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Défense d'aimer



Description ajoutée par lamiss59283 2012-02-22T10:26:22+01:00

Résumé

Résumé

« C’était ma détenue. Pour sauver ma peau, j’aurais pu mentir, dire que je m’étais fait avoir. Mais on s’aimait… »

Début 2011, Florent Gonçalves, directeur modèle de la prison de Versailles, était arrêté pour avoir entretenu une liaison avec l’une de ses détenues, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agissait de la jeune femme qui avait servi d’« appât » dans l’affaire du gang des barbares. Les médias se déchaînèrent, les colonnes des journaux s’emplirent d’accusations et d’insinuations : l’homme bénéficiait d’un « système », la fille l’avait « manipulé ». Or tout était faux : chassé de l’administration pénitentiaire, lâché par sa famille, poursuivi en justice, Florent Gonçalves avait tout perdu, y compris son honneur, pour la plus inexcusable et la plus belle des fautes : l’amour d’une femme…

Aujourd’hui, Florent Gonçalves a décidé de rétablir la réalité des faits en livrant dans ce témoignage, qui paraît au moment où s’ouvre son procès, sa part de vérité.

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Classement en biblio - 24 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-22T10:26:39+01:00

Le lundi 10 janvier 2011 à neuf heures du matin, le directeur interrégional des services pénitentiaires dont dépendait mon établissement, la maison d'arrêt de Versailles, se tenait face à moi dans mon bureau, étrangement mal à l'aise. Il n'avait pas touché au café qu'il m'avait demandé et ne parvenait pas à soutenir mon regard. Finalement, il a réussi à me lancer :

— Comment ça va ?...

J'étais perplexe : on a rarement vu un directeur interrégional se rendre dans le bureau d'un directeur de prison juste pour lui demander de ses nouvelles. Mais le suspense a été de courte durée. Quelques minutes plus tard, quatre personnes faisaient irruption, sans frapper, trois hommes et une femme, des officiers de police en civil qui n'ont pas eu besoin de se présenter. On les reconnaissait à leur assurance : celle de leur bon droit. Mon directeur a aussitôt tourné les talons et quitté les lieux sans un mot, sans un regard, me reléguant pour toujours dans le camp des hors-la-loi.

Je n'étais plus de son monde, plus des leurs. Il m'a suffi d'un dixième de seconde pour le comprendre.

Le dixième de seconde le plus important de ma vie, celui qui a scellé mon avenir, celui où j'ai perdu mon emploi, ma famille, mon logement, mes amis, du moins ceux que je considérais comme tels. Les sarcasmes de certains journalistes compléteraient le tableau en me faisant perdre mon honneur.

La femme policier, qui était leur commandant, a posé avec autorité un papier sur mon bureau : « Je vous notifie votre mise en garde à vue à compter de cet instant. »

Je ne l'ai pas lu, je ne lui ai pas répondu. J'étais glacé. Calme. J'ignorais encore qu'ils savaient tout, mais je regardais la scène, ma vie m'échapper, comme si je regardais la télé, captif d'images dont je n'étais déjà plus l'acteur.

Elle m'a posé les questions classiques : « Quelle personne souhaitez-vous faire prévenir ? », « Voulez-vous voir un médecin ? », « Avez-vous un avocat ? » Ensuite, tout est allé très vite, une fouille éclair de mon bureau, encore des questions qui fusaient comme des rafales de mitraillette : « Les bordereaux, c'est quoi ? », « Et ces lettres, c'est quoi ? », « Et cette facture de téléphone, c'est quoi ? Le numéro, c'est qui ? » Je répondais, machinalement, mais je n'avais pas peur. J'étais incapable de penser aux miens, à moi-même, à ce qui m'attendait.

En dix minutes à peine, tout le contenu de mon bureau a été empaqueté, les papiers, les ordinateurs. La commandante a sorti les menottes, j'ai entendu le clic, ce bruit si familier, que je connaissais si bien, et mes poignets se sont trouvés enserrés. En sortant de ce bureau où je ne devais plus jamais remettre les pieds, qui représentait ma fonction et tout ce qui avait fait ma vie ces vingt dernières années, elle m'a lancé : « Vous croyez que je n'ai que ça à faire, m'occuper de vos amourettes ? »

J'ai compris à ce moment-là que la situation était beaucoup plus grave que je ne l'imaginais, même si j'étais encore loin de m'imaginer que des moyens dignes de la lutte contre le grand banditisme avaient été déployés depuis des mois pour traiter mon « cas », comme si j'étais un tueur ou un braqueur de haut vol. Ainsi donc, le motif de cette descente tirée d'un film d'action était mon histoire d'amour. Pas une « amourette », une grande histoire d'amour, même s'il s'agissait d'un amour coupable, illicite, puisqu'il me liait, moi, le directeur de prison, à une de mes détenues, Léa, laquelle avait en outre le tort de s'être trouvée sous les feux des médias pendant la fameuse affaire du gang des barbares.

