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Chapitre 3 :
«… — Enfin seuls...
Des sueurs froides descendent le long de ma nuque. Il prend place à ma droite, accoudé au-dessus du vide, tandis que je me redresse.
— C’est une sacrée, la petite nouvelle...
— Laissez-la tranquille.
— Sinon, quoi ? ricane-t-il.
Reposant son attention sur moi, il se tourne à demi pour mieux me détailler.
— Tu as changé. En bien ou en mal, je n’sais pas encore, mais j’ai hâte de le découvrir par moi-même.
Son sourire ne dissimule rien du plaisir qu’il éprouve. Pour quelle raison, exactement ? Son retour, le fait d’avoir à nouveau accès à ses jouets ?
— On va devoir faire équipe, Ophélie. PerriScoop est un dossier compliqué, qui nous demandera beaucoup de travail.
Sylvain se rapproche de moi et je me fige, tétanisée alors qu’il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Mes jambes refusent de m’obéir, je le regarde donc simplement en dissimulant autant que possible mon anxiété quand il ajoute tout bas :
— Et je me fais une joie de passer tout ce temps avec toi...
Il s’écarte et me quitte aussi vite qu’il est venu ; je reprends mon souffle, le cœur battant trop fort. C’est un cauchemar... Mes nausées reviennent.
Ah, parce que tu pensais vraiment que c’était les hormones ?
J’en... Peut-être.
...»
Afficher en entierChapitre 1 :
«…
— T’es pas sérieuse, Elsa ? Comment tu peux douter... Tu sais que j’t’aime !
— Oui. Et je sais aussi qu’on traverse une période difficile, même si tu ne veux pas en parler.
Je me raidis et me ferme immédiatement. Mon cœur cogne dans ma poitrine et je peine à conserver mon self-control.
— Ma puce...
Je secoue la tête.
— Ça va, c’est de ma faute, ok.
— Dis pas ça...
Je ferme les paupières alors qu’elle se débarrasse de son verre et s’approche pour me faire face, assise sur la table basse. Ses mains se posent sur la peau nue de mes jambes et me massent doucement.
— J’ai seulement peur que le contexte n’aide pas, murmure-t-elle. Je ne veux pas qu’on se mette la pression...
— Mais tu voudrais qu’on gère la cérémonie en même temps.
Je soutiens son regard mais elle l’abaisse aussitôt. C’est pas vrai... Pourquoi c’est tellement compliqué, une fille ?
— Je refuse que notre... projet devienne ton fardeau, déclare-t-elle finalement. On va traverser ça ensemble, d’accord ? Je ne me réfugie plus dans le travail, ni toi dans ton mutisme...»
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