Crime et Châtiment, Tome 1

Impossible de résumer ce chef d'œuvre...! Une galerie de personnage, des scènes de dialogues qui s'enchaînent...c est brillant! C est délirant ! Ça part dans tous les sens...!

À découvrir absolument !

Très bon roman de Dosto

"C’était une vieille minuscule, toute sèche, d’une soixantaine d’années, avec de petits yeux perçants et méchants et un nez pointu ; elle était nu-tête. Ses cheveux châtains, grisonnants, étaient pleins d’huile. Des loques de flanelle entouraient son cou interminable, pareil à une patte de poulet. Une méchante pèlerine de fourrure tout usée et jaunie lui couvrait les épaules, malgré la chaleur. La vieille toussotait et geignait. Le jeune homme dut lui jeter un regard étrange, car la méfiance réapparut tout à coup dans ses yeux."

J'ai toujours un peu de mal avec le style de l'auteur. Je le trouve dur à adhérer et peu addictif. A part ça, j'aime beaucoup découvrir les romans de Dostoïevski.

Crime et Châtiment est un roman psychologique (comme tous de l'auteur). Pas de grandes aventures ni d'actions s’enchaînant pages après pages. Mais l'oeuvre reste du grand art. On s'interroge sur la condition humaine et sur "tout est t-il permis ? " .

Jusqu’où peut on aller avant de se perdre ?

Mon édition est divisée en deux tomes. J'avoue que c'est très bien ainsi car la lecture est éreintante. L'auteur nous fait réfléchir, l'atmosphère est pesante.

On suit un personnage délirant qui perd des morceaux de lui même petit à petit.

J'avoue être interrogative face à l'acte fondateur du roman Spoiler(cliquez pour révéler)pourquoi avoir tué cette pauvre femme.... je m'interroge encore....

Raskolnikov se torture, c'est le châtiment auto-infligé par sa conscience. Le titre du roman prend tout son sens.

Je lirai la suite rapidement pour découvrir la suite de ce classique.

Une belle découverte de la littérature russe dont j'avoue ne connaître que très peu d'oeuvre. Même si l'histoire met du temps à se lancer,l'atmosphère elle se met en place directement, entre les délires, la fièvre et les éclaires de lucidités du personnage principal, le lecteur navigue comme il peut au côté de cet étudiant pauvre, endetté. J'ai adoré le style, chaque personnage, les scènes de dialogues, les descriptions : une oeuvre à découvrir.

Cette édition a la particularité d'avoir coupé le récit en 2 tomes, ce que je trouve astucieux et pratique pour ceux ou celles qui se sentent un peu rebutés par la lecture de ce pavé : lisez ce premier tome et vous verrez si vous avez envie de lire la suite.

Je l'ai lu il y a un bon moment, et je me souviens avoir beaucoup aimé.

Je n'ai lu que le tome 1 de l'édition que j'avais choisi, mais je le conseille fortement, même s'il peut être un peu long à lire pour certains.

Comme les romans contemporains peuvent être modelés par l'écriture du cinéma, le roman de Dostoievski semble modelé par le théâtre.

Je n'en ai pris conscience que vers la fin du tome 1 et m'en suis réjoui tout le long du tome 2 : chaque chapitre forme un huis clos d'une intensité chaque fois renouvelée qui tourne aux accents dramatiques. Les personnages, qui semblent de façon superficielle être caricaturaux, permettent à l'auteur d'exprimer à travers cette structure théâtrale la grande panoplie des contradictions humaines. En dehors de quelques figures peut-être idéalisées (je pense en particulier aux femmes : la soeur ou Sonia qui croient toutes les deux en Raskolnikov) qui permettent de construire la complexité des autres le lecteur est sans cesse pris au piège du drame tant les autres personnages échappent à notre désir de simplification.