Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 948
Membres
1 009 047

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Ainsi, afin d’empêcher qu’une telle chose se produise, il avait mis au point cette superbe malédiction qui lui avait permis de séparer les Nocturnes en deux camps, l’un ignorant complètement l’existence de l’autre. Cela avait été très complexe. Il avait fallu faire preuve de beaucoup de talent et de puissance pour faire en sorte que, par exemple, un démon soit dans l’incapacité de déchiffrer les écrits d’un ange de la nuit. Se modifiant en permanence, ils étaient parfaitement incompréhensibles. De cette manière, si un démon tombait sur la tombe d’un changecorps ou l’un de ses parchemins, il ne le remarquerait pas. Et puis, si, disons, une ombre heurtait physiquement un ange de la nuit, aucun des deux ne s’en rendrait compte.

Il avait donc séparé les Nocturnes en deux camps égaux. D’un côté les démons, les lycanthropes, les druides, les ombres, les vampires et les mistrals, qui ignoraient parfaitement l’existence des six autres espèces, les changecorps, les anges de la nuit, les spectres, les djinns, les phénix et les mystiques, et vice versa. Il leur avait par conséquent été impossible d’unir leurs forces contre lui et de l’obliger à quitter son corps de mortel.

Afficher en entier

Jackson. C’était Jackson. Leo en prit si soudainement conscience qu’il sentit les larmes lui monter aux yeux et son estomac se nouer. Il fallait que ce soit Jackson, car Leo n’envisageait pas de vivre sans lui. Son ami était tout ce qu’il n’était pas. C’était son point d’attache, son guide spirituel. Il le poussait à rester dans le droit chemin, et il avait besoin de son aide. Il était trop souvent sur le fil du rasoir pour pouvoir se passer de sa stabilité.

C’était un acte de foi. Soit il croyait en lui, soit il n’y croyait pas. Comme pour le Père Noël. Seulement, Jackson n’était pas un mythe. Il était réel. Et Leo avait fichu en l’air la relation la plus profonde qu’il ait jamais eue avec quelqu’un.

Et comment était-il parvenu à s’en rendre compte ?

Grâce à Confiance. Son alliée. Une alliée digne de foi. Et il aurait besoin d’elle non seulement pour régler le problème, mais aussi pour l’aider à régler le cas Chatha. Il allait avoir besoin de de sa puissance et de sa pondération. Qu’elle l’aide à rester dans le droit chemin, du côté du bien. Exactement comme Jackson.

Leo n’était pas foncièrement mauvais, et il ne permettrait pas que Chatha le fasse dévier de sa route. Il préfèrerait que Confiance et son ami l’en empêchent.

Afficher en entier

Ce n'est pas un peu redondant ? s'entendit-il lui demander d'un ton sarcastique. (La ferme, Léo, la ferme ! s'intima-t-il.) Un ange du nom de "Confiance" ?

- Pas plus, j'imagine, qu'un humain qui se serait appelé "Crétin", rétorqua-t-elle sèchement.

Afficher en entier

– Léo ! aboya Jackson en se levant. Je ne suis pas ton ennemi !

– Non, mais tu l’héberges ! A moins que tu sois toi aussi mon ennemi. Je n’ai aucune idée de ce qu’est cette chose qui se balade en toi. Tout ce que je sais, c’est qu’on ne peut faire confiance à personne dans cette maison. Il y a trop d’inconnues en jeu, et je ne pourrai pas dormir à poing fermés ici tant que je n’aurai pas tout saisi. On ne m’y prendra plus, à accorder aveuglément ma confiance à n’importe qui.

Afficher en entier

Elle inclina la tête, écoutant le vent, le sentant souffler librement ou, mieux, s’engouffrer partout. Sa puissance et son sifflement lui faisaient office de sonar, lui indiquant l’emplacement de chaque chose. Quand il n’y avait pas d’air, elle avait l’impression d’être aveugle, et elle était aussi terrifiée par ces moments que les humains auraient pu l’être s’ils avaient su ce qui se passait. S’ils avaient su quelle créature avait été lâchée parmi eux à leur insu.

La connaissance. C’était l’élément primordial, et il était de son devoir de transmettre les informations. Ses semblables avaient la faculté de ressentir les choses qui les entouraient… comme elle avec le vent à ce moment précis. Mais, s’il était anodin de savoir qu’il y avait une vache à une vingtaine de mètres sur sa gauche et une église avec un clocher à une trentaine de kilomètres au sud, l’avenir semblait plus sombre. Désormais, le vent du futur soufflait dans des directions contradictoires. S’il persistait dans l’une d’entre elles, il s’ouvrirait certainement une ère de tragédie et d’horreur. S’il s’orientait dans une autre, ce serait une période de tragédie et de survie. Dans une troisième, et il s’agirait de victoire et de joie. Il fallait à tout prix éviter la première éventualité. Quant aux autres… elles se mettraient en place comme prévu, et personne n’y pouvait rien.

— Souffle et siffle, souffle et siffle, murmura-t-elle comme s’il s’agissait d’une évidence, de la façon de son peuple de dire : « Advienne que pourra. »

Afficher en entier

- Ce n'est pas un peu redondant ? s'entendit-il lui demander d'un ton sarcastique. (La ferme, Léo, la ferme ! s'intima-t-il.) Un ange du nom de "Confiance" ?

- Pas plus, j'imagine, qu'un humain qui se serait appelé "Crétin", rétorqua-t-elle sèchement.

Afficher en entier

… Pourquoi m’as-tu abandonné ?

Leo Alvarez n’était pas croyant. Autant qu’il s’en souvenait, il ne l’avait jamais été. De l’eau était passée sous les ponts depuis que sa mère l’avait obligé à se rendre à la messe dominicale et à suivre des cours de catéchisme.

Beaucoup d’eau.

Ce n’était pas vraiment « quelqu’un de bien ». Ce n’était pas un mauvais bougre pour autant, loin de là, même si c’était plutôt étonnant compte tenu de la dure réalité de son existence. Mais ce n’était certainement pas un ange. Il n’était pas irréprochable et avait commis de nombreux péchés, dont certains difficilement pardonnables. Mais si l’on devait le juger un jour, Leo ne s’excuserait pas pour ses actes. Il avait un code, qu’il suivait de manière efficace, et avait le sentiment que cela suffirait à le dédouaner.

Mais, quelle que soit la gravité de ses péchés, il ne méritait pas le châtiment qu’on était en train de lui infliger. Personne ne méritait un traitement si atroce et cruel.

Leo alternait les périodes de conscience et d’inconscience, mais il savait qu’il reprendrait violemment connaissance lorsqu’on enfoncerait de nouveau la lame dans ses chairs et qu’on la ferait entrer en contact avec ses récepteurs nerveux devenus bien trop sensibles. Cela déclencherait en lui une explosion de douleur l’obligeant à contracter les mâchoires et à grincer des dents.

Mais il ne crierait plus. Il avait presque perdu la voix à cause de tout ce qu’on lui avait fait subir avant ce nouvel assaut. Il se moquait de savoir si cela le faisait paraître faible ou non. Non. Rien de tout cela n’avait la moindre importance, pour le moment. Plus rien n’avait d’importance à ses yeux à l’exception d’un seul mot. D’un seul objectif.

« Vivre ».

Vis, Alvarez, s’intima-t-il pour la millième fois. Même s’il lui semblait désormais évident que le démon qui orchestrait sa souffrance n’avait pas l’intention de le tuer.

Non.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode