Conversations entre amis

Ancré dans le réel. Et pourtant j'étais loin de mon réel à moi.

Des personnages d'une précision sans égal, proche d'une analyse psychologique. Même sort pour les dynamiques entre eux.

Je ne sais que dire à part que ce livre est honnête, réel, curieux.

Une ambiguïté qui titillait ma curiosité à chaque chapitre.

Apologie de l’adultère.

J'ai adoré Normal People et j'avais hâte de retrouver la plume brute et poétique de Sally Rooney mais le thème central de ce roman m'a beaucoup déplu. J'ai trouvé les personnages soit insipides soit carrément insupportables. La morale est douteuse et l'histoire ne va pas vraiment de l'avant surtout quand on lit la fin. De plus, il est important de préciser que ce livre possède des TW tels que l'automutilation.

Je crois que j'ai bien aimé ? Sally Rooney a un talent pour écrire des personnages que je ne supporte pas, mais dont j'ai envie de connaître la vie. C'est un bon roman tranche de vie, qui définit les relations entre individus de manière très humaine et crédible ; malgré le fait qu'ils soient tous plus toxiques les uns que les autres. Le personnage de Frances est insupportable, mais ça ne m'a pas empêché de finir le livre. Je lui trouve une bonne conclusion, on espère que les personnages vont vers le bonheur après la fin du livre...

Un très bon roman qui illustre à merveille le sujet complexe des relations amoureuses à travers 4 personnes qui vont entamer quelque peu malgré eux une relation polyamoureuse. On découvre dans le livre des personnages aux psychologies complexe, qui testent les limites séparant amour et amitié. On retrouve un personnage principal torturé qui rappelle sans aucun doute celui de Normal people. Je ne suis d'ailleurs pas très à l'aise avec les héros de Sally Rooney qui me paraissent souvent cyniques et durs.

Une très bonne lecture cependant, que je recommande.

Cette critique intervient un an et demi après ma lecture de “Normal People”, deuxième roman de Sally Rooney, acclamé à juste titre par les critiques.

C’est donc avec de solides attentes et beaucoup d’envie que je me suis intéressé à “Conversations entre amis”, le tout premier roman de l’auteure, récemment porté à l’écran dans une série que j’ai trouvée mitigée, pour ne pas dire décevante.

Après quelques pages de lecture, on retrouve le style froidement ciselé de Sally Rooney et les thèmes de son deuxième roman : l’amour à l’ère des millenials, la difficulté à communiquer et à trouver sa place dans la société. Sauf que le couple dans sa forme traditionnel dans “Normal People” est ici remplacé par un quatuor qui découvre et expérimente le polyamour.

On suit notamment Frances, jeune irlandaise de vingt-et-un ans, bisexuelle, étudiante et poétesse à ses heures perdues, qui s’éprend de Nick, un acteur et homme marié, de dix ans son ainé. Gravite autour d’eux Bobby, l’ex-copine de Frances et son opposée en termes de tempérament, et Mélissa, écrivaine à succès et femme de Nick. La force de Sally Rooney est d’ancrer ses personnages dans une histoire ultra ordinaire : Mélissa et Nick rencontrent Frances et Bobby à l’occasion d’une performance poétique.

L’histoire est narrée par Frances, dont la pensée et les réflexions nous sont constamment exposées. L’écriture retranscrit bien sa façon d’être : dans l’observation de l’autre et dans l’analyse de ses sentiments et de son rapport au monde. Elle se cherche, réfléchit, rêvasse, découvre et avance sur le fil ténu de la vie.

D’emblée, l’auteure établit une scission claire entre ses personnages avec d’un côté les introvertis et de l’autre, les extravertis. Bobby et Mélissa sont plutôt extraverties, avec une aisance à communiquer et à dévoiler leurs sentiments. Le courant passe immédiatement et elles vont vite s’adopter. Entre Frances et Nick, c’est moins évident et c’est en échangeant des emails et en s’adonnant à un véritable jeu de séduction, qu’ils vont peu à peu apprendre à se connaître et à s’aimer. Mais le virtuel, s’il efface les frontières de la timidité et ouvre le champ des possibles, a lui aussi ses déconvenues évidentes dont tout le monde a déjà fait l’expérience.

Le polyamour et l’infidélité, le rejet des étiquettes et des barrières amoureuses, la découverte d’une maladie, les conflits parents-enfants, le féminisme, le capitalisme et l’alcoolisme sont autant de thèmes et de sujets qui s’entremêlent avec plus ou moins de réussite dans ce roman. Le problème majeur réside dans le fait que tous ces thèmes choisis et développés par l’auteure sont autant de tremplins et de portes pour faire avancer son récit et évoluer ses personnages.

Et c’est là que le bât blesse, Sally Rooney ne fait pas suffisamment grandir ses personnages et ne leur insuffle pas la profondeur qu’ils mériteraient. Tout au long du roman, Frances reste Frances et Nick reste Nick, et c’est assez frustrant. Désir, jalousie, non-dit et désarroi s’alternent et se mélangent sans grande surprise dans ce cocktail qui reprend beaucoup des codes du triangle amoureux, twisté à la sauce millenials. Que ce soit voulu ou non, il manque cette dimension du roman d’apprentissage qui aurait pu rendre ce roman aussi exceptionnel que “Normal People”. Poser les questions, c’est bien, tenter d’y répondre, c’est mieux.

Brillant par la pluralité des thèmes traités, “Conversations entre amis” est un roman frais, sans gravité, qui ne fait pas de vagues. C’est une suite d’instantanés, vaporeux et agréables à lire, où s’invitent les aléas du passage à l’âge adulte et des relations amoureuses. Sally Rooney aurait pu épaissir le trait, ajouter de la complexité, offrir une vraie trajectoire à ses personnages. Au lieu de ça, elle est comme le peintre : elle se contente de faire un arrêt sur image d'une génération désabusée, hyper connectée et qui bouscule maladroitement les relations sociales et amoureuses. Ce qui n’est peut-être déjà pas si mal, pour un premier roman écrit en trois mois ?

Cette lecture peut divertir, je le crois, bien que cela n'a pas été mon cas. A part cela, elle n'apporte pas grand chose. Je ne me suis pas attachée aux personnages et ne ressentais aucune émotion à propos de ce qui leur arrivait. C'est un livre assez court et pourtant j'ai mis un peu de temps à le lire à cause de l'ennui que me procurait ce récit. Mais je pense surtout ne pas être le public ciblé car les férus de contemporains young adults aimeront sûrement.

Je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi j'ai adoré ce livre...

La série hbo Conversations with friends est sortie récemment, c’était une bombe et comme je ne vous ai jamais parlé du livre, here I am 🐳

C'est la même autrice que Normal People, et également en partie les même réalisateurs et scénaristes. Ça ne pouvait que bien se passer.

On ne dit pas souvent ça sur la passerelle livre-à-écran, mais pour les deux oeuvres de Sally, j'ai beaucoup aimé les livres mais j'ai adoré les séries.

Les histoires sont respectées à la lettre, et les rares changements sont une plus-value 👍

Les personnages de Sally Rooney débordent de réalisme par leurs défauts et leurs démons, et la série a su donner un visuel idéal et fidèle à ce qu'on lit. Les images sont si simples et pourtant si belles. Les acteurs sont les personnages.

Même si le manque de communication entre les personnages fait parfois vriller, ce qui est ironique au vu du titre du livre, l’écriture évidente de Sally vous a ensorcelé et c’est presque avec voyeurisme qu’on veut connaître la suite de ces GENS.

Comme Normal people, c'est à lire et regarder quand même avec du recul et en connaissance de cause des trigger warnings (mentionnés au début du post), d'autant plus que les personnages n’évoluent pas beaucoup. Personnellement je ne leur fais pas confiance pour la suite de leur vie 😁 Mais voila on assiste a une tranche de celle-ci de façon très contemplative et ça semble si vrai.

Une histoire simple mais qui marque pour les émotions transmises et ses personnages.

J’au eu beaucoup de mal. Sans doute parce que aucun des personnages n’est attachant à mes yeux. Que ça soit Francess, Nick ou Bobby. Tous mes tapent sur les nerfs.

Sans doute parce que je trouve les relations entre eux assez tordus..

Un bon moment de lecture. Le manque de communication entre les personnages m'a fait m'arracher les cheveux de temps en temps mais ça entretenait le suspens.