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D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds



Description ajoutée par anonyme 2017-06-16T20:23:59+02:00

Résumé

À travers trois générations, le portrait d’une Islande sauvage, âpre et nostalgique se dessine. On y croise Ari, éditeur exilé au Danemark, et le douloureux souvenir de sa mère ; son grand-père Oddur, capitaine courageux, mais aussi sa grand-mère Margrét, à la sensualité rare.

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Classement en biblio - 24 lecteurs

extrait

(L'amour) n'épargne personne, s'empare aussi aisément d'une jeune fille de seize ans dont le coeur bondit comme celui d'une biche que d'un nonagénaire cacochyme dont le coeur ressemble à celui d'un rhinocéros. Etoile filante et corde de violoncelle, il change le meilleur en pire et le pire en meilleur sans même vous demander si vous êtes marié, si vous êtes heureuse, si votre vie affiche un équilibre enviable et beau ; il peut s'en prendre à vous comme un sauvage, comme un barbare - comme une éruption solaire qui ravage votre vie, et rend les déserts habitables.

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Commentaires récents

Bronze

Oui l'écriture est belle, oui les descriptions sont bien faites, mais je me suis un peu ennuyée...

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Argent

Une oeuvre à la langue si poétique qu'elle risque de perdre certains de ses lecteurs au milieu de ses circonvolutions de pensées parfois philosophiques et souvent décousues. Pourtant, le charme opère, on se laisse emporter par la plume de l'auteur, on le suit dans le présent et le passé sans toujours être sûr d'où l'on est. Ari, son grand-père Odur, sa grand-mère Margrét et tous les autres s'animent sous nos yeux, nous révélant des instantanées de leur vie quotidienne, de la vie islandaise d'aujourd'hui et d'hier.

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Y a-t-il une manière islandaise de raconter les histoires ? Sans certitude sur ce point, je crois pouvoir affirmer qu’il y a une manière Stefánssonienne. On pourra la résumer à une sorte d’introspection poétique. L’auteur ne se contente pas de raconter, de retracer des faits, mais questionne régulièrement ce qu’il affirme, ajoutant à ses réflexions une note philosophique. Il pourra aussi dérouter le lecteur avec quelques belles évidences, à commencer par le titre de ce beau et rude roman.

Son personnage principal s’appelle Ari. On va le retrouver à plusieurs époques. Au moment où commence le livre, il roule vers Keflavík. Un retour aux sources pour cet homme qui a grandi dans cette ville improbable qu’il a choisi de quitter pour être éditeur au Danemark.

Car la vie dans ce coin hostile d’Islande ne s’est développée qu’à partir de 1898, quand un scientifique a eu l’idée de publier un rapport indiquant que les fjords et la baie étaient propices à la pêche «et par conséquent toute l’histoire d’Ari fait suite à la parution de ces quelques lignes écrites par le naturaliste Bjarni et publiées dans la revue Andvari. La vie naît par les mots et la mort habite le silence. C’est pourquoi il nous faut continuer d’écrire, de conter, de marmonner des vers de poésie et des jurons, ainsi nous maintiendrons la faucheuse à distance, quelques instants.»

Ari va par conséquent s’attacher à cette mission, écrire et conter et transmettre, mais à partir du Danemark où il devient éditeur.

Quand il retrouve son ami, c’est non seulement un rendez-vous avec son enfance et son adolescence, quand il voulait être pêcheur, qui lui revient en mémoire. Toute l’histoire familiale ressurgit. On va le suivre au moment où, adolescent, il choisit d’être pêcheur. Un destin qui semble tout tracé, car le poisson est quasiment la seule activité économique.

Puis, on le retrouve sur les pas de sa famille, depuis le grand-père Oddur qui incarne au mieux la définition de ces conditions de vie dantesques : «Keflavík a trois points cardinaux : le vent, la mer et l’éternité.»

Trois points cardinaux que l’auteur creuse davantage encore avec l’évocation de ses parents et notamment de sa mère décédée. Une mort qui va entraîner les soubresauts de sa propre existence.

Au fil des récits, on est littéralement pris dans cette narration comme dans un filet de pêche. On sent la vie, on envisage même le grand large, mais on finit toujours par rester emprisonné. À l’image de ces sentiments qui n’arrivent pas à être exprimés «Oddur serre les poings, c’est sa manière à lui de déclarer sa flamme, elle le sait, c’est ainsi que se tisse le chant d’amour qu’il lui destine.»

La manière Stefánssonienne de raconter des histoires est aussi là. Dans ce souci de ne jamais oublier la poésie, notamment et surtout face à l’hostilité du climat, à la rudesse des marins-pêcheurs, aux drames qui rongent les existences. C’est violent et c’est beau. C’est islandais et c’est universel.

http://urlz.fr/3yn8

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Diamant

Le voilà, l’auteur islandais que j’attendais de lire.

Le voilà, ce livre, poétique et différent, que j’avais envie de découvrir.

Une histoire de famille. Souvent belle, dure parfois. Tout comme le paysage décrit, à la fois magnifique, idyllique, et extrêmement hostile à l'homme.

On assiste au temps qui passe, lentement, et qui modifie les êtres et leurs sentiments. Amoureux, lassés, détachés. Rêveurs, insouciants, conscients, perdus. Attirés par la beauté et l'étrangeté de leur pays, contraints de s'exiler pour fuir la solitude et la monotonie. Tous ont quelque chose à nous livrer, à nous apprendre.

Un livre que j’ai pris plaisir à lire, en prenant le temps de laisser les mots voyager en moi. Comme lorsque l’on foule le sol islandais pour la première fois, l’envoutement est ici complet.

On adhère ou on n’adhère pas à ce genre de textes, différent de ceux qu’on a l’habitude de dévorer. En tout cas, il a eu pour moi l’effet escompté : je suis encore un peu plus fan (s’il est possible de l'être) de la culture islandaise.

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Dates de sortie

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds

  • France : 2015-08-20 (Français)
  • France : 2017-02-02 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Fiskarnir hafa enga foetur - Islandais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 24
Commentaires 5
extraits 9
Evaluations 10
Note globale 8 / 10

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