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Commentaires de livres faits par D_J_Collins

Extraits de livres par D_J_Collins

Commentaires de livres appréciés par D_J_Collins

Extraits de livres appréciés par D_J_Collins

Aventure mouvementée où Elric rebondit sans cesse lors de sa quête contre le sorcier Pan Tang. L'intérêt principal de cet enchaînement de quêtes secondaires est l'apparition d'un multivers déjà soupçonné dans les précédents tomes. Ici, on s'immisce un peu plus dans ce concept.
Maintenant si la lecture est plaisante, relativement courte, elle souffre peut-être du peu d'originalité dans son déroulement, préférant mettre cette originalité au service des divers personnages et créatures qui jalonnent le récit. Une multitude de personnages seront ainsi croisés sans pour autant être approfondis. Était-ce nécessaire d'ailleurs ?
Si l'on retrouve ce côté épique que l'on attend de ce genre de récit, on est encore loin de retrouver celui si particulier du premier tome.
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Un conte de fée magnifique. On revient plusieurs fois sur la couverture pour bien confirmer que c'est King qui a écrit cette merveille. On n'est jamais inquiet malgré les moments à suspense. C'est frais, une belle morale, une douceur à toute épreuve. Gwendy, c'est un peu la fille dont on veut en faire sa meilleure amie.
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date : 14-12-2020
Mr Mercedes a été une sacrée surprise. Un thriller de la part de King, maître du fantastique, fallait découvrir un roman sans le moindre aspect surnaturel.
"Carnets noirs" part d'une histoire des plus intriguantes, des plus intéressantes mais malheureusement s'enlise rapidement avant l'intervention dans le dernier tiers du livre du personnage central de la trilogie. Une arrivée très tardive, plutôt originale, mais qui va aussi aboutir à l'autre défaut du livre : une histoire construite sur des décennies et torchée en quelques pages par le génie détective.
J'ai trouvé cela un peu dommage. Peut-être que j'avais de trop grandes attentes sur ce livre, revenir sur un thriller de King, sortir des sentiers battus... alors forcément la déception a été au rendez-vous. D'autant que sur la fin, on sent que King ne peut s'empêcher d'introduire son élément fantastique, comme s'il voulait renier sa prise de risque qui est pourtant admirable.
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date : 14-12-2020
J'ai essayé de lire le roman comme si je n'avais jamais vu ni films ni série. Ce n'est pas évident, voire impossible tant les adaptations reprennent relativement bien le livre. Du coup, tout suspense est tué dans l'oeuf. On y perd forcément alors que Bloch prend un malin plaisir à jouer avec son lecteur, vulgarisant des choses pas simples de base tout au long de son roman avant le dénouement final, ce twist incroyable et dérangeant.
Une lecture facile malgré le sujet. Jamais Bloch ne tente des explications fumeuses. Il décrit minutieuse cette montée de la folie pure, la suggère, brouille les pistes sans jamais perdre le lecteur.
Alors oui, l'idéal serait de découvrir le roman sans jamais avoir su qui est vraiment Norman Bates. La claque serait entière.
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Ce n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles que l'on peut apparenter à des minis romans. Si on n'est pas au courant (ce qui peut être facile de ne pas l'être lorsqu'on a l'intégrale de neuf tomes), on se retrouve devant des histoires décousues qui n'ont pas de liens entre elles mis à part Elric.
C'est assez déstabilisant quand on s'attend à une seule et même histoire et rien de tel pour perdre le lecteur. Du coup ce tome parait être une récréation dans le cycle, quelque chose d'à part, un peu ovni, un peu étrange, comme si le tome cherchait sa place dans le cycle.
Sans cela, pas grand-chose à dire malheureusement. On n'avance pas tant que ça dans le cycle de l'empereur albinos. On suit ses aventures avec plaisir, c'est indéniable mais ça reste de la lecture récréative.
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Quand la Mort prend un apprenti, sous la plume de Pratchett, on peut s'attendre à tout et surtout à mourir... de rire. La Mort, un de mes personnages préférés dans une histoire rien qu'à elle. Beaucoup plus léger et drôle que le tome précédent même si un ton grave apparait subitement en fin de volume.
Pratchett continue sa critique de la société en lançant quelques piques ici ou là, toujours très courtes, sans s'étendre mais redoutablement efficace et quelque part, violentes.
Je ne sais pas si on peut rire de la Mort. Quoi qu'il en soit, Pratchett a le don de l'aborder avec légèreté, relativisant chacune d'elle, quand il le faut, comme il le faut, rendant le personnage bien plus sympathique que les différentes représentations que l'on trouve un peu partout.
