Ajouter un extrait
Liste des extraits
There was no way - absolutely no way- I was interested in Aiden in that way. Sure, he was swoony-worthy and really nice, and patient and funny in a dry kind of way. There was a lot about him to like. If he were a half-blood, then there wouldn't be anything wrong. He didn't work for the Covenant, so there wasn't a studend hooking up with a teacher kind of problem, and he was only three years older than me. If he were a half-blood, I'd probably have thrown myself at him already.
But Aiden was a freaking pure-blood.
A freaking pure-blood with wonderfully strong fingers and a smile that... well, made me feel like there was a nest of butterflies in my stomach. And the way he looked at me-how his eyes shifted from gray to silver in a heartbeat-affected me even now. My stupid little heart leapt in my chest.
Afficher en entier"Are you lost, Lea ? This isn't where they're handing out the free pregnancy tests."
Afficher en entier"So ? What are you going to do about it ? Throw your mashed potatoes at me ? I'm consumed by terror."
Afficher en entier— Tu as dit tout à l’heure que ce n’était pas la vie que tes parents voulaient pour toi, n’est-ce pas ?
Il hocha la tête, curieux de savoir où je voulais en venir.
— Je crois… ou plutôt non, je sais qu’ils seraient fiers de toi.
Il haussa un sourcil.
— Tu dis ça parce que je me suis porté volontaire pour t’entraîner ?
— Non. Je le pense, parce que je me souviens de toi.
Cette déclaration sembla le prendre au dépourvu.
— Comment ? Nous n’avons jamais eu de cours ou d’entraînements communs
— Je t’ai vu plusieurs fois. Je savais toujours quand tu étais là, balbutiai-je. Le coin de ses lèvres s’était relevé quand il baissa les yeux sur moi.
— Quoi ?
Je reculai d’un pas, rougissante.
— Eh bien, tu avais la réputation d’être une vraie terreur. Tu étais peut-être encore à l’académie, mais tout le monde savait que tu deviendrais un jour une super Sentinelle.
— Oh.
Il laissa échapper un autre rire, se détendant un peu.
— Je devrais être flatté, je suppose.
[...]
— Alex ?
Je me retournai, redoutant qu’il n’ait changé d’avis et ne m’ordonne d’aller voir Marcus le lendemain matin pour lui avouer mes frasques.
— Oui ?
Repoussant une mèche brune de son front, il m’offrit son petit sourire en coin. — Je me souviens de toi.
Je fronçais le nez.
— Quoi ?
Son petit sourire s’épanouit… Oooh, cette fois les fossettes étaient là, et j’en eus le souffle coupé.
— Je me souviens aussi de toi.
Afficher en entierElle ne se souviendrait peut-être même pas de mon nom.
Elle voudrait me tuer.
Et je devais l'éliminer.
Afficher en entier« – OK. Je suis prête à passer à quelque chose d’autre, comme m’entraîner avec des couteaux ou me défendre contre les forces noires de la magie. Des choses cool.
– Est-ce que tu viens juste de citer Harry Potter ? »
Afficher en entier— Tu n’en as pas conscience, n’est-ce pas ? Tu es tellement vivante, tu débordes de vie.
Je relevai la tête et il m’embrassa le bout du nez.
— Vraiment ?
— Oui.
Il repoussa les cheveux de mon visage.
— Depuis cette nuit où je t’ai vue en Géorgie, je t’ai dans la peau. Tu as pénétré mon âme, tu es devenue une partie de moi. Je ne peux pas lutter. C’est mal.
Afficher en entier— Combien de démons as-tu tués ? lui demanda Caleb en se penchant en avant.
Ils avaient déjà eu cette conversation, non ? Ah, oui. Pas plus tard qu’hier. Je ravalai un soupir agacé.
Seth se laissa aller contre le dossier de sa chaise en plastique, un genou calé contre le bord de la table.
— Une bonne vingtaine.
— Waouh, se pâma Éléna, les yeux brillants d’une admiration sans partage.
Levant les yeux au ciel, je mordis dans une tranche de rôti. Les sourcils de Caleb s’arrondirent.
— Tu ne sais pas combien exactement ? Moi, j’en tiendrais le compte avec la date et l’heure.
Un peu morbide, à mon avis, mais Seth lui sourit.
— Vingt-cinq. Presque vingt-six, mais le dernier salopard m’a échappé.
— Échapper à l’Apollyon ? m’étonnai-je en avalant une gorgée d’eau. Oups.
