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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-03T10:04:47+01:00

Pg 232

Le sommeil du loup

Ce fut à l'époque où les journaux réservaient leur premières pages à l'audacieuse évasion de la prison de San Quentin du célèbre gangster Jim Hall. Cet homme avait été créé mauvais et la société ne l'avait pas amélioré. La société est dure, et Jim Hall était un frappant exemple de sa dureté. Elle avait fait de lui une bête, bête humaine sans doute, mais aussi féroce que les pires carnassiers.

Les châtiments n'avaient jamais pu le briser. C'était le seul traitement qu'il avait jamais connu depuis le temps où, bébé, l'Asile de San Francisco l'avait recueilli, tendre argile prête à recevoir la forme qu'on lui donnerait. Il avait fait le mal et, trois fois, on l'avait emprisonné. Plus férocement la société le frappait, et plus indomptable il luttait contre elle. Camisole de force, jeûne et coups de gourdin étaient son lot ordinaire.

Au cours de son troisième emprisonnement, il fut livré à un gardien qui était une bête brute presque aussi sauvage que lui. Le gardien portait un trousseau de clefs et un revolver. Jim Hall n'avait que ses mains nues et ses dents. C'était à peu près la seule différence qu'il y eût entre eux. Le gardien, mieux armé, en profitait pour persécuter l'homme à son gré. Il le maltraitait et, sur lui, mentait à ses chefs. Jim Hall bondit un jour sur son bourreau et, le prenant au gosier avec ses dents, tenta de l'égorger comme eût fait un animal de la jungle.

Cet acte valut à Jim Hall d'être enfermé dans la cellule des incorrigibles. Il y vécut désormais, sans la quitter jamais. Le plafond, les murs, le plancher étaient en fer. Jamais il ne voyait le ciel ni le soleil.

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Extrait ajouté par RMarMat 2021-04-12T16:30:08+02:00

Le mouvement répugne au Wild et la vie lui est offense. IL congèle l'eau pour l'empêcher de courir à la mer ; il glace la sève sous l'écorce puissante des arbres jusqu'à ce qu' ils en meurent et, plus férocement, encore, plus implacablement, il s'acharne sur l'homme pour le soumettre et l'écraser .Car l'homme est le plus agité de tous les êtres, jamais en repos et jamais las, et le Wild hait mouvement.

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Extrait ajouté par -Anais- 2020-06-25T22:32:18+02:00

Les crocs refermés sur sa poitrine comme les dents d'un piège ne menaçaient pas seulement sa vie, mais l'idée même qu'il s'était toujours faite de la vie. Son corps et son esprit faisaient l'expérience d'une horreur nouvelle, contre laquelle ils se rebellaient de toutes leurs forces, et leur révolte éclatait, à la limite de la démence. Pendant quelques minutes, Croc-Blanc connut la vraie folie. Son corps n'obéissait plus qu'à un terrifiant désir de vivre, à un amour de la vie pour la vie qui le submergeait entièrement. Sa raison était muette, son cerveau paralysé, son être tout entier soumis aux exigences de sa chair, qui voulait exister et se mouvoir, se mouvoir à tout prix, se mouvoir encore et toujours, malgré tous les obstacles, car seul le mouvement pouvait le maintenir hors du néant.

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Extrait ajouté par sphinxhoras 2019-12-22T20:28:24+01:00

De sa petitesse et de sa frayeur, il jetait son défit à l'immense univers

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Extrait ajouté par Shizi 2019-10-25T21:40:10+02:00

L'impatience et la patience sont des vertus fluctuantes, liées aux circonstances, et leur valeur respective n'est fonction que du résultat obtenu.

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Extrait ajouté par SherCam 2019-06-05T19:53:18+02:00

Quelle que fût cependant sa force physique et morale, Croc-Blanc souffrait d'une faiblesse de caractère insurmontable. Il ne pouvait supporter de voir rire de lui. Le rire humain était à son idée une chose haïssable. Qu'il plût aux dieux de rire entre eux au sujet de n'importe quoi, peu lui souciait. Mais si le rire se tournait de son côté, s'il sentait qu'il en devenait l'objet, alors il entrait dans une effroyable rage. Calme et digne en sa sombre gravité l'instant d'avant, il en était métamorphosé. On l'outrageait, pensait-il, et la folie frénétique qui s'emparait de lui durait des heures entières.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2018-02-11T14:20:59+01:00

"Être le meilleur fut bientôt l'unique but du louveteau. Menacé de toutes parts, entouré d'ennemis, privé de tout soutien, il ne pouvait survivre qu'en développant à l'extrême les dons qu'il avait reçus à sa naissance. Il devint donc plus fort que les autres chiens, plus rapide, plus souple, plus élancé, plus endurant, plus cruel, plus rusé, plus féroce, plus intelligent aussi. Il n'avait pas d'autre choix. Pour ne pas être écrasé par un environnement hostile, plus dangereux que le Wild lui-même, il devait puiser dans son héritage de loup, en tirer les qualités qui avaient permis à ses ancêtres de vaincre des siècles d'adversité, les concentrer, les rassembler, en faire des armes plus redoutables encore que ce que la nature avait voulu qu'elles soient."

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:53:59+01:00

« L’aversion instinctive des loups pour le contact prolongé était devenue chez lui une peur maladive, une obsession de la liberté, et le simple fait d’être touché par une créature – exception faite de ses dieux – suffisait à le rendre fou de rage. »

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:53:47+01:00

« Il était las, nerveux, inquiet, confusément, obscurément angoissé par l’idée que cette vie trop riche, qui lui demandait trop d’efforts, allait désormais être la sienne. »

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Extrait ajouté par anonyme 2017-02-12T18:53:36+01:00

« la peur de l’inconnu, cette angoisse sourde qui ne le quittait jamais, concourait, en lui rappelant qu’il pouvait le perdre à tout instant, à lui faire mieux apprécier l’extraordinaire, le merveilleux plaisir d’être vivant. Comme toutes les créatures qui existent pleinement, librement, en parfait accord avec leur nature, il ne s’interrogeait pas sur le monde, et acceptait sans regret ni révolte son impitoyable dureté. La vie, avec ses aléas et ses contraintes, ses joies et ses peines, suffisait à son bonheur. »

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