Extraits

" Tu as beau tout prévoir, tout penser, tout régler, aucun logiciel ni aucune formule mathématique ne peuvent te prémunir contre l'imprévu. Parce que c'est ça, la vie."

Au détour de moments difficiles, il y a parfois une bonne surprise à laquelle on ne s'attend pas. Comme une noisette dans un chocolat.

Si mon étreinte l'a prise de court, je la sens peu à peu se détendre. Puis, timidement, à son tour, elle place ses bras autour de mon dos. Avec elle à mon côté, ce ne sera pas moins difficile, mais assurément plus doux.

-Apolline, me demande Inès qui nous a rejointes, toi aussi tu t'es fait piquer par un moustigre? Avec maman, vous devriez acheter un bracelet. Ca empêche de pleurer.

Je crois que, dans une vie antérieure, j'ai dû faire un truc bien horrible pour mériter ce que je vis en ce moment. Comme par exemple, égorger des chatons ou encore arracher leurs ailes à des poussins vivants. Ou peut-être même pire encore !

Le voir souffrir ainsi me rend malheureuse comme jamais. Mais je sais que cela ne changera rien à ma décision. Et me laisser partir est le plus beau cadeau qu'il puisse me faire.

Une maman et sa petite fille qui s'éloignent, main dans la main, pour rejoindre le papa. De la complicité, de l'amour, des rires. Une famille.

Jamais je ne pourrais renoncer à ça.

Comment a-t-on pu passer en l'espace de quelques minutes à peine du plaisir au conflit? Est-ce mal de continuer à espérer? Tout le monde nous conseille de partir en vacances, de nous détendre. D'arrêter de penser à ce bébé qui ne vient pas. Mais comment est-ce que je pourrais faire une crois sur la seule chose qui m'ait jamais tenu à coeur ?

-Tu ne laisses rien au hasard, à ce que je vois.

-Non. Le hasard, c'est pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Moi, je sais parfaitement ce que je veux. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à vouloir organiser et maîtriser un peu les choses.

Une robe de mariée, c'est peut-être joli à regarder, mais franchement, ce n'est pas la tenue idéale pour la vie de tous les jours. Depuis que je suis arrivée, je n'ai cessé de me prendre les pieds dedans, avant de dénicher il y a dis minutes seulement des pinces à linge au fond d'un placard du bungalow pour surélever le jupon. Et que personne, pas même Cristina Cordula, ne vienne me dire quelque chose sur mon style.