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce tome. Ennuyeux au possible autour d'une affaire qui est la même que dans le précédent volume. De ce point de vue, Asimov ne s'esquinte pas à trouver une histoire originale. Il change le décor, pose son personnage dans un environnement particulier mais au delà de ça, rien de bien nouveau.
Les seuls moments intéressants sont ceux qui se font le miroir de notre société, de notre façon de penser, de voir notre condition. C'est ce qui sauve un peu le tout car les idées sont plutôt intéressantes et ne nous laissent pas de marbre.
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Autant les deux premiers tomes sont des tueries que là on tombe dans quelque chose de plus classique, moins haletant. Probablement dû au format nouvelle que prenait ces 2 tomes précédents. Histoires courtes, articuléex sur une seule idée qu'il fallait exploiter efficacement. Ici, on traîne un peu plus devant une enquête qui s'éternise, qui n'a pas ce qu'il faut pour tenir le suspense. On lit, on apprend certaines choses mais on est très loin de la découverte des lois et de leurs exceptions, même si cette histoire est déclenchée par l'une d'elle.
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date : 17-11-2020
Un Chattam différent de ce que j'ai pu lire de lui jusque là. Un gros bloc, dense, aux personnages attachants. Une histoire de fantômes avec cette ombre non dissimulée qu'est Stephen King. On sent que Chattam aime cet auteur au point d'en retrouver certaines marques, certaines ambiance très kingiennes.
Au final un excellent bouquin qui sort un peu des sentiers battus. Chattam se diversifie souvent et j'adore !
Outre l'aspect prenant de cette histoire, de ces frissons d'angoisse qu'il parvient à nous faire vivre, il y a ces personnages imbuvables, qui énervent, que l'on a envie de voir crever au fond de l’égout avec délectation. Ces émotions fortes font vivre le livre alors que les personnages sont eux aussi embarqués dans ces émotions et nous rendent justice.
Du grand Chattam !
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date : 17-11-2020
Ça part fort. On est balancé directement dans cette histoire, pas le temps de réfléchir, de respirer, ça tape, c'est violent, brutal...
Dommage que ça ne continue pas comme ça. À mi parcours, King tombe dans les considérations religieuses qui pour ma part m'ont complètement perdu. Ressasser la même chose de page en page sur un dieu quelconque... bref ! pour, moi, sans aucun intérêt. D'où une réception mitigé de ce récit alors que "Les Régulateurs" était plutôt sympathique dans mon souvenir.
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date : 17-11-2020
Je lis King depuis mon adolescence et une chose qui est remarquable chez lui, c'est ce pouvoir à étonner encore le lecteur qui a l'habitude de le lire. King ose, tente des choses, se défait de son univers pour en essayer d'autres. Cela donne un thriller mouvementé, torturé, une traque sans merci et haletante. Une grande réussite.
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Bon, d'accord, c'est fait pour les gosses et c'est plutôt bien foutu. On rentre bien dans l'histoire mais après, en tant qu'adulte, on lit ça à la rigueur pour savoir si ça convient aux enfants ou non. C'est bien écrit, ça peut susciter certaines émotions chez les plus jeunes, un premier pas dans le fantastique, l'horreur en moins.
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Ce tome m'a un peu déçu. Moins enclin à l'humour, plus sérieux, moins innocent, moins tourné vers le délire, une critique de la société moins parodique et un avant goût de ce que sera Harry Potter plus tard (ça s'était marrant de trouver cette aspect présent déjà dans Pratchett, ça remet les choses en ordre).
Non pas que l'histoire soit sans intérêt mais abordée avec plus de sérieux. On attend un délire qui n'arrive que rarement.
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La suite des aventures de Rincevent avec la réponse quant à ce sortilège qu'il traîne, sa finalité et autant dire que je suis resté bluffé par le final.
On retrouve cette légèreté avec tout de même un brin de "sombritude". Toujours beaucoup de références, d'humour, de délires.
On continue à découvrir cet univers, les lieux déjà évoqués du premiers tomes sont ici plus détaillés, on commence à se sentir comme chez soi.
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La découverte de l'univers de Pratchett est juste un pur délice, un pur bonheur. Un mage un peu branquignol, détenteur d'un seul et unique sort dans sa mémoire mais sort qui peut anéantir le monde.
Cela donne une succession de situations rocambolesques, de personnages tous aussi crétins les uns que les autres ou presque et une myriade de références, de critiques de la société, sous l'oeil de la Mort qