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— Tu as vraiment une très mauvaise opinion de moi. Pas étonnant que tu sois tellement en colère.
— Allons, un peu de franchise… Pour quelle autre raison aurais-tu fait une chose pareille ?
Il me dévisagea un instant d’un air stupéfait.
— Mais…, protesta-t-il. Parce que je t’aime.
Il avait dit cela comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle au monde, comme si j’aurais déjà dû être au courant.
Afficher en entierJ'ai déjà vu bien des choses étranges,mais peu d'aussi bizarres qu'une chaussure hantée.
{...}
-<<Qui que tu sois,quoi que tu sois,sors de là...>>
Il y eut un bref silence,avant qu'une voix masculine haut perchée s'exclame:
-Casse-toi,salope!
Super...La godasse avait du caractère.
-Pourquoi? demandai-je. Tu es occupé ?
-J'ai mieux à faire que de perdre mon temps avec une mortelle.
-Mieux à faire dans une chaussure ? m'étonnai-je en souriant. Tout le monde a le droit de croupir dans un taudis si ça lui chante, mais tu ne crois pas que tu pousses le bouchon un peu loin ? Cette Nike n'est même pas neuve! Tu aurais pu mieux choisir !
Afficher en entier_ À propos de Dorian et de Kiyo? Qu'est-ce que tu leur reproches? Bon... pour Dorian c'est évident, mais Kiyone pose pas de problème.
Velusian secoua la tête et répondit:
_ Cela n'a rien d'évident. C'est un renard, et une partie de lui pense comme tel. Il vous considère comme sa femelle, ce qui peut devenir dangereux. Lui et Dorian sont deux fanatiques, chacun à sa manière. Ils peuvent paraître se situer aux extrémités de l'échiquier, mais ils sont aussi fermement ancrés dans leurs convictions l'un et l'autre. Chacun d'eux a ses propres attentes vous concernant. Même le kitsune, dont vous tendez pourtant à partager les points de vue. Tous les deux essaieront de vous dominer en essayant de vous faire croire que c'est vous qui le désirez.
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Afficher en entierEn ouvrant la portière de ma voiture, je redressai la tête et vis le renard roux qui me considérait, depuis le même poste d'observation que la dernière fois.
Je marchai vers lui, sans trop m'approcher, et criai :
- Va t'en !
Sans me quitter des yeux, il ne bougea pas d'un pouce.
- Je ne plaisante pas ! insistai-je. Je ne veux plus te voir. Tu es aussi mauvais que tous les autres !
Le renard s'allongea et posa son museau sur ses pattes croisées, tout en me regardant d'un air solennel.
- Je m'en fiche que tu sois mignon, OK ? J'en ai fini avec toi !
Afficher en entier-Eh bien, Eugenie... Venons-nous réellement d'avoir un moment de complicité ?
-Vous avez cessé de m'appeler Odile, lui fis-je remarquer pour éluder sa question.
-Nous ne sommes plus en public. Cela n'a plus d'importance.
-Bref...(Je préférais changer de sujet.) Lorsque votre Seigneur de l'Orage a rassemblé ses armés et ses partisans...en faisiez-vous partie ?
L'habituelle frivolité de Dorian s'estompa.
-Oui, reconnut-il. J'en étais. En fait, j'étais l'un de ses plus ardents partisans.
-Vous recommenceriez, si c'était à refaire ?
-Sans l'ombre d'un hésitation. Je donnerais n'importe quoi pour voir l'ambition du Seigneur de l'Orage se réaliser. Depuis sa mort, prophéties et augures ont abondé, promettant à l'avenir d'autres occasions. Je porte attention à tout cela.
Voyant que je m'abstenais de répliquer, il demanda:
-A quoi êtes-vous en train de penser ?
-J'essaie de décider si je dois revenir sur ma parole et vous tuer.
Instantanément, sa bonne humeur fut de retour.
Afficher en entier-il me faudra quand meme me faire pardonner, murmura t il tout contre mes levres quand le baiser pris fin. meme si je vais pouvoir compter sur ta magnanimité.le classique devraient faire l' affaire: fleurs, chocolats...
Afficher en entier" - Je ne veux ni de cette puissance ni de Terre-d'Aulne.
- Il faut dire Terre-de-Daléa, maintenant.
- Je... Quoi ?
- Le territoire s'est façonné selon ta volonté. Terre d'Aulne était le domaine d'Aeson. Le tien, c'est Terre-de-Daléa. Et tu es la Reine de Daléa.
- Le daléa épineux..., me rappelai-je à mi-voix.
Si quelqu'un voulait m'obliger à porter une couronne d'épines, ça allait chier... "
Afficher en entier(p.164)
J'avais beau conserver ma superbe de garce intraitable, ses paroles n'en faisaient pas moins leur chemin en moi. Il paraît que l'âme reconnaît une vérité qui vient d'être proférée, même si l'esprit s'y refuse. Peut-être était-ce ce qui était en train de m'arriver. Mon être logique refusait d'admettre quoi que ce soit, pourtant... je ne savais quoi, dans ses paroles, titillait mon inconscient. On aurait dit qu'une image s'y trouvait, masquée par un voile noir prêt à glisser dès que je l'aurais décidé.
Afficher en entier" Il me faudra quand même me faire pardonner, murmura-t-il tout contre mes lèvres quand le baiser prit fin. Même si je sais pouvoir compter sur ta magnanimité. Les classiques devraient faire l'affaire: fleurs, chocolat...
- Peu importe. Je n'ai pas besoin de ces messages codés pour savoir que tu as envie de coucher avec moi. Il y a d'autres signes bien plus manifestes.
- Par exemple ?
- Par exemple ta main sur mon sein... "
Afficher en entierJe jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule. Un paysage blanc, glacé, s’étendait à perte de vue. Aucun cerisier à l’horizon.
— Doit-on vraiment passer par là ? demandai-je en serrant les bras contre moi. Ça pèle !
— Vous êtes la seule à avoir froid, Maîtresse…, fit remarquer Volusian.
— Ouais ! renchérit Wil gaiement. Je ne sens rien du tout. Trop cool ! Je parie que ces boots ne vous éviteront pas l’hypothermie…
Je haussai les épaules. Foutus esprits… Stupides, tous autant qu’ils sont, vivants ou non !
— C’est encore loin d’ici ? demandai-je.
— Ça le sera d’autant plus si nous faisons du surplace, répondit Volusian.
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