Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Vous poussez tout le temps des oh ! et des ah ! C'est toujours chez vous ce Schiller qui s'indigne ! Voici maintenant qu'il ne faut plus écouter aux portes !
Sixième partie, Chapitre V.
Afficher en entierTous les hommes ont besoin d'air, d'air, d'air... Avant tout !
Sixième partie, Chapitre I.
Afficher en entierComme une araignée, je me suis tapi dans mon coin. Tu y as été, dans ma niche, tu l'as vue... Eh bien, sais-tu, Sonia, les plafonds bas et les chambres étroites rétrécissent l'âme et l'esprit !
Cinquième partie, Chapitre IV.
Afficher en entierEnsuite... eh bien, encore l'hôpital... l'alcool... les cabarets... et encore l'hôpital... Et au bout de deux, trois ans, la voilà infirme, à dix-neuf ans d'âge en tout et pour tout, ou à dix-huit ans seulement... Combien en ai-je vu ainsi ! Et comment en sont-elles venues là ? Mais toujours de la même façon... Pouah ! Mais admettons. On dit qu'ils doit en âtre ainsi. À ce qu'on dit, il doit en partir un certain pourcentage chaque année... où donc ?... au diable sans doute, pour que les autres aient le champ libre et ne soient pas entravées. Un pourcentage ! Ils ont vraiment de jolis petits noms : apaisants, scientifiques. Un fois dit : un pourcentage, il n'y a plus à s'alarmer. Si c'était un autre nom, eh bien alors... peut-être serait-ce plus inquiétant... Mais si ma Dounia, elle aussi, tombait dans ce pourcentage !... Dans celui-là, ou dans un autre ?...
Première partie, Chapitre IV.
Afficher en entier- Celui qui est ferme et fort de cœur et d'esprit, celui-là sera leur maître ! Celui qui ose beaucoup, pour eux a toujours raison. Celui qui est capable de cracher plus loin est toujours leur législateur, et celui qui est capable d'oser plus que tous a plus raison que tous ! Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi ! [...] Le pouvoir est donné seulement à celui qui ose se pencher et le prendre. Il n'y a à cela qu'une condition, une seule : il faut seulement oser !
Cinquième partie, Chapitre IV.
Afficher en entier- Permettez, jeune homme, vous est-il arrivé quelquefois... hum... eh bien, mettons de demander à emprunter de l'argent sans espoir ?
- Oui... mais qu'entendez-vous par : sans espoir ?
- Je veux dire sans espoir absolument, en sachant d'avance que tout cela ne donnera rien. Tenez, vous savez par exemple, d'avance et catégoriquement, que cet homme-là, le mieux intentionné et le plus utile au pays de tous les citoyens, ne vous donnera d'argent pour rien au monde, car, je vous le demande, pourquoi vous en donnerait-il ? Il sait trop bien, n'est-ce pas, que je ne le lui rendrai pas. Par compassion ? Mais monsieur Lebeziatnikov, qui se tient au courant des idées nouvelles, expliquait ces jours derniers que la compassion, à notre époque, est même interdite par la science, et qu'il en est déjà ainsi en Angleterre, où il y a l'Économie politique. Pourquoi donc, je vous le demande, vous en donnerait-il ? [...] Et pourtant... [...] Mon cher monsieur, mon cher monsieur, il faut pourtant que tout homme ait au moins un coin où on le prenne en pitié !
Première partie, Chapitre II.
Afficher en entierIl faut l'attirer, et non pas le repousser. Ce n'est pas en repoussant un homme qu'on le corrige, à plus forte raison un gamin. Avec un gamin il faut être doublement prudent.
Deuxième partie, Chapitre IV.
Afficher en entierJ'ai donné hier tout l'argent que vous m'aviez envoyé... à sa femme... pour l'enterrement. Elle est maintenant veuve, phtisique, elle fait pitié... trois petits orphelins, sans rien à manger... une maison vide... et il y a encore une fille... Peut-être que vous-même le lui auriez donné, si vous aviez vu... Bien sûr, je n'en avais pas le droit, je l'avoue, surtout sachant combien cet argent vous avait coûté. Pour aider les autres, il faut d'abord en avoir le droit, autrement : Crevez, chiens, si vous n'êtes pas contents !
Troisième partie, Chapitre III.
Afficher en entier- Elle a beau avoir avec la logeuse des discussions sempiternelles, elle avait envie de trouver au moins quelqu'un devant qui se vanter et parler des jours heureux du passé. Je ne la condamne pas, je ne la condamne pas, car c'est la dernière chose qui lui reste, le souvenir, tout le reste est parti en fumée ! Oui, oui, c'est une dame ardente, fière et inflexible. [...] Elle aimait son mari à la folie, mais il s'est mis à jouer aux cartes, il a passé devant un tribunal et il est mort. Sur la fin, il la battait ; et elle avait beau lui en vouloir, ce qui m'est connu de façon certaine et par des documents écrits, elle se souvient de lui jusqu'à ce jour avec des larmes et elle se sert de lui pour m'accabler, et je suis content, je suis content, parce que au moins en imagination elle se voit heureuse dans le passé...
Première partie, Chapitre II.
Afficher en entier- Le principe ? Pourquoi donc cet idiot de Razoumikhine injuriait-il tout à l'heure les socialistes ? Ce sont des gens laborieux et pratiques ; ils s'occupent du " bonheur général "... Non, la vie ne m'est donnée qu'une fois et jamais plus elle ne me sera donnée : je ne veux pas attendre le " bonheur général ". Je veux vivre moi-même, autrement il vaut mieux ne pas vivre du tout.
Troisième partie, Chapitre VI.
Afficher en entier