Caleb ouvrit des yeux comme des soucoupes. Pour être honnête, je ne sais pas ce qui m’avait poussée à dire ça – sans doute le conseil qu’il m’avait donné la dernière fois que nous avions parlé en privé. Seth ne se laissa pas démonter et leva sa bouteille d’eau vers moi.
— Et toi, tu en as tué combien ?
— Deux.
J’engloutis une autre bouchée de viande.
— Pas mal pour une fille qui n’a pas fini sa formation.
Je lui offris un sourire radieux.
— On peut le dire.
Caleb me jeta un regard d’avertissement avant de se tourner à nouveau vers Seth.
— Et… quel effet ça fait d’avoir la maîtrise des éléments ?
— C’est génial.
Seth ne m’avait pas quittée des yeux.
— Je n’ai jamais été mordu par un démon.
Je me raidis, la fourchette à mi-chemin de ma bouche. Aïe.
— Quel effet ça fait, Alex ?
Je m’efforçai de mastiquer très lentement ma viande avant de lui répondre.
— Oh… c’est super.
Il changea de position et se pencha vers moi, suffisamment près de mon cou pour que je sente son souffle.
— Vilaine petite cicatrice que tu as là.
La fourchette m’en tomba des mains, maculant la table de purée. J’affichai mon air le plus glacial et le regardai dans les yeux.
— Tu empiètes sur mon espace personnel, l’ami.
Un sourire amusé éclaira son visage.
— Et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Me jeter ta purée à la figure ? Je tremble de peur.
Afficher en entier— Alors, je te le demande encore une fois : qu’est-ce que tu es ?
Les deux premières fois qu’il m’avait posé cette question, cela m’avait seulement agacée, mais la troisième libéra un souvenir enfoui dans ma mémoire. Qu’est-ce que ce démon avait dit après m’avoir mordue ? Je m’arrêtai de nouveau alors que ses paroles me revenaient à l’esprit. « Qu’est-ce que tu es ? » Je portai la main à mon cou, effleurant ma cicatrice.
Seth me scruta d’un regard perçant.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
Je levai les yeux sur lui.
— Tu sais, tu n’es pas le premier à me poser cette question. Un démon m’a demandé la même chose… après m’avoir mordue.
Cela parut raviver son intérêt.
— Alors, il faut sans doute que je te morde pour avoir ma réponse.
Je laissai retomber ma main, dardant sur lui un regard mauvais. Il plaisantait, mais c’était quand même un peu flippant.
— Tu peux toujours essayer.
Afficher en entierAiden m’observa sans prononcer un mot. Qu’était-il en train de penser ? Pourquoi était-il là ? Quelle importance ? La fureur bouillonnait toujours en moi. C’est ce que devaient ressentir les démons, cette impression qu’une force invisible contrôlait chacun de leurs gestes.
Je ne me contrôlais plus – j’étais littéralement hors de moi, à présent. Sans rien dire, je franchis la distance qui nous séparait. Un éclat de méfiance traversa le regard d’Aiden.
Je n’avais plus de pensée rationnelle, uniquement mue par la colère et la souffrance qui me submergeaient. Je pris mon élan et mon direct du droit se fracassa contre sa mâchoire. Une douleur fulgurante explosa dans mes jointures.
— Par les enfers !
Je me pliai en deux, ramenant ma main contre ma poitrine. Je n’aurais pas cru que ça ferait aussi mal. Et, ce qui était encore pire, mon coup de poing ne semblait pas lui avoir fait beaucoup d’effet. Il me fit face comme si de rien n’était, les sourcils froncés.
— Est-ce que ça t’a fait du bien ? Tu te sens mieux ?
Je me redressai.
— Non ! Je voudrais recommencer !
— Tu as envie de te battre ?
Il fit un pas de côté, inclinant la tête vers moi.
— Je suis ton homme.
Pas besoin de me le dire deux fois. Je me jetai sur lui. Il bloqua le premier coup, mais la colère me rendait plus rapide qu’il ne l’avait anticipé. Mon avant-bras pénétra ses défenses et je le frappai au thorax. L’impact ne l’ébranla pas d’un pouce, mais j’en éprouvai du plaisir, qui m’aiguillonna plus encore. Ivre de rage et d’une autre émotion presque sauvage, je me battis avec plus de force et d’efficacité que lors de tous nos entraînements.
Nous nous tournions autour, échangeant des coups. Aiden retenait les siens, ce qui ne faisait qu’attiser ma rage. Je l’attaquai avec une ardeur renouvelée, le faisant reculer. Ses yeux lancèrent un éclair d’argent menaçant quand il intercepta mon poing à quelques centimètres de son nez. C’était nul de viser la tête, mais je m’en foutais.
Afficher en entier