On pourra toujours dire et penser que nous n'aurions pas dû. Mais depuis quand l'amour se commande-t-il ? Toutes les bonnes raisons que nous avions l'un et l'autre de mettre un terme à notre histoire ne nous ont jamais séparés. On a bien essayé, on s'est déchirés, on s'est quittés, on s'est retrouvés. Mais on n'arrête pas l'amour. En tout cas, nous, nous n'avons pas réussi. Rien n'y a fait. Et ça m'a coûté tout ce qui jusque-là était ma vie.

1

Léa est arrivée à la maison d'arrêt de Versailles le 25 septembre 2007. C'est une journée dont je n'ai gardé aucun souvenir particulier, et plusieurs mois se sont écoulés avant que je la distingue parmi les autres détenues. J'étais moi-même un nouveau venu puisque je n'avais pris la tête de l'établissement que quelques mois plus tôt, en mars. Je m'étais consacré à une réorganisation complète du fonctionnement des services, notamment administratifs. Au lieu de rentrer chez moi à dix-huit heures, comme tout bon directeur de maison d'arrêt sans problèmes particuliers, je finissais bien souvent après vingt heures. Je n'avais même pas pris mes congés d'été. De fait, je me rendais moins souvent « en détention », c'est-à-dire là où se trouvent les cellules, que je ne l'aurais souhaité, à la différence de ce que je faisais à Aurillac, dans le Cantal, Du à Lure, en Haute-Saône, où j'avais occupé des fonctions similaires. J'avais alors l'habitude d'y passer systématiquement quelques minutes le vendredi, la veille du week-end, un moment toujours délicat, afin de jeter un œil dans chaque cellule et de me faire une idée de visu de ce que me rapportaient les gradés, lesquels supervisent les équipes de surveillants. A Versailles, il y avait six gradés pour une quarantaine de surveillantes, qui se relayaient nuit et jour, l'équipe de nuit étant plus réduite. On leur demandait d'être vigilants, attentifs aux changements d'humeur des détenus, et de faire davantage de rondes la nuit. Lors de ces six premiers mois, la logistique m'a absorbé, et l'arrivée de Léa est passée inaperçue.

Les principales fonctions d'un directeur de prison n'ont pas un caractère humain, du moins dans le rapport aux détenus, mais administratif, ce qui conduit malheureusement certains directeurs à oublier qu'ils ont charge d'âmes, et d'âmes à réinsérer et à réhabiliter la plupart du temps. Tout ce qui concerne la santé et l'état psychologique du détenu est pris en charge par l'UCSA (Unité de consultations et de soins ambulatoires), une émanation de l'hôpital public. C'est elle qui délègue des médecins, des psychiatres, des gynécologues, des dentistes et autres spécialistes.

Tout le reste, en revanche, incombe au directeur, à commencer par la gestion des ressources humaines : il faut établir les plannings des surveillants, entendre les désirs des uns et des autres, ménager les susceptibilités et également faire régner la discipline, parce qu'on peut être adulte et avoir des pannes d'oreiller chroniques. Cet aspect du travail ressemble un peu à celui d'un proviseur de lycée. D'autres font davantage penser à un chef d'entreprise : à Versailles, je gérais un budget annuel de sept cent mille euros environ, ce qui implique des choix et des planifications concernant la structure, les bâtiments, le chauffage, l'alimentation, la sécurité incendie et, bien sûr, la sécurité tout court.

Plusieurs types de menaces planent sur la tête de tout chef d'établissement : les incidents graves (le feu, la prise d'otages, la mutinerie, les agressions sur le personnel), les suicides et les évasions. L'amour ne fait pas partie des risques du métier : je pense que mon histoire est unique dans les annales de la pénitentiaire, sinon j'en aurais entendu parler – et je suis certain que je ne l'aurais pas cru. Dans le milieu pénitentiaire, on a la tête loin de la sphère affective : on laisse les affaires de la maison à l'entrée de la prison et celles de la prison à l'entrée de la maison. Vingt années durant, j'ai vécu ainsi, comme tout le monde.

Quand Léa est arrivée, sa fiche a atterri sur mon bureau, comme c'est l'usage, accompagnée de son dossier, un gros volume de plusieurs centaines de pages, ce qui est moins ordinaire. Le dossier a aussitôt été soigneusement rangé, puisqu'il suit la détenue dans ses incarcérations successives mais n'est pas destiné à une lecture approfondie. J'ai jeté un œil bien rodé, pour ne pas dire blasé, sur la fiche. Celle-ci contient très peu d'informations, le strict nécessaire.

J'ai d'abord lu la provenance de la nouvelle arrivante : Fleury-Mérogis. A Versailles, huit fois sur dix, les filles arrivaient directement de la liberté, puisqu'il s'agit d'une maison d'arrêt, c'est-à-dire un endroit où l'on « séjourne » dès son arrestation, en attendant d'être jugé. Le motif du transfert n'avait pas de quoi retenir mon attention : « rapprochement familial ». En effet, la mère de Léa habitait en Seine-Saint-Denis, et les transports en commun étaient plus pratiques pour Versailles, même si la distance restait importante. J'apprendrais par la suite que sa mère était sa seule attache au monde, avec sa sœur handicapée. Pas de père, pas de famille en France, pas de vrais amis, étant donné son jeune âge lors de son incarcération. Cette mère viendrait effectivement à chaque parloir, trois fois par semaine. La seule chose sur laquelle je me suis attardé, ce sont les quelques lignes de la rubrique « personnalité ». Comme tout directeur, j'étais attentif aux détenus psychologiquement instables, risquant de se suicider, de s'en prendre aux autres ou plus simplement de semer la pagaille. La personnalité de Léa ne présentait aucun trait de violence, mais on avait indiqué : « Risques suicidaires. Deux tentatives par prise de médicaments. » C'est une information dont je me devais de faire part aux gradés. Hélas, cette mention-là non plus ne faisait pas de Léa un cas à part : un bon nombre de femmes avalent régulièrement des médicaments pour en finir, ou au moins pour se retrouver deux jours dans le brouillard à l'hôpital, loin de la réalité. La quasi-totalité des suicides réussis en prison se font par pendaison. Les médicaments, c'est l'envie d'en finir sans le courage d'aller jusqu'au bout. C'est aussi le besoin d'exprimer publiquement son mal-être, plus ou moins consciemment. La détresse de cette jeune fille n'avait rien d'exceptionnel, même si elle méritait toute notre attention.

L'arrivée de Léa ne bouleverserait pas la marche de l'établissement, comme cela peut être le cas pour une détenue qui présente des risques d'évasion. Ce n'était pas une DPS, une « Détenue Particulièrement Signalée », à la différence de « ma » militante basque, membre de l'ETA, qui, à vingt-six ans, aurait – elle n'a pas encore été jugée – abattu de sang-froid deux policiers en civil de vingt-cinq ans qui sirotaient tranquillement un café sur une place de village et dont le seul tort était d'incarner « l'ennemi ». Ces détenus-là, on leur prête une attention toute particulière. Peu de femmes en font partie, une petite dizaine en France. Avec elles, on peut s'attendre à tout, prises d'otages, opérations commandos en hélicoptère, violences (envers leurs codétenues, le personnel ou elles-mêmes), grèves de la faim pour telle ou telle revendication. Cette jeune femme était en outre une spécialiste des explosifs. Ce sont des détenus que l'on place de préférence seuls en cellule : ce n'est pas une obligation mais une précaution élémentaire.

J'avais l'habitude, comme tout directeur de prison qui entend faire régner la paix, de favoriser les rapprochements en cellule de filles « compatibles ». A la Santé, à l'époque où j'y travaillais, les quartiers étaient officiellement ethniques : il y avait le quartier africain, le quartier maghrébin, etc. A Versailles, je regroupais de préférence dans l'une des six cellules de six détenues les femmes d'origine africaine. En cela, je ne faisais qu'anticiper leur demande. Elles préféraient se retrouver entre elles, et avaient des exigences d'intimité différentes de celles de détenues issues d'autres traditions culturelles, même s'il ne faut pas généraliser, car il existe toujours des exceptions. La plupart du temps, les filles arrivaient seules, mais certaines étaient amenées « en lots », comme ces Roumaines arrêtées ensemble pendant qu'elles se livraient à des larcins. Je les laissais aussi entre elles. Léa étant d'origine iranienne mais sans un sentiment fort d'appartenance culturelle ou religieuse, elle a été placée dans l'une des vingt cellules de deux détenues dont je disposais, sans consigne particulière, la décision incombant au gradé responsable.

Une seule chose sur la fiche de Léa sortait de l'ordinaire et a attiré mon attention l'espace d'un instant : la mention « Médiatique : affaire Fofana », alors que le plus souvent les fiches ne mentionnent que le chef d'inculpation : délit, crime, etc. Mais les faits pour lesquels Léa était en prison n'étaient pas mon affaire dans l'exercice de mes fonctions. C'est un pli qu'il faut prendre très vite, à tous les grades, sous peine d'être incapable de faire son travail. La mention « médiatique » impliquait des comptes-rendus réguliers à la Direction interrégionale. Quatre ou cinq détenues étaient dans cette situation, à Versailles.

