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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:29:48+02:00

Une expression d'immense dégoût passa, l'espace d'un éclair, sur les traits délicats du jeune homme. À propos, il était remarquablement bien de sa personne, avec de beaux yeux sombres, des cheveux châtains, une taille au-dessus de la moyenne, svelte et bien bâti. Mais bientôt il tomba dans une espèce de méditation profonde, ou même, plus exactement une espèce d'hébétude, et continua sa route sans plus remarquer ce qui l'entourait, et d'ailleurs sans vouloir le remarquer. De temps en temps seulement il marmottait entre ses lèvres : l'habitude du monologue, comme il venait de se l'avouer. En cet instant il se rendait compte lui-même qu'il avait parfois le cerveau dérangé, et qu'il était très faible : cela faisait deux jours qu'il n'avait rien mangé, ou presque.

Première partie, Chapitre I.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:29:32+02:00

Pour eux [les socialistes], l'humanité n'évolue pas suivant une loi historique et vivante qui amène finalement une société normale, mais au contraire, c'est un système social, sorti de quelque cerveau matérialiste, qui organise toute l'humanité et en fera rapidement une communauté de justes et purs.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:29:11+02:00

La porte s'entrouvrit — une fente minuscule : l'occupante du logis examinait par cette fente le visiteur, avec une visible méfiance, et l'on n'apercevait que ses petits yeux brillants dans les ténèbres. [...] La vieille se tenait devant lui silencieuse et le regardait d'un air interrogateur. C'était une vilaine petite vieille sèche et menue, d'une soixantaine d'années, avec de petits yeux aigus et mauvais, au nez court et pointu, la tête découverte. Ses cheveux à peine grisonnants, plutôt blonds, étaient abondamment graissés. Sur son cou long et mince, pareil à une patte de poule, était enroulé une sorte de torchon de flanelle, et sur ses épaules, malgré la chaleur, ballottait une pèlerine de fourrure toute jaunie et pelée. La vieille ne faisait tout le temps que tousser et geindre.

Première partie, Chapitre I.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:28:54+02:00

La seule logique ne permet pas de sauter à pieds joints par-dessus la nature. La logique prévoit trois cas, quand il y en a un million. [...] Que voilà une solution facile du problème ! C'est séduisant de clarté, inutile de réfléchir ! Voilà l'essentiel : il n'y a pas à réfléchir ! Tout le mystère de la vie tient en deux feuilles d'imprimerie !

Troisième partie, Chapitre V.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:28:37+02:00

J'ai mis en œuvre le moyen le plus puissant et le plus infaillible pour conquérir un cœur féminin, moyen qui jamais ne trompe et qui agit absolument sur tous sans la moindre exception. Ce moyen bien connu, c'est la flatterie. Il n'y a rien au monde de plus difficile que la franchise et rien de plus facile que la flatterie. Si la franchise comporte seulement une centième partie de note fausse, il y a aussitôt dissonance et, par suite, scandale. Au contraire, la flatterie, même si tout y est faux jusqu'à la dernière note, elle reste encore agréable et elle est écoutée non sans plaisir ; ce plaisir peut être grossier, il n'en est pas moins plaisir. Et, si grossière que soit la flatterie, on y trouvera certainement au moins une moitié de vérité. Et cela, pour tous les degrés de développement et pour toutes les catégories sociales.

Sixième partie, Chapitre IV.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:27:55+02:00

C'était un homme qui avait déjà passé la cinquantaine, de taille moyenne et de complexion forte, grisonnant et chauve par endroits, avec un visage jaune, même verdâtre, enflé par la boisson, les joues bouffies, derrière lesquelles brillaient de petits yeux rougeâtres, minuscules comme des fentes, mais vifs. Il y avait dans toute sa personne quelque chose d'étrange ; dans son regard perçait même une lueur d'enthousiasme — peut-être même de l'intelligence et de l'esprit — mais en même temps aussi une espèce de folie.

Il portait un vieil habit noir, absolument en loques, dont les boutons manquaient. Un seul tenait encore tant bien que mal, et il s'en servait pour se boutonner, voulant visiblement ne pas s'écarter des convenances. [...] Il avait le visage rasé, en bon fonctionnaire, mais de longtemps déjà, de sorte qu'un poil gris-bleu assez épais commençait à paraître. [...] Il se mettait les cheveux en désordre, et parfois, dans un désespoir, il se prenait la tête entre les deux mains, posant ses coudes troués sur la table inondée et gluante.

Première partie, Chapitre II.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:27:32+02:00

Nous parlerons des enfants plus tard, pour le moment occupons-nous des cornes ! C'est mon point faible, je l'avoue ! Cette expression ignoble, à la hussarde, à la Pouchkine, est même impensable dans le lexique de l'avenir, et puis, qu'est-ce que les cornes ? Oh ! quel aveuglement ! Quelles cornes ? Pourquoi des cornes ? Quelle absurdité ! Au contraire, c'est dans le mariage libre qu'elles n'existeront pas ! Les cornes, c'est seulement la conséquence naturelle de tout mariage légal, c'en est, pour ainsi dire, le correctif, c'est une protestation, et même, en ce sens-là, elles ne sont nullement humiliantes...

Cinquième partie, Chapitre I.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:27:16+02:00

Quand on lui a demandé pourquoi il falsifiait les titres : " Tout le monde s'enrichit d'une façon ou de l'autre, eh bien, moi aussi, j'ai voulu m'enrichir plus vite. " Je ne me rappelle pas ses propres paroles, mais le sens est là : au plus vite, gratuitement, sans peine ! On s'est habitué à vivre sans rien faire, à profiter de l'aide des autres, à manger son pain tout mâché. Eh bien, l'heure grave a sonné : chacun montre enfin ce qu'il vaut...

Deuxième partie, Chapitre V.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:26:58+02:00

Avdotia Romanovna était remarquablement belle, grande, étonnamment bien bâtie, forte, pleine d'assurance, ce qui s'exprimait dans tous ses gestes et d'ailleurs n'ôtait rien à ses mouvements de leur légèreté et de leur grâce. De visage, elle ressemblait à son frère, mais elle, on pouvait la qualifier proprement de beauté. Ses cheveux étaient châtain foncé, un peu plus clairs que ceux de son frère ; ses yeux presque noirs, brillants, fiers, et en même temps, parfois, par instants, extraordinairement bons. Elle était pâle, mais non point maladivement ; son visage respirait la fraîcheur et la santé. Sa bouche était un peu petite, et sa lèvre inférieure, fraîche et vermeille, avançait légèrement, ainsi que le menton : seule irrégularité de ce joli visage, qui lui communiquait d'ailleurs un caractère particulier de fermeté et, entre autres, une espèce de hauteur. Son expression était toujours plus sérieuse que gaie, réfléchie ; par contre, comme le sourire allait à ce visage, comme lui allait son rire, joyeux, jeune, insouciant !

Troisième partie, Chapitre I.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T20:26:44+02:00

Se tromper est le privilège naturel de l'homme par rapport à tous les autres organismes. Cela conduit à la vérité! Je suis homme parce que je déraisonne. On n'est jamais arrivé à une vérité sans avoir quatorze fois erré et peut-être cent quarante fois, et c'est d'ailleurs encore honorable.

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