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— Ah ! Le petit Sasha. Voulez-vous un petit-déjeuner ? proposa Marco.
— Avec plaisir.Il s’assit et laissa son hôte lui servir des œufs, des toasts et des saucisses épicées. Il lui versa également du café et était sur le point de lui préparer un bol de fruits rouges à la crème quand Sasha leva la main en riant.
— Merci, ça ira comme ça. J’ai l’intention d’aller nager aujourd’hui. Si je mange tout ça, je vais directement couler au fond du lac.
Harrison et Marco se mirent à rire tandis que Sasha entamait son petit-déjeuner
Afficher en entierC’était le cas à partir de la mi-avril, et l’odeur était de plus en plus forte à mesure que le printemps se transformait en été. Sasha préféra rester debout plutôt que de finir écrasé dans le coin d’un banc, surplombé par un million de personnes avec leurs sacs, leurs odeurs et leurs conversations. Même debout, il n’en fut pas moins pressé pour autant : le métro à l’heure de pointe était l’équivalent humain d’un paquet de saucisses
Afficher en entier- Tu viens avec papa dans les Hamptons, n'est-ce pas, mon petit amour ?
Lancelot se mit à ronronner et se tortiller dans les bras de Sasha. Mateo grogna.
- Tu veux vraiment emmener un chaton au château Kingsley ? Cet endroit est impeccable, sans le moindre grain de poussière nulle part. J'ai vu des photos dans l'Architectural Digest.
- Et toi et moi savons très bien à quel point les photos des magazines sont réalistes, répondit-il en lançant à Mateo un regard entendu.
Si quelqu'un savait que la perfection n'existait pas, c'était bien Mateo.
- En plus, poursuivit-il, c'est le Manoir Kingsley, et non pas le Château Kingsley. Ne rends pas les choses pires qu'elles ne le sont déjà.
Sasha leva les yeux au ciel.
- Sérieusement, qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez ses ancêtres ? Qui donne son propre nom à sa maison ?
- Qui donne un nom à sa maison, point. Ah, quel ego ont ces gens, répliqua Mateo.
Afficher en entier— Excusez-moi, marmonna-t-il en s’attendant à un Regardez où vous allez hautain – réponse habituelle en pareilles circonstances – mais rien de la sorte.
— Pas de problème, ce n’est rien.
Ce type avait une belle voix et… un visage encore plus beau !
— Attendez une minute : on se connaît ?
Sasha se recula pour mieux le regarder.
— Je ne crois pas ?
Il rencontrait tellement de monde au bureau qu’il aurait très bien pu l’oublier.
— J’ai l’impression de vous voir régulièrement. Vous n’allez pas au Therapy parfois ?
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