Commentaires de livres faits par CookieMama
Extraits de livres par CookieMama
Commentaires de livres appréciés par CookieMama
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"It appears you are in severe shock from the accident. Your brain and nerves are functioning normally.
- So? Then why is my face... Why does my face look like this?
- I can't be certain, but if it's not due to an external cause, it's likely a symptom of shock.
- Is it curable? What kind of disease is this?
- It's my first time to actually see a patient who has this... I've only read about this in papers, but after a severe psychological trauma, some patients have exhibited the same symptoms. No matter how much you laugh or cry, you can't even shed a single tear, and your expression is motionless and dull. It's called Pokerface Syndrome."
Les philosophes démocrates n'ont pas pour objet, en affirmant l'égalité, de prouver la roture de l'homme ; mais sa divinité. La Déclaration des droits de l'homme est une sublime lettre de noblesse.
L'élévation des multitudes à la dignité de nations, l'élévation des nations à la dignité d'humanité ; tel est le programme immédiat de la civilisation.
Or, pour réaliser ce programme, la première condition c'est l'abolition de tous les esclavages. La misère en est un.
Supprimer la Misère, quel but splendide pour l'unanimité !
Nous l'avons dit, en supprimant l'ignorance.
Plus de ténébreux, plus de misérables.
Il n'y a pas de cécité sociale ; il n'y a que la nuit.
Comment supprimer l'ignorance ? par le moyen le plus simple, le plus élémentaire, le plus pratique, devant lequel on recule, comme devant toutes les évidences, mais auquel on arrivera. Par l'enseignement gratuit et obligatoire.
Kiyoaki se plaisait à aller en voiture, surtout quand tel ou tel souci l’assaillait. Car les cahots le jetaient hors du rythme régulier, tenace de ses ennuis. Les queues qui s’arquaient aux croupes dénudées proches de la voiture, les crinières qui flottaient furieuses dans le vent, la salive tombant en ruban luisant des dents grinçantes – il lui plaisait de goûter le contraste entre cette force brutale des animaux et les élégantes décorations intérieures du véhicule.
- Disparu en mer.
- Alors il est pas ici, dans une tombe ?
- Non.
- Il a été mangé par les poissons ?
- Sûrement.
- Le fabricant, il dirait que le temps l'a enseveli.
- Tu connais ce mot-là, toi, enseveli ?
- Bien obligé. Dans un cimetière, bien obligé.
I'm still not pretty, but who cares? I'm happy with how things are now! And that's all that matters!
Ce fut un... Je ne saurais, ma foi, préciser le jour où Pétrovitch apporta enfin le manteau. Akaki Akakiévitch n'en connut sans doute point de plus solennel au cours de son existence. C'était un matin, avant le départ pour le ministère, et le vêtement n'aurait pu arriver plus à propos, car les froids déjà vifs menaçaient de devenir rigoureux. Pétrovitch apporta le manteau lui-même, ainsi qu'il se doit quand on est un bon tailleur. Jamais encore Akaki Akakiévitch n'avait vu à personne une mine si imposante. Pétrovitch semblait pleinement convaincu qu'il avait accompli son grand œuvre et marqué d'un coup tout l'abîme qui sépare un tailleur d'un rapetasseur. Il tira le manteau du mouchoir qui l'enveloppait, et comme ledit mouchoir venait tout droit de chez la blanchisseuse, il eut soin de le plier et de le mettre dans sa poche pour s'en servir à l'occasion. Il couva un moment son chef-d'œuvre d'un regard orgueilleux, et le tenant à bout de bras, il le jeta fort adroitement sur les épaules de son client ; puis, après l'avoir bien tendu par-derrière, il en drapa à la cavalière Akaki Akakiévitch. Vu son âge, celui-ci désira passer les manches. Pétrovitch y consentit et cette nouvelle épreuve réussit à merveille. Bref, le manteau allait à la perfection et n'avait besoin d'aucune retouche. Pétrovitch en profita pour déclarer que s'il avait demandé un prix aussi bas, c'était par égard pour une vieille pratique, et aussi parce qu'il travaillait en chambre dans une rue à l'écart. Un tailleur de la Perspective aurait certainement exigé soixante-quinze roubles, rien que pour la façon. Akaki Akakiévitch ne releva pas le propos, tant les fortes sommes dont Pétrovitch aimait à éblouir ses clients lui faisaient peur. Il le paya, le remercia et partit sans plus tarder pour le ministère, revêtu de son manteau neuf. Pétrovitch descendit l'escalier à sa suite, et, une fois dehors, s'arrêta pour contempler de loin son chef-d'œuvre ; puis, enfilant une venelle, il déboucha dans la rue, quelques pas en avant d'Akaki Akakiévitch, afin d'admirer encore - de face cette fois - le fameux manteau.
