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- Alors, on commence par quoi ? N'importe quoi pourvu que tu ne me mettes pas une raclée.

Ses lèvres frémirent comme s'il réprimait un sourire.

- La base.

- La base, répétai-je avec une moue. Tu te fiches de moi. La base, je la connais.

- Tu en sais juste assez pour ne pas te faire tuer au premier engagement.

Il fronça les sourcils en me voyant sautiller d'un pied sur l'autre.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je m’immobilisai et haussai les épaules.

- Je commence à m'ennuyer.

Aiden leva les yeux au ciel.

- Alors on va commencer. Tu ne vas pas t'ennuyer longtemps.

- Oui, maître.

Il fit la grimace.

- Ne m'appelle pas comme ça. Je ne suis pas ton maître. Seuls les dieux sont nos maîtres.

- Oui...

Je marquai une pause tandis que ses yeux étincelaient et que sa mâchoire se crispait.

- ... Chef.

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« J'eus l impression d'être privée d'oxygène à l'instant où il pénétra dans le bâtiment.

Il était grand peut-être autant qu'Aiden. Ses cheveux blonds noués en catogan encadraient un visage à la peau dorée aux traits incroyablement parfaits. Il était tout de noir vêtu, comme les Sentinelles. En d'autres circonstances, si je n'avais pas su ce qu'il était, je l'aurais décrit comme une bombe.

 -Par tous les dieux, murmura Luke, admiratif.

Un léger courant électrique se répandit dans la pièce, je le sentis chatouiller ma peau, puis me traverser. Frissonnante, je fis un pas en arrière, heurtant Caleb.

 -L'Apollyon, dit quelqu un derrière moi.

Léa ? Impossible à dire.

Par tous les dieux, en effet.

L'Apollyon prit place derrière Lucien et Marcus, à distance respectueuse. Sans empiéter sur leur espace, il était prêt à réagir à toute attaque potentielle. Nous n'avions tous d'yeux que pour lui, hypnotisés par sa seule présence.

Inconsciemment, je reculai encore d'un pas quand les trois hommes se dirigèrent vers nous. Je ne savais pas ce qui me prenait, mais j'éprouvai soudain à la fois l'envie de m'enfuir loin d'ici et un besoin impérieux de me trouver là, plus puissant que toute autre chose au monde. Enfin peut-être pas « toute autre chose », mais pas loin. 

« Je ne voulais pas le dévisager ainsi, mais ne pouvais pas détourner les yeux. Mon estomac se noua quand nos regards se croisèrent. Ses yeux possédaient la couleur la plus étrange, et ce n'était pas le fruit de mon imagination, comme je le découvris quand il se rapprocha. Ils avaient la couleur de l'ambre, presque opalescents.

Tandis qu'il m'observait, une chose étrange se produisit. Cela commença par une ligne, d'abord à peine visible sur ses bras, qui devint ensuite d'un noir profond en atteignant ses doigts. Sans transition, un fin réseau de marques noires se répandit sur sa peau dorée, telles des arabesques. Le tatouage évoluait sans cesse et changeait d'apparence, disparaissant sous son tee-shirt pour réapparaître sur son cou, jusqu'à ce que le motif complexe recouvre la moitié droite de son visage. Ces marques avaient un sens. Lequel ? Je l'ignorais. Quand il passa à côté de nous, je ne pus retenir un gémissement rauque. »

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— Mais tu sais parfaitement que ce n’est pas le sens de ma question. Je veux savoir ce que tu es.

Contrarier l’Apollyon n’était certainement pas ce qu’il y avait de plus malin à faire, mais j’étais d’humeur massacrante… voire belliqueuse. Croisant les bras, je me tournai vers lui.

— Je suis une fille. Tu es un garçon. C’est plus clair, comme ça ?

Un coin de sa bouche se releva.

— Merci pour la leçon d’anatomie. J’ai toujours eu du mal à faire la différence. Mais, encore une fois, ce n’est pas ce que je veux savoir

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— Je suis toujours surpris que tu ne croies pas aux dieux, alors que ta propre nature – notre nature – est la preuve de leur existence.

— Non. Je ne crois pas en eux. Pour moi, ce ne sont que des proprios qui ne sont jamais là. En ce moment, je te parie qu’ils sont à Las Vegas en train de sauter des danseuses et de tricher au poker.

