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Je regarde l'automne humilier mes jardins, et l'hiver les déposséder. Je regarde le printemps me ridiculiser avec ses tours de passe-passe, et l'été me terrasser avec ses canicules. Puis, de nouveau l'automne, l'hiver, le printemps...
Misère ! une vie qui fuit bêtement, jour après jour, nuit après nuit, à intervalles réguliers ; qui s'égoutte dans la latence - ploc! ploc! ploc! -, qui donne envie de s'assoupir jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Afficher en entierOn ne dérange pas une femme qui pleure ; on s'en instruit
Afficher en entieril est des êtres à qui rien ne réussit
Afficher en entierentre cousine K et moi c'était ce combat là qui se menait. le bien mal fait le mal bien fait
Afficher en entierle temps passe et n'attend personne
Afficher en entierune promesse ne fait pas le bonheur
Afficher en entierIl est des pénombres qui résisteraient jusqu'aux flammes de l'enfer ; celle de l'âme humaine en est la plus abyssale, même les doigts du Seigneur ne l'atteindraient pas.
Afficher en entierJ'ai une soeur mariée dont le prénom m'échappe parfois, un frère dans l'armée, et c'est tout. Je ne reçois personne, ne vais chez personne. L'enfer c'est les autres, certes, sauf que le damné à le choix des épreuves. Je me terre dans mon sarcophage, scrupuleusement, ne cherchant ni à déranger la diablerie alentour ni à la conjurer. Je passe le plus clair de mon temps derrière les rideaux de ma fenêtre. A subir le siège des saisons.
Afficher en entierJ'écoute la nuit s'ancrer en mon ame insomnieuse , les rides fissurer mes tempes et les blanches filandres de l'angoisse tisser leur toile autour de mon souffle.
Afficher en entierJe n'aime pas les papillons.Pourtant ,s'ils pouvaient se pousser un peu pour me frayer une place dans leur chrysalide ,je leur donnerais mon ame et mon corps en guise d'offrande et chanterais leurs louanges jusqu"au jour dernier.
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