Corto Maltese, Tome 8 : La Maison dorée de Samarkand

Ça me fait mal au cœur de mettre un classique de la BD dans ma liste je n'ai pas aimé, mais j'ai vraiment dû me forcer pour réussir à en venir à bout.

J'ai d'abord eu du mal avec le dessin que je trouve inégal et brouillon. Le traitement des ombres m'a vraiment dérangé, ce qui est plutôt une mauvaise chose dans une oeuvre en noir et blanc. Les personnages sont caricaturés au possible (aussi bien par le dessin que par leurs caractères), et comme ils changent de camp comme de chemise, je n'ai pu m'attacher à aucun d'eux (à part Corto, le seul qui ait des traits correctes et qui reste fidèle à lui même du début à la fin).

Ensuite je n'ai rien compris à l'histoire. La ligne directrice c'est que Corto recherche un trésor, mais il se retrouve pendant tout le tome trimbalé d'un bout à l'autre de la Turquie, on le mêle à des conflits politiques ou religieux, il rencontre des gens qui sont tantôt des alliés, tantôt des ennemis, ... j'ai rien compris. Et puis cette idée du sosie de Corto aurait pu être bonne si elle avait été exploitée, là elle ne sert à rien.

Pour finir, il y a beaucoup de références à des événements ou des personnages apparus dans les tomes précédents. Moi qui ne les ai pas lus j'étais très souvent perdue. Cette série doit se lire dans l'ordre ? Si c'est le cas ça pourrait expliquer pourquoi j'ai trouvé ce tome aussi incohérent.

Un grand roman dessiné en noir et blanc. Corto retrouve son ami Raspoutine et ensemble ils partent à la recherche d'un trésor imaginaire comme souvent pour ces deux héros romantiques. Corto ou plutôt Raspoutine va croisé le double de Corto. Comme souvent les personnages secondaires sont attachants.