Caleb recula d’un bond, atterrissant dans les graviers blancs et bruns de l’allée.

— Rappelle-moi de ne pas rester à côté de toi quand ils te foudroieront.

Je pouffai de rire.

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Ce sont juste des mots et les mots ne veulent rien dire. L'action, si.

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- Je suis consciente que je ne devrais pas être ici, mais je ne savais pas vers qui d'autre me tourner.

Aiden tendit la main et me prit doucement par le bras. Sans un mot, il me fit entrer chez lui.

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CHAPITRE 1

Elle sentait la naphtaline et la mort.

On aurait dit que la vieille Magistrate qui se tenait devant moi venait de sortir du tombeau où elle était en hibernation depuis deux siècles. Sa peau était aussi sèche et ridée qu’un vieux parchemin et chacun de ses souffles menaçait d’être le dernier. Je n’avais jamais vu personne d’aussi âgé, mais il faut dire à ma décharge que je n’avais que sept ans, et que même le livreur de pizzas me paraissait vieux.

Un murmure de désapprobation s’éleva derrière moi : j’avais oublié que les simples sang-mêlé comme moi n’étaient pas autorisés à regarder un Magistrat dans les yeux. Étant les enfants au sang pur des demi-dieux, les Hématoï avaient un ego surdimensionné.

Je me tournai vers ma mère, debout à côté de moi sur l’estrade. Elle était l’une des Hématoï, mais elle ne leur ressemblait pas. Ses yeux couleur d’émeraude contenaient une prière muette : elle voulait que je montre l’image d’une petite fille sage et obéissante, pas celle de l’incorrigible insoumise qu’elle savait que je pouvais être.

Que redoutait-elle tant ? C’est moi qui allais affronter le jugement de la gardienne de la crypte. Et si je survivais à cette tradition ridicule sans devoir porter le bassin de cette vieille sorcière jusqu’à la fin de mes jours, ce serait un vrai miracle. Digne des dieux qui étaient censés nous protéger.

— Alexandria Andros ?

La voix de la Magistrate était râpeuse comme du papier de verre, et elle fit claquer sa langue d’un air réprobateur.

— Elle est bien trop chétive. Ses bras sont aussi maigres que de jeunes rameaux d’olivier.

Quand elle se pencha sur moi pour m’examiner de plus près, je m’attendais presque à ce qu’elle me tombe dessus.

— Et ses yeux, ils sont couleur de terre, ils n’ont rien de remarquable. Elle a très peu de sang des Hématoï en elle. Elle est plus mortelle que tous ceux que nous avons vus aujourd’hui.

Les yeux de la Magistrate avaient quant à eux les reflets d’un ciel d’orage. Un mélange de violet et de bleu, marque de son héritage divin. Les Hématoï possédaient tous des prunelles extraordinaires. Beaucoup de sang-mêlé aussi, mais je n’avais pas tiré le bon numéro le jour de ma naissance.

Les déclarations s’étaient succédé pendant ce qui m’avait paru une éternité, alors que j’avais surtout envie de manger une glace ou d’aller faire la sieste. D’autres Magistrats étaient venus m’examiner, échangeant des commentaires à voix basse tout en tournant autour de moi. Je ne quittais pas des yeux ma mère, dont le sourire m’assurait que tout cela était normal et que je me comportais bien – et même mieux que ça.

Du moins jusqu’à ce que la momie commence à me tripoter, partout où ma peau était exposée, et même là où elle ne l’était pas. J’avais toujours détesté qu’on me touche. Quand je gardais mes distances avec quelqu’un, je m’attendais à la réciproque, mais cette vieille bique était apparemment très mal élevée.

Avec ses doigts osseux, elle me palpa le ventre à travers ma robe.

— Elle n’a que la peau sur les os. Comment pourrait-elle combattre et nous défendre ? Elle n’est pas digne d’être formée au Covenant et de servir au côté des enfants des dieux.

Je n’avais jamais vu les dieux, mais ma mère prétendait qu’ils étaient toujours parmi nous et qu’ils nous observaient. Je n’avais jamais vu non plus de cheval ailé ou de chimère, mais elle m’avait juré qu’ils existaient aussi. Du haut de mes sept ans, je ne croyais pas à ces balivernes, ce qui mettait à l’épreuve ma foi déjà vacillante en des divinités censées se préoccuper encore d’un monde qu’elles avaient peuplé de leurs enfants comme seuls les dieux savent le faire.