C'est à vingt-deux ans, alors que j'étais encore simple surveillant, que je me suis trouvé pour la première fois face à un violeur. Cet homme, je ne cessais de le regarder en me disant : « Je ne peux pas être au service d'un type qui a fait un truc pareil ! Comment cet homme, qui a l'air si normal à en juger par nos contacts, a-t-il pu faire une chose aussi ignoble ? ! Et il va falloir que je sois à son service tous les jours ? » Car c'est ça, la vérité qui m'a valu des regards de travers du personnel syndiqué quand je me suis retrouvé dans la peau d'un directeur de prison : qu'on le veuille ou non, le personnel pénitentiaire est au service des détenus. C'est même sa mission au quotidien : les nourrir, les protéger, les traiter aussi bien que possible, et même leur donner suffisamment d'énergie et de confiance en eux pour qu'ils puissent se réinsérer après leur libération. C'est avec ce violeur que j'ai adopté une fois pour toutes la bonne posture, la seule tenable : on ne nous demande pas d'aimer les détenus, encore moins de les juger, mais de leur permettre de purger leur peine. Dès ce moment, je n'ai plus jamais jeté qu'un coup d'œil au motif de la détention, qui relevait du passé, car mon seul souci devait être le présent, les conditions de détention, préalable d'un avenir à l'extérieur sans crime ni délit.

L'affaire Fofana, dite aussi « du gang des barbares », ou « affaire Ilan Halimi », du nom de la victime, j'en avais bien sûr entendu parler, comme tout le monde, mais je ne m'y étais pas intéressé davantage, car je n'ai pas la passion du fait divers. Rentré chez moi, je préfère m'intéresser au monde de l'art, sans doute par besoin d'évasion. Je savais qu'il s'agissait d'un crime horrible, mais Fofana n'était pas mon détenu, et dans ma carrière j'ai été amené à côtoyer des violeurs d'enfants, des découpeurs de femmes, des auteurs d'actes de barbarie en tous genres. Je me souvenais qu'une jeune fille avait servi d'appât dans l'enlèvement d'un jeune homme de dix-neuf ans, enlèvement qui s'était transformé en calvaire, et que la victime était morte des suites des tortures qu'on lui avait fait subir.

Voilà donc qui était cette nouvelle arrivante dont la fiche se trouvait sous mes yeux, mais, selon ma bonne habitude, ce n'est pas à « son affaire » que j'ai pensé mais à ce destin tragique qui me passait entre les mains : « Née en 1988 » ! En 2007, 1988, c'était hier... Dix-neuf ans d'existence, dont dix-neuf mois déjà derrière les barreaux et bien davantage à venir, sans aucun doute... La date de son premier procès n'était pas encore fixée, chose habituelle dans les affaires dont l'instruction est longue et les faits assez graves pour motiver la mise en détention provisoire immédiate. Au risque de surprendre ceux qui ne connaissent pas bien la population carcérale, Léa n'était donc pas « un cas », et je n'avais aucune raison de la rencontrer, à la différence de la détenue basque que j'ai évoquée. Léa était l'une des soixante-dix à quatre-vingts détenues de la maison d'arrêt des femmes de Versailles, auxquelles s'ajoutaient la centaine de détenus hommes en semi-liberté, qui sortaient travailler dans la journée mais prenaient bien soin de rentrer chaque soir, de peur d'écoper de la prison ferme. J'ai rangé la fiche, et je n'y ai plus pensé. Nos vies se sont poursuivies, parallèles et étrangères l'une à l'autre jusqu'à la fin de l'année 2008, puis pendant encore un an avant que notre relation ne change de nature.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Looxyd 2022-12-07T18:56:43+01:00
Diamant

Belle histoire... Quelque chose de fort

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Commentaire ajouté par Kmydaukho 2018-09-16T21:48:52+02:00
Lu aussi

J’ai eu du mal avec toute seule histoires de couple « je t´aime mais je te quitte ». On dirait des adolescents et ça m’a pesé souvent dans le livre car bcp de répétitions... mais sinon dans l’ensemble c’est une belle histoire ...

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Commentaire ajouté par cinou13 2012-08-21T13:29:42+02:00
Diamant

J'ai adoré pourtant histoire très complexe je l'ai lu en deux jours

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Date de sortie

Défense d'aimer

  • France : 2012-02-16 - Poche (Français)

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