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« Alec tendit son bras, là où un bandage maintenait une boule de coton en place.
— Cela n’a pas pris longtemps. Et ma forme physique est très bonne…
Cronin grogna à nouveau.
— Je ne pense pas que ce soit prudent de m’indiquer qu’il t’a touché pour l’instant.
Alec l’embrassa en souriant.
— Ce n’est pas comme s’il m’avait fait un examen de la prostate.
Le grondement du vampire augmenta en volume et Alec éclata de rire.
Afficher en entier— Cela peut ne pas paraître très long, mais tu auras l’impression que ça dure une éternité. Tu imploreras la mort.
Ce fut au tour d’Alec de saisir le visage de Cronin.
— Et si je le fais ? Promets-moi que tu ne m’écouteras pas, peu importe à quel point je te supplie.
Puis il réalisa soudain quelque chose.
— Que va-t-il t’arriver quand je vais… changer ? Les couples unis par le Destin éprouvent la souffrance de l’autre, non ? Aucun vampire n’a encore été lié avec un humain, donc aucun d’entre eux n’a eu à endurer leur transformation.
— Il n’y a que toi pour penser à une telle chose, fit Cronin en souriant tristement. Je ne sais pas comment je pourrai le supporter. Personne ne le sait. Je n’ai aucune inquiétude en ce qui me concerne, mon amour. Tu auras bien assez à endurer de ton côté. Ce que je subirai sera comme une soirée de printemps sur les landes par rapport à la traversée de l’enfer que tu supporteras.
Afficher en entierIl détailla la forme humaine d'Alec, tous les muscles définis et les lignes fortes, une peau pâle, quelques poils saupoudrés à tous les bons endroits. Ses yeux verts lui rappelaient les landes d'Écosse. Ses lèvres roses s'entrouvraient juste pour inspirer. Il avait également des traces de marques de crocs dans son cou et ses cuisses intérieures, marques pour lesquelles Cronin se sentait coupable, pourtant seul un sentiment de fierté et de possessivité le remplit. Alec était sien, et il aimait être mordu. Il portait ses morsures avec reconnaissance et il voulait que les autres vampires les remarquent, afin de leur faire savoir. Et cela plaisait à Cronin. Grandement.
Afficher en entier« — Je veux dire… ces antiquités sont plutôt cool, mais tu es ma préférée.
Cronin releva enfin son regard.
— Ton antiquité préférée ?
— Eh bien…
Le sourire d’Alec s’élargit.
— Tu dates de 744. Je pense que tu es qualifié pour être déclaré vintage.
Cronin sourit, amusé.
— Et tu es quoi ?
Alec imita le gars d’Antiques Roadshow.
— Une pièce contemporaine américaine, datant des années quatre-vingt. En parfait état, bien doté.
Cronin s’esclaffa à sa déclaration. »
Afficher en entierIl entra dans la chambre et jeta le sac à dos avec les fournitures médicales sur le lit.
— J’adore cet endroit. Je détesterais ne plus pouvoir vivre ici.
Cronin sourit chaleureusement.
— Je pensais que tu aimais ton studio, pas cet appartement luxueux.
Alex éclata de rire.
— Et tu dis que tu détestes les sarcasmes ! Pour quelqu’un qui ne les apprécie pas, tu les utilises beaucoup.
Afficher en entier— Si nous appliquons un composé qui attaque immédiatement les molécules de sodium contenue dans l'argile, cela les détendra ou les éloignera les unes des autres.
— Cela brisera l'argile ?
Eiji acquiesça fièrement.
— Euh... c'est très bien tout ça, Eiji, dit Alec.
Et ça l'était. En théorie.
— Cependant, je pensais que nous trouverions un moyen d'attaque beaucoup plus simple.
Eiji inclina la tête.
— Comme quoi ?
— Un marteau.
Afficher en entier« Alec le lui tendit et le petit responsable du clan anglais fit quelques pas délicats le long de la passerelle de terre et frappa deux soldats de Terre Cuite qui tentaient encore de sortir de l’habitacle.
Alec se mit à rire.
— Oh, en plein dans le style Happy Gilmore !
Un des vampires anglais éclata de rire et Alec agita une main dans sa direction.
— Ouf, enfin ! Quelqu’un qui comprend mes références à des films ! »
Afficher en entier« — D’accord, stop.
Les quatre vampires se tournèrent vers lui.
— Des chevaux ? Comme dans « à-dada » ? My Little Pony ? Clop-clop ? Des putains de chevaux ? »
Afficher en entier« — N’es-tu pas heureux d’être de retour ? Plus de mystères à élucider, plus de méchants à tuer. Il ne nous manque vraiment plus que la Mystery Machine et le chien qui parle.
Les trois vampires dévisagèrent Alec. Il roula des yeux.
— Laissez tomber.
Eiji s’esclaffa.
— Je suis vraiment heureux d’être de retour, reconnut-il. Toutes ces choses folles que tu dis m’ont manqué. »
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