— Ce n’est qu’une misérable petite sang-mêlé, poursuivit l’ancêtre. Envoyons-la plutôt chez les Maîtres. J’ai justement besoin d’une jeune servante pour récurer mes toilettes.

Elle m’avait alors cruellement pincée.

Et j’avais répliqué par un coup de pied dans les tibias.

Je n’oublierai jamais l’expression de ma mère, à mi-chemin entre la terreur pure et la panique, prête à s’interposer pour m’arracher à leur courroux. J’entendis quelques hoquets outragés, mais également quelques ricanements.

— Tempérament de feu, dit l’un des Magistrats, tandis qu’un autre s’avançait d’un pas.

— Elle fera une bonne Gardienne, peut-être même une Sentinelle.

 

À ce jour, je ne savais toujours pas en quoi j’avais démontré ma valeur en donnant un coup de pied à la momie, mais j’avais passé le test. Mais maintenant, j’étais bien avancée. J’avais aujourd’hui dix-sept ans et cela faisait trois ans que j’avais coupé les ponts avec le monde des Hématoï. Et même dans le monde normal, il fallait que je me fasse remarquer.

Car il faut reconnaître que j’avais une grosse tendance aux actes irréfléchis. Comme qui dirait l’une de mes spécialités.

— Tu recommences, Alex.

La main de Matt se referma sur la mienne.

Je clignai lentement les yeux pour faire le point sur lui.

— Quoi ?

— Tu prends ton air.

Il m’attira contre son torse, enroulant un bras autour de ma taille.

— Ton air sérieux, comme si tu pensais à quelque chose de très profond. Comme si tu étais à mille lieues d’ici, la tête dans les nuages ou sur une autre planète.

Matt Richardson, le mignon petit voisin qui avait arrêté de manger de la viande rouge par conviction, rêvait de militer à Greenpeace pour sauver les baleines. Mon alibi actuel pour me fondre dans le monde des mortels. Il m’avait convaincue de faire le mur avec lui pour aller sur la plage où un groupe de gens que je connaissais à peine organisaient un feu de camp.

J’avais un goût douteux pour les garçons.

Avant lui, je m’étais entichée d’un intello torturé qui écrivait des poèmes au dos de ses livres et coiffait ses cheveux noir corbeau pour qu’ils tombent devant ses yeux noisette. Il avait écrit une chanson sur moi. Je lui avais ri au nez et notre relation s’était achevée avant même d’avoir commencé. Et l’année précédente avait sans doute été la plus nulle de toutes. J’avais craqué pour le capitaine de l’équipe de football américain du lycée, un blond peroxydé aux yeux bleus lumineux. Pendant des mois, nous n’avions échangé que de vagues « salut » et des « t’as un stylo ? » avant de nous retrouver dans une soirée. On avait discuté. Il m’avait embrassée et peloté les seins, et il empestait la bière à plein nez. Je l’avais frappé – fracture de la mâchoire. Ma mère m’avait carrément fait changer de ville après cet exploit, et j’avais eu droit à un méga sermon : je ne devais pas cogner de toutes mes forces, car une fille normale n’aurait pas été capable de porter des coups d’une telle violence.

Les filles normales n’aimaient pas non plus se faire tripoter et j’étais totalement persuadée que si elles avaient eu mes talents pour la castagne, elles ne se seraient pas gênées.

Je souris à Matt.

— Je ne pense à rien de spécial.

— À rien du tout ?

Il se pencha sur moi et les pointes de ses cheveux blonds me chatouillèrent les joues. Les dieux soient loués, sa phase dreadlocks était de l’histoire ancienne.

— Il ne se passe rien du tout dans cette jolie tête ?

Oh que si, il se passait beaucoup de choses dans ma tête, mais pas ce qu’il espérait. Tout en plongeant mon regard au fond de ses beaux yeux verts, je songeais au premier garçon dont j’étais tombée amoureuse : un garçon plus vieux que moi aux yeux couleur d’orage qui m’était interdit – tellement inaccessible qu’il aurait pu être un extraterrestre.

Techniquement, c’est d’ailleurs ce qu’il était.

Et encore aujourd’hui, je me serais donné des claques. Comme dans les romans, je croyais que l’amour soulevait des montagnes et toutes ces conneries. Bien sûr. Sauf que dans mon monde, ce genre d’amour frappait comme la colère divine et vous précipitait aux enfers jusqu’à la fin de vos jours.

L’arrogance des dieux et de leurs enfants était sans limites.

Peut-être que ma mère avait senti mon obsession naissante pour ce sang-pur, et que c’était la raison de mon arrachement au seul monde que je connaissais – celui auquel j’appartenais vraiment. Les purs n’étaient pas faits pour les sang-mêlé comme moi.

— Alex ?

Matt m’effleura la joue du bout des lèvres, qu’il fit progressivement glisser vers ma bouche.

— Bon, oui, je pense à quelque chose.

Me haussant sur la pointe des pieds, je nouai mes bras autour de son cou.

— Devine quoi.

— Que tu regrettes de ne pas avoir pris tes chaussures ? Moi oui. Le sable est glacial. C’est vicieux, le réchauffement climatique.

— Non, ce n’est pas à ça que je pense.

Il fronça les sourcils.

— Tu ne penses pas au cours d’histoire, quand même ? Ça serait vraiment tordu, Alex.

Je me dégageai de ses bras en soupirant.

— Laisse tomber, Matt.

Avec un gloussement, il me rattrapa et m’emprisonna.

— Je plaisante.

Ah ouais ? Je l’autorisai néanmoins à poser sa bouche sur la mienne. Ses lèvres étaient chaudes et il ne bavait pas, soit le top de ce qu’on pouvait espérer d’un garçon de dix-sept ans. Il fallait lui rendre justice, Matt embrassait très bien. Ses lèvres effleurèrent doucement les miennes et quand sa langue se fraya un chemin à l’intérieur je m’abstins de lui balancer un crochet à l’estomac et lui rendis même son baiser.

Ses mains descendirent sur mes hanches et il me guida sur le sable, en appui sur un bras, tandis qu’il s’allongeait sur moi, semant mon menton et mon cou d’une traînée de baisers mouillés. Allongée sur le dos, je contemplais le ciel noir constellé d’étoiles brillantes et de rares nuages. C’était une nuit magnifique – une nuit très normale, en réalité. Il y avait quelque chose de romantique dans sa façon de poser la main sur ma joue quand sa bouche retrouva la mienne tandis qu’il chuchotait mon nom comme si j’étais un mystère insondable. Je me sentais bien, lovée dans sa chaleur, pas au point d’arracher mes fringues et de me donner à lui, mais ce n’était déjà pas si mal, et j’aurais pu m’en contenter. Surtout quand je fermais les yeux et que j’imaginais ses prunelles argentées et ses cheveux beaucoup, beaucoup plus sombres.

C’est alors qu’il s’aventura sous ma robe bain de soleil.

J’ouvris les yeux d’un coup et retirai aussitôt sa main qui s’égarait entre mes cuisses.

— Matt !

— Quoi ?

Il releva la tête, ses pupilles dilatées obscurcissant son regard.

— Pourquoi tu ne veux pas ?

Pourquoi ? J’eus soudain l’impression d’être une princesse ayant fait vœu de chasteté. Pourquoi ? La réponse fusa dans mon esprit. Je ne voulais pas perdre ma virginité sur une plage, où le sable risquait de s’introduire partout. Je venais déjà de m’offrir une bonne exfoliation des jambes.

Mais il y avait aussi autre chose. Je n’étais pas vraiment là, avec Matt, pas quand je l’imaginais brun aux yeux gris et que je désirais qu’il soit quelqu’un d’autre.

Quelqu’un que je ne reverrais jamais… et qui n’était pas pour moi.

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" Depuis cette nuit où je t'ai vue en Géorgie, je t'ai dans la peau. Tu as pénétré mon âme, tu es devenue une partie de moi. Je ne peux pas lutter. C'est mal.

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Et il était vraiment… très beau. Aussi fin qu’un garçon pouvait l’être. Pourtant, sa beauté était dure et froide, comme s’il avait été créé selon des canons parfaits mais que les dieux avaient oublié de lui insuffler une touche d’humanité – de vie.

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J'allais me réveiller et découvrir que ce n'était qu'un cauchemar.

Il fallait juste que je me réveille.

Je me passai les mains sur le visage. La gorge me brûlait, un nœud m'empêchait d'avaler. Elle est morte. Elle est morte.

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