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Liste des extraits

- Que te reste-t-il de tes entraînements antérieurs ? me demanda-t-il.

Je regardai autour de moi, redécouvrant ce que je n'avais pas vu depuis trois ans : tapis pour amortir les chutes, mannequins de frappe imitant la peau humaine, kits de premiers soins disposés un peu partout. Au cours des entraînements, il y avait généralement du sang à un moment ou un autre. Mais c'était le mur du fond qui éveillait surtout ma convoitise. Il était couvert de couteaux à l'aspect redoutable que je n'avais jamais manipulés.

- Les trucs habituels : les principes de base du combat offensif, les techniques de frappes pieds-poings.

Je me dirigeait tout droit vers le râtelier des armes blanches, irrésistiblement attirée.

- Pas grand chose, donc, résuma Aiden.

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Extrait ajouté par Lna12 2023-06-13T19:52:02+02:00

He was after all, the First Apollyon of our generation. According to my stepfather, Seth and I were fated to be together in some weird, energy transfer way. According to me, Seth was a pain in my --

Seth inclined his head in my direction and winked. I leaned back and focused on the Guards below. Seth and I weren't getting along at the moment. In our last training session, he'd "accidentally" hit me with a blast of pure energy and I'd "accidentally" thrown a rock at his head.

Perhaps I did have a problem with throwing things.

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J’avais toujours le bras levé, les doigts crispés sur les quatre cent vingt-cinq dollars et mon ticket de bus. C’était peut-être la surprise qui m’avait figée dans cette position. Mon cerveau passa rapidement en revue ce que j’avais appris au Covenant à propos des sangs pur qui avaient goûté à l’éther et étaient passés du côté obscur.

Leçon numéro un : ils ne savaient pas travailler en coopération.

Faux

Leçon numéro deux : ils ne se déplaçaient pas en meute.

Encore faux

Leçon numéro trois : ils ne partageaient pas leur nourriture.

Encore et toujours faux

Leçon numéro quatre : Ils ne chassaient pas les sang-mêlé.

Si jamais je m’en tirais vivante, un Instructeur du Covenant se prendrait un coup de pied dans la face.

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Et si nos chemins se croisaient de nouveau, elle ne me sourirait pas et ne me prendrait pas dans ses bras. Elle ne repousserait pas mes cheveux sur mon front comme elle en avait l'habitude. Pas de larmes de joie. Elle ne se souviendrai peut être même pas de mon nom.

Elle voudrait me tuer.

Et je devrais l'éliminer.

Pg 280

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Il continuait de me regarder comme si j'étais un mirage.

- Je n'arrive même pas à croire que tu es là en chair et en os. Tu as intérêt à avoir une excuse béton.

J'éclatai de rire.

- Genre, quoi?

- Tu as eu un bébé, tu as tué quelqu'un ou tu as couché avec un pur. Une des trois. Toutes les autres seront inacceptables.

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J'étais prise en tenaille et n'avais plus d'issue. Un troisième démon poussa son cri sinistre quelque part dans l'usine. La panique et la peur me coupèrent la respiration. Mon estomac se révulsa tandis que mes doigts tremblaient sur le manche de la bêche. Par les dieux, j'étais sur le point de vomir.

Le meneur s'avança vers moi.

- Tu sais ce que je vais te faire ?

Je déglutis et parvins à afficher un sourire sarcastique.

- Bla Bla Bla. Tu vas me tuer. Toujours la même chanson.

Le hurlement vorace de la femelle l'empêcha de répondre. Elle était manifestement affamée. Elle se mit à tourner autour de moi tel un vautour, prête à me dépecer. Je concentrai mon attention sur elle. Les démons qui avait faim étaient toujours les plus stupides - le maillon faible. La légende disait que la première gorge d'éther - cette force vitale qui courait dans nos veines - était fatale pour les sang-pur. Il leur suffisait d'y goûter pour se transformer en démons et en devenir dépendants pour le restant de leurs jours.

J'avais une chance de me débarrasser d'elle. Quant à l'autre... chaque chose en son temps.

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— Première règle : pas d’alcool, pas de cigarettes.

— Flûte. Je dois aussi arrêter le crack ? Il me toisa sans se laisser impressionner.

— Tu ne seras pas autorisée à quitter le Covenant sans permission ou… Ne me regarde pas comme ça.

— Bon sang, quel âge as-tu ? Je le savais parfaitement, mais j’avais envie de le taquiner un peu. Il fit craquer son cou.

— J’aurai vingt et un ans au mois d’octobre.

— Voyez-vous ça. J’agitai le shaker.

— Et tu as toujours été aussi… mûr ? Il fronça les sourcils.

— Que veux-tu dire par là ?

— Eh bien, tu parles comme un père. Je pris une voix grave et affichai un air sévère :

— « Ne me regarde pas comme ça ou sinon… »

Aiden cligna lentement les yeux.

— Je n’ai pas cette voix-là et je n’ai pas dit « ou sinon ».

— Mais si tu l’avais dit, de quoi me menacerais-tu ?

Je dissimulai un sourire, abritée derrière le shaker.

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- je suis désolée de t'avoir frappé et... pour l'autre truc aussi.

- Et pour l'autre truc ? [...] tu n'as pas besoin de t'excuser pour l'autre truc.

- Non?

Il secoua la tête, souriant toujours, et s'en alla sans plus d'explications.

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« Elle sentait la naphtaline et la mort.

On aurait dit que la vieille Magistrate qui se tenait devant moi venait de sortir du tombeau où elle était en hibernation depuis deux siècles. Sa peau était aussi sèche et ridée qu’un vieux parchemin et chacun de ses souffles menaçait d’être le dernier. Je n’avais jamais vu personne d’aussi âgé, mais il faut dire à ma décharge que je n’avais que sept ans, et que même le livreur de pizzas me paraissait vieux.

Un murmure de désapprobation s’éleva derrière moi : j’avais oublié que les simples sang-mêlé comme moi n’étaient pas autorisés à regarder un Magistrat dans les yeux. Étant les enfants au sang pur des demi-dieux, les Hématoï avaient un ego surdimensionné.

Je me tournai vers ma mère, debout à côté de moi sur l’estrade. Elle était l’une des Hématoï, mais elle ne leur ressemblait pas. Ses yeux couleur d’émeraude contenaient une prière muette : elle voulait que je montre l’image d’une petite fille sage et obéissante, pas celle de l’incorrigible insoumise qu’elle savait que je pouvais être.

Que redoutait-elle tant ? C’est moi qui allais affronter le jugement de la gardienne de la crypte.

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- Sais-tu ce que veut dire ton nom ? Ton prénom véritable : Alexandria ?

Je secouai la tête et il me sourit lentement.

- En grec, cela signifie "celle qui protège les hommes".

- Oh c'est cool. Et le tien, qu'est-ce qu'il...

Soudain, il se plia en deux et plongea sur moi, d'un mouvement si rapide que je n'eus le temps de reculer - ce qui aurait été pourtant une saine réaction devant un Apollyon fondant sur vous.

Il m'effleura le front du bout des lèvres, s'y attardant juste assez longtemps pour que je comprenne qu'il m'offrait un baiser chaste d'adieu avant de se redresser.

- Bonne nuit, Alexandria, protectrice des hommes.

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