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Je sentais le poids du regard des autres sur moi. Quand je me tournai vers Aiden, il nous observait tous les deux avec perplexité. Quant à Marcus… il avait l’air d’attendre qu’il se passe quelque chose.

— Alexandria.

Il me désigna Lucien d’un hochement de tête.

Refoulant le grognement qui me montait aux lèvres, je saluai familièrement de la main le Magistrat du Conseil.

— Coucou.

Quelqu’un – Aiden ou Seth – étouffa un rire. Puis quelque chose d’hallucinant se produisit. Lucien marcha vers moi et m’étreignit. Je me figeai, les bras plaqués le long du corps, tandis qu’un parfum d’herbes et d’encens assaillait mes sens.

— Oh, Alexandria, c’est si bon de te revoir. Après toutes ces années d’angoisse et d’inquiétude, tu es enfin là. Les dieux ont exaucé nos prières.

Lucien recula, les mains toujours posées sur mes épaules. Ses yeux noirs scrutaient attentivement chaque centimètre de mon visage.

— Par les dieux… tu ressembles tellement à Rachelle.

Je ne comprenais plus rien. Je m’étais attendue à tout sauf à ça. Par le passé, chaque fois que je m’étais trouvée à proximité de Lucien, il m’avait toujours regardée avec un froid dédain. Cette étrange démonstration d’affection me laissait sans voix.

— À l’instant où Marcus m’a informé que tu étais saine et sauve, je me suis réjoui. Je lui ai aussitôt assuré qu’il y avait une place pour toi dans ma maison.

Les yeux de Lucien remontèrent vers les miens, mais la chaleur de son regard ne m’inspirait aucune confiance.

— J’aurais voulu venir plus tôt, mais tu sais ce que c’est, les affaires du Conseil. Ton ancienne chambre… celle que tu occupais lorsque tu vivais avec nous… est toujours là. Je veux que tu rentres à la maison, Alexandria. Tu n’as pas besoin de rester ici.

Ma mâchoire se décrocha. Avait-il été remplacé par un autre sang-pur plus aimable au cours de ces trois années ?

— Quoi ?

— Je suis sûr que c’est la joie qui submerge Alexandria, déclara Marcus d’une voix blanche.

À nouveau, ce rire étouffé, et j’étais pratiquement certaine que c’était Seth. Aiden était bien trop professionnel pour commettre deux fois la même bévue.

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La vieille femme pencha la tête sur le côté.

— Tu ne veux pas connaître ta vérité, mon enfant ? C’est ce qui compte aujourd’hui. Au sujet de l’amour ? Celui qui est interdit et celui qui est destiné ?

Mes épaules s’affaissèrent et je refoulai les larmes qui me montaient soudainement aux yeux.

— Je ne veux rien savoir sur l’amour.

— Tu le devrais pourtant, mon enfant. Il faut que tu connaisses l’amour. Ce que les gens feront en son nom. Toutes les vérités parlent d’amour, n’est-ce pas ? D’une façon ou d’une autre, on en revient toujours à l’amour. Vois-tu, l’amour et le désir sont deux choses différentes. Ce que l’on éprouve parfois est immédiat, sans rime ni raison.

Elle se redressa légèrement sur le banc.

— Deux personnes, un regard au travers d’une pièce, un frôlement de peau. Chaque âme reconnaît l’autre comme sienne. Le temps ne fait rien à l’affaire. L’âme le sait toujours… que ce soit bien ou mal.

Caleb m’agrippa par le bras.

— Viens. Allons-nous-en. Elle ne te dira pas ce que tu veux entendre.

— Le premier… le premier est toujours le plus puissant.

Elle ferma les yeux et soupira.

— Ensuite viennent le désir et le destin. C’est autre chose. Le désir prend les atours de l’amour, mais le désir… n’est jamais l’amour. Garde-toi de ceux qui te désirent. Derrière le désir, il y a toujours une exigence, vois-tu.

Caleb me lâcha le bras, indiquant à grands signes le chemin derrière nous.

— Tu confondras parfois le désir et l’amour. Attention. La voie du désir n’est jamais belle et bonne. C’est plutôt celle dont il faut t’écarter. Méfie-toi de celui qui désire.

C’était une vieille folle, mais ses paroles me firent pourtant frissonner.

— Pourquoi mon chemin ne sera pas facile ? lui demandai-je, sans m’occuper de Caleb.

Elle se leva. De toute la hauteur de son vieux corps ratatiné.

— Tous les chemins sont rudes, aucun n’est jamais lisse. Celui-ci, dit-elle avec un petit gloussement en désignant Caleb du menton, son chemin est empli de lumière.

Caleb s’arrêta de me faire de grands signes.

— Content de le savoir.

— Son chemin sera bref et lumineux, ajouta Grand-Mère Piperi.

Il se décomposa.

— Je… Bon à savoir aussi.

— Le chemin ? la relançai-je, espérant une réponse intelligible.

— Ah, les chemins sont toujours difficiles. Le tien est peuplé d’ombres, empli d’actes qui doivent être accomplis. C’est celui de tes semblables.

Caleb me jeta un regard éloquent, mais je secouai la tête. Je n’avais aucune idée de ce dont parlait cette femme, mais je ne voulais pas encore partir. Elle me dépassa en boitillant, et je m’effaçai du sentier pour la laisser passer. Mon dos effleura quelque chose de doux et de chaud qui attira mon attention. Me retournant, je découvris de grandes fleurs violettes au coeur jaune comme des soleils. Je m’approchai plus près, humant l’odeur amère, presque âcre qu’elles dégageaient.

— Méfie-toi, mon enfant. Cette fleur que tu touches s’appelle la belladone. La Belle Dame. Les fleurs de la nuit.

Elle s’immobilisa, se retournant vers nous.

— Très dangereuse… comme les baisers de ceux qui marchent parmi les dieux. Enivrante, délicieuse et mortelle… Il faut savoir l’utiliser. Quelques gouttes, tout va bien. À trop forte dose… elle emporte ce qui fait de toi qui tu es.

Elle sourit tendrement, comme à un souvenir.

— Les dieux sont là autour de nous, toujours proches. Ils observent, ils attendent de voir qui sera le plus fort. Ils sont ici en ce moment. Vois-tu, leur fin est proche, la nôtre à tous. Même les dieux doutent.

Caleb me fit à nouveau les gros yeux, mais je haussai les épaules, tentant ma chance une dernière fois.

— Vous ne voulez rien me dire au sujet de ma mère ?

— Je n’ai rien à te dire qu’on ne t’ait déjà dit.

— Attendez…

Je fus parcourue d’un frisson à la fois glacé et brûlant.

— Ce… qu’a dit Léa était vrai ? Ma mère est morte à cause de moi ?

Caleb s’éloigna à reculons.

— Partons, Alex. Tu as raison. Ce n’est qu’une vieille folle.

Piperi soupira.

— Il y a des oreilles partout, mais les oreilles n’entendent que ce qu’elles veulent.

— Alex, allons-nous-en.

Le temps d’un battement de paupières – je n’exagère pas – et Grand-Mère Piperi se tenait devant moi. Cette vieille femme était vive.

Sa main aux ongles longs se referma sur mon épaule à m’en faire grimacer.

Elle plongea dans mes yeux un regard acéré comme une lame. Quand elle parla, sa voix avait perdu sa raucité. Et ses paroles n’étaient plus du tout décousues. Oh non, son message était clair et allait droit au but.

— Tu tueras ceux que tu aimes. C’est inscrit dans ton sang et tel est ton destin. Ainsi ont parlé les dieux et tel est ce qu’ils ont prévu pour toi.

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Il se planta devant moi, ses bras incroyablement sculptés croisés sur la poitrine.

— Première règle : pas d’alcool, pas de cigarettes.

— Flûte. Je dois aussi arrêter le crack ?

Il me toisa sans se laisser impressionner.

— Tu ne seras pas autorisée à quitter le Covenant sans permission ou… Ne me regarde pas comme ça.

— Bon sang, quel âge as-tu ?

Je le savais parfaitement, mais j’avais envie de le taquiner un peu.

Il fit craquer son cou.

— J’aurai vingt et un ans au mois d’octobre.

— Voyez-vous ça.

J’agitai le shaker.

— Et tu as toujours été aussi… mûr ?

Il fronça les sourcils.

— Que veux-tu dire par là ?

— Eh bien, tu parles comme un père.

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"You don't have anything to worry about, Alex. I'm not going to let anything happen to you."

Those forbidden words wrapped around my heart, forever etching into my soul. Our eyes met. Silence stretched between us as we stared at each other. [...] He moved them down my face and then over my parted lips.

We shoudn't be doing this. He was a pure-blood. Everything could come to a crashing end for us if we were caught, but it didn't matter.

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"You will kill the one you love. It is in your blood, in your fate. So the gods have spoken it and the gods have come to foresee it."

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I stared at the leg press machine. "What are you reading?"

He didn't look up. "If you're able to talk while working out then you aren't working out hard enough."

[...]

I was quiet for five minutes or so. "Who reads books that big for fun?"

Aiden lifted his head, pinning me with a bored look. "Who talks to hear themselves speak?"

My eyes widened. "You're in a lovely mood today."

With the obscenely large book balanced on one knee, he turned a page. "You need to work on your upper body strength, Alex. Not your motor speech skills.

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"I mean, it's pretty cool. Right ? At eighteen, I'll either be obliterated or sucked dry by Seth instead of legally buying cigarettes" [...]

"You're not taking this seriously at all."

"Oh, I am. This is what I call coping with the impossible."

He wasn't impressed by my strategy.

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"How come you smile when you knock me down ?"

"It’s the little things that make me happy."

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Chapitre 5 :

« Il se planta devant moi, ses bras incroyablement sculptés croisés sur la poitrine.

- Première règle : pas d’alcool, pas de cigarettes.

- Flûte. Je dois aussi arrêter le crack ? »

▪️ Tiktok et Instagram @mylittleworldallinbooks

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Extrait ajouté par hnkb 2023-08-31T17:39:27+02:00

« -Tu le devrais pourtant, mon enfant. Il faut que tu connaisses l'amour. Ce que les gens feront en son nom. Toutes les vérités parlent d'amour, n'est-ce pas ?

D'une façon ou d'une autre, on en revient toujours à l'amour. Vois-tu, l'amour et le désir sont deux choses différentes. Ce que l'on éprouve parfois est immédiat, sans rime ni raison. »

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