Cet essai développe une idée simple: dans notre société de plus en plus organisée par le temps des études, les loisirs, la télévision, les vacances, les temps libres, la retraite..., nos modes de vie, nos attentes individuelles, nos rêves privés sont devenus de grands transformateurs sociaux et territoriaux. Hier, c'était d'abord l'emploi, le métier, qui déterminait les lieux et les liens. Aujourd'hui la société a deux maîtres: le travail bien sûr, mais aussi, à part quasi égale, le temps de non-travail. Ces deux maîtres luttent, s'associent, s'opposent pour construire la société, favoriser les productivités, produire la richesse, modifier les codes et les normes, définir les espérances et les exclusions, favoriser telle ou telle région, telle ou telle cité.
Le changement de la société a ainsi un double moteur. Nous verrons que si l'un pèse plus en légitimité et en création de puissance, l'autre compte davantage en temps et en pouvoir aménageur. L'économiste Laurent Davezies dit que "l'étonnant rééquilibrage du développement territorial [...] reflète moins l'existence de forces autonomes de développement régional qu'une intégration socio-économique des territoires français et une dépendance massive et croissante des plus résidentiels vis-à-vis des plus productifs". Autrement dit, l'économie productive et les modes de vie jouent en duo pour transformer la France et la réorganiser.
Notre société contemporaine entretient des relations très contradictoires avec la manipulation. D'un côté, celle-ci est présentée comme une activité immorale : elle serait la manifestation d'une dimension dégradante de l'activité humaine et de la vie en société. Manipuler, ce n'est pas bien, et être manipulé fait mal (les victimes malheureuses de ces pratiques "perverses" en sortent généralement déshonorées et honteuses).
Mais sur un autre plan - beaucoup plus large celui-là -, la manipulation est partout ! A telle enseigne qu'aucun secteur de l'activité humaine ne semble échapper à ses bras tentaculaires : au travail, dans les relations sociales et familiales, dans la vie de couple, les médias, la vente, le marketing, la publicité, le management, les finances, la politique, tout le monde manipule tout le temps tout le monde... ou presque. Et tant pis pour ceux qui ignorent tout des arcanes de l'influence : au final, ce sont eux qui paieront l'addition !
Cet ouvrage propose de changer la donne : puisque la manipulation semble faire partie de la vie moderne, pourquoi la réserver à un public d'initiés ? Pourquoi laisser autrui tirer les ficelles qui nous animent ? Pourquoi ne pas participer nous aussi à cette activité, pour faire agir les autres dans le sens que nous souhaitons, qui que nous soyons et à quelque échelon social de la vie sociale que nous nous trouvions ?
Finissons-en, voulez-vous, avec certaines croyances largement répandues, et regardons les choses en face sans céder aux sirènes d'un idéalisme inhumain : contrairement aux idées reçues, la manipulation n'est pas l'apanage marginal de quelques individus hautement destructeurs relevant d'atteintes pathologiques graves. Les manipulateurs sont la plupart du temps des gens parfaitement sains de corps et d'esprit, des gens comme vous et moi, qui utilisent - de façon consciente ou non - des subterfuges et des ressorts affectifs pour obtenir des autres qu'ils agissent sans réfléchir.
Néanmoins, si certaines personnes maîtrisent l'art de la manipulation de façon naturelle, d'autres ont besoin d'un peu de travail et de réflexion pour l'acquérir. Ce livre a été écrit pour elles...
Il faut savoir que les manipulateurs les plus habiles agissent avec une telle dextérité qu'ils ne sont jamais découverts. Les personnes manipulées ne font donc preuve d'aucune animosité envers eux. Tout au contraire, elles gardent le sentiment d'avoir agi en toute conscience, de leur plein gré et dans droite ligne de leurs valeurs et de leurs croyances. Etonnant n'est-ce pas ?
Alors sans doute les plus mauvais manipulateurs sont-ils également les plus malhabiles. Et peut-être devrions-nous tous développer nos connaissances dans la pratique de l'"influence conditionnée" pour nous placer sur un pied d'égalité... Nous éviterions, par la même occasion, les effets dévastateurs des manipulations ratées, car ce sont assurément les plus douloureuses.
Cet ouvrage a été conçu sous forme d'exercices pour vous guider pas à pas et de façon ludique dans la découverte de la manipulation. Il est construit selon un développement graduel. C'est pourquoi je vous invite à l'utiliser en commençant par le début et en respectant les différents jalons et conseils. Le but du jeu n'est pas de brûler les étapes, mais bien d'acquérir de nouvelles connaissances et de nouveaux savoir-faire. Vous pourrez ainsi :
- vous situer par rapport aux notions abordées ;
- acquérir de nouvelles compéténces relationnelles ;
- utiliser cette didactique dans votre vie de tous les jours.
Agréables travaux !
Kei : Oui, en effet... Tu as drôlement grandis, dis donc. Lorsque je vous ai vus dans le couloir, j'ai tout de suite compris que vous sortiez ensemble. Yui, es-tu amoureuse de Kazuhiko ?
Yui : Hein ? Euh... Oui...
Kei : Es-tu prête à être la petite amie d'une star ?
Yui : Oui... Tout le monde accepté notre liaison !
Kei : Es-tu prête à te sacrifier pour protéger Kazuhiko ?
Yui : Oui ! Bien sûr !!
Kei : Hum... Je vois... Dans ce cas, c'est perdu d'avance. Tu es un fille trop gentille pour lui. Ca ne pourra pas marcher entre vous.
I liked flowers.
I liked trees.
I liked mountains.
I liked glaciers.
Cet ouvrage s'adresse au lycéen ou à l'étudiant qui aborde l'étude de l'économie, comme à tout citoyen qui veut simplement mieux comprendre les mécanismes économiques et la façon dont les économistes analysent ces derniers. La lecture de ce livre ne suppose aucune connaissance préalable du langage ou des techniques de l'analyse économique. En revanche, elle suppose que le lecteur accepte d'oublier sa façon habituelle de raisonner et d'envisager le monde qui l'entoure pour adopter le point de vue particulier de l'économiste, ou plutôt des économistes, car, nous le verrons, il existe diverses manières de "faire l'économie".
we'd be giving up
our dignity, Grace,' she says.
'And I won't let us lose that.'
But what's the point in saving your pride
when you've given up everything else?
That's what I want to know.
But ugly?
Come on.
Give us a break.
"We're fine for now," he said. "I'm waiting for my sister to come back."
"I'm not a waitress," I said. "It's me."
"I'm sorry?"
Stephen was sitting in his police uniform sweater, the dark material matching in his hair. He was facing the back of the restaurant and was watchful, like he was waiting for something or someone to emerge from a door in the back.
"Stephen?" I said, but I didn't say it very loudly. The quiet of the place was too overwhelming. I felt like if I called out, the walls might come down. He didn't look over.
- Kakeru !! J'ai un truc à te donner. Mais... Je ne l'ai pas sur moi... Désolée. Mais je vais le chercher tout de suite ! Tu peux m'attendre un peu ?
- Non, j'ai pas le temps. Laisse tomber... J'y vais.
- Attends ! J'ai besoin de te parler maintenant ! Je ne voudrais pas ensuite le regretter.
*J'ignore quels mots lui adresser... Comment je dois m'y prendre pour lui esquisser un sourire... Mais j'ai des choses à lui dire.*
- Kakeru... Tu m'évites en ce moment, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- Parce que je t'ai blessée le soir du nouvel an.
[…]
- « Ce n'est pas grave, je croyais que c'était moi qui t'avais blessé. À vrai dire, je suis triste de ne plus discuter avec toi, Kakeru. Peu importe le sujet, même un sujet délicat... Je veux parler avec toi, Kakeru, même si on se dispute. Désolée, c'était ma faute. Désolée Kakeru. »
- Ce n'est pas ta faute Naho. C'est moi qui suis trop faible. J'ai du mal à affronter la réalité en face. J'avais peur de te blesser, et que tu me détestes... J'ai donc évité de me rapprocher de toi. Pardon de t'avoir rejetée. Je voulais goûter tes chocolats. Et quand tu m'as demandé de rentrer avec toi, ça m'a fait très plaisir. Tu t'adresses à moi encore et encore... Cela me fait vraiment du bien. En vérité, je veux rester avec toi, Naho.
*Moi aussi... Je te tournais le dos depuis trop longtemps*
- Kakeru ! Euh... Et... Et si on...
*Inconsciemment, je me disais que le futur pouvait changer et que les indications de ma lettre finiraient par ne plus concorder avec la réalité. Inconsciemment j'avais encore peur. Je craignais un futur hasardeux*
- Si on... Sortait ensemble ? Je... Je ne sais rien de toi, je faisait simplement semblant de te connaître. C'est pour ça que je veux savoir ce qui te plaît, ce qui te fait du bien. Je veux savoir quels mots te feraient plaisir... Tout ! Je veux rester à tes côtés pour te soutenir.
- Mais... Je t'avais dit que je ne sortais avec personne
- Mais... Tu m'avais dit qu'on sortirait ensemble, si je voulais.
- Je ne peux pas te rendre heureuse.
- Je suis heureuse si tu l'es aussi.
- Il se peut je te mente ou t'évite encore...
- Ça ne fait rien.
- Mais...
- Tu peux me parler franchement... Et de tout !
- Je... Je me déteste. Je n'arrive pas à me pardonner. Quelques fois... J'aimerais tout laisser tomber, tout, même toi. Je perds toute raison de vivre mais je me dis qu'il faut se battre. Je voudrais être plus fort... Je voudrais être... Heureux.
- D'accord... Soyons heureux ! Et c'est moi qui te rendrai heureux, Kakeru. Je suis déjà heureuse que tu existes. Vivons ensemble dans ce monde, Kakeru.
- D'accord...
*Pour moi, Kakeru était très fragile. Et j'avais peur de le briser encore plus si je l'approchais.*
- Naho... Donne-moi tes chocolats. Ceux que tu caches dans ton dos.
- Mais... La boîte est toute abîmée...
- Ce n'est pas grave, je te remercie.
*Parce que... Kakeru est quelqu'un de précieux pour moi.*
- Tu peux le prendre, dit-il à voix basse. Pour écouter le reste de la cassette.
- Je ne veux pas le casser.
- Tu ne vas pas le casser.
- Je ne veux pas vider toutes les piles.
- Je m'en fous des piles.
Lumière
Où il fait toujours noir où il n’y a jamais d’air
Et l’hiver comme l’été là c’est toujours l’hiver
Elle était dans l’escalier
Lui à côté d’elle elle à côté de lui
C’était la nuit
Ça sentait le soufre
Car on avait tué des punaises dans l’après-midi
Et elle lui disait
Ici il fait noir
n n’y a pas d’air
L’hiver comme l’été c’est toujours l’hiver
Le soleil du bon
Dieu ne brilT pas de notr’ côté
Il a bien trop à faire dans les riches quartiers
Serre-moi dans tes bras
Embrasse-moi
Embrasse-moi longtemps
Embrasse-moi
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c’est maintenant
Ici on crèv de tout
De chaud de froid
On gèle on étouffe
On n’a pas d’air
Si tu cessais de m’embrasser
Il me semble que j’ mourrais étouffée
T’as quinze ans j’ai quinze ans
A nous deux on a trente
A trente ans on n’est plus des enfants
On a bien l’âge de travailler
On a bien celui de s’embrasser
Plus tard il sera trop tard
Notre vie c’est maintenant
Embrasse-moi !