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Les pieds nus en appui sur la table basse et son portable sur les genoux, Gideon semblait si à l’aise, si détendu, que je n’arrêtais pas de détacher les yeux de la télé pour le contempler.
« Comment en sommes-nous arrivés là ? me demandai-je. Cet homme incroyablement séduisant et moi ? »
— Je sais que tu me regardes, dit-il sans quitter son portable des yeux.
Je lui tirai la langue.
— S’agirait-il d’une proposition d’ordre sexuel, mademoiselle Tramell ?
— Comment arrives-tu à me voir alors que tu fixes ton écran ?
Il leva la tête et son regard captura le mien.
— Je te vois tout le temps, mon ange. Depuis que tu m’as trouvé, je ne vois plus que toi.
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— Moi aussi, je deviens fou quand je ne peux pas te posséder. Tu es ma drogue… mon obsession.
Afficher en entierATTENTION, EXTRAIT TIRE DE LA FIN DU LIVRE (chapitre 22)
— Je ne comprenais pas pourquoi ça l’affectait autant. Il était marié avec la femme qu’il aimait, ils vivaient à l’étranger, loin de moi, alors où était le problème ? Maintenant, je comprends. Si tu aimais quelqu’un d’autre, Eva, ça me bousillerait. Ça m’anéantirait, même si tu étais avec moi. Mais contrairement à Giroux, je ne te laisserais pas partir. Tu ne m’appartiendrais pas complètement, mais tu serais quand même à moi et je prendrais ce que je pourrais avoir.
— C’est ce qui me fait peur, Gideon, dis-je en croisant les mains sur mes genoux. Tu n’as pas conscience de ta valeur.
— Détrompe-toi. Je vaux douze mill…
— Tais-toi.
La tête me tournait et je pressai le bout de mes doigts sur mes paupières.
— Ça ne devrait pas t’apparaître aussi mystérieux que des femmes puissent tomber amoureuses de toi et ne jamais cesser de t’aimer. Est-ce que tu savais que Magdalene portait les cheveux longs dans l’espoir que ça te rappellerait Corinne ?
— Pourquoi ? s’étonna-t-il tout en se débarrassant de son pantalon.
Sa candeur me tira un soupir.
— Parce qu’elle pense que Corinne est la femme que tu veux.
— Ce qui prouve qu’elle n’est pas très attentive.
— Crois-tu ? Corinne m’a dit qu’elle te parlait presque tous les jours.
— C’est une exagération. Je ne suis pas souvent joignable – tu sais à quel point je suis occupé.
À la flamme si familière qui s’alluma dans son regard, je sus qu’il pensait aux fois où il était occupé avec moi.
— C’est dingue, Gideon. Si elle t’appelle presque chaque jour, c’est du harcèlement.
Corinne m’avait dit qu’il était très possessif avec elle – autant qu’il l’était avec moi ? Cela me tracassait plus que je ne l’aurais voulu.
— Où veux-tu en venir ? demanda-t-il d’un ton vaguement amusé.
— Tu ne comprends donc pas ? Toutes les femmes rêvent de faire ta conquête. Tu représentes le gros lot, le jackpot ! Si une femme ne peut pas t’avoir, elle devra se rabattre sur un lot de consolation. Du coup, elles sont prêtes à toutes les folies pour t’avoir.
— Sauf la femme que je veux, répliqua-t-il, pince-sans-rire. Celle-là passe son temps à me fuir.
Afficher en entier- Je sais que ton colocataire est bisexuel. Tu l'es aussi ?
- Ça te dérangerait ?
- Te partager me dérangerait. C'est hors de question. Ton corps m'appartient, Eva.
- Et le tien m'appartient aussi ? Exclusivement ?
- Oui, répondit-il, le regard brûlant. Et j'attends de toi que tu en uses fréquemment et excessivement.
Ma foi, dans ce cas...
(chapitre 8)
Afficher en entier- Un instant, Eva, m'arrêta Cross en m'attrapant par le coude. Elle vous rejoint tout de suite, ajouta-t-il à l'intention de Mark tandis que les portes de l'ascenseur se refermaient sur le visage ahuri de mon patron. Cross demeura silencieux le temps que l'ascenseur amorce sa descente.
- Tu couches avec quelqu'un ? demanda-t-il en pressant de nouveau le bouton d'appel.
...
- En quoi cela vous regarde-t-il ?
...
- Cela me regarde parce que j'ai envie de coucher avec toi, Eva. j'ai besoin de savoir quels obstacles se dressent entre toi et moi, si tant est qu'il y en ait.
(chapitre 2)
Afficher en entier- Regarde-moi, Gideon. Regarde mon corps. C'est le même que celui dont tu ne parvenais pas à te rassasier la nuit dernière. Le même que celui dont tu avais tellement envie que tu m'as emmené dans cette foutue chambre d'hôtel. Si tu n'en veux plus...s'il n'a plus aucun effet sur toi...
- Est-ce une preuve suffisante de l'effet qu'il a sur moi ? coupe-t-il en déplaçant le lien de son bas de pyjama pour exhiber sa prodigieuse érection.
Afficher en entier"Tu sais comment c'est, il y a des mecs très beaux qui n'ont aucun effet sur tes hormones et des types quelconques qui te mettent les sens en ébullition. Lui, il a bon partout !"
(chapitre 1)
Afficher en entier"- Je sens que quelque chose te tracasse, reprit-il.
Tu veux en parler ?
J'attrapai ma fourchette et décidai de ne faire aucun commentaire sur la nourriture.
- Je crois bien avoir croisé aujourd'hui le plus bel homme du monde, lâchai-je.
- Ah bon ? Je croyais que c'était moi. Raconte."
(chapitre 1)
Afficher en entierCary fit théâtralement craquer les jointures de ses doigts avant d'ouvrir son biscuit porte-bonheur.
- Voyons voir... Serai-je riche ? Célèbre ? Vais-je rencontrer un grand brun mystérieux ou une grande brune mystérieuse ? Ou faire un long voyage ? Qu'est-ce que vous avez eu comme prédiction, vous ?
- La mienne est lamentable, répondis-je. "La vérité finit toujours par éclater." Ça, je le savais déjà !
- "La prospérité frappera bientôt à votre porte", lut Gideon à voix haute.
Je ricanai franchement.
- Tu as piqué le biscuit qui m'était destiné, Cross, s'insurgea Cary avant d'ouvrir le sien. Qu'est-ce que c'est que ce délire ? s'exclama-t-il en fronçant les sourcils.
- Qu'est-ce qui est écrit ? demandai-je.
- Conficius a dit, improvisa Gideon : "Celui qui s'endort avec le cul qui gratte se réveille avec les doigts qui puent."
Cary lui lança une moitié de son biscuit et Gideon le rattrapa au vol.
- Fais voir, dis-je en prenant la prédiction des mains de Cary.
Je la lus et éclatai de rire.
- Ce n'est pas drôle, Eva.
- Alors ? demanda Gideon.
- "Prenez un autre biscuit."
- Mis à l'amende par un biscuit, sourit Gideon.
Cary lui lança l'autre moitié de son biscuit.
Afficher en entier- Vous plaisantez ? m'exclamai-je en fronçant les sourcils. Écoutez-vous ! Pourquoi parler d'attirance sexuelle ? Soyez cohérent, appelez plutôt cela une émission séminale dans un orifice agréé !
Afficher en entier- Bon sang, souffla Cross en se passant la main dans les cheveux. On est au beau milieu de la journée. Dans mon foutu bureau !
(chapitre 4)
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