étaient tombées dans un état de faiblesse extrême, entreprit de soumettre la Grèce. Toutefois, il ne voulut pas la conquérir par la force ; il jugea plus habile de se ménager, dans toutes les cités, un parti qui lui serait dévoué, et, pour cela, il entreprit d’accroître partout son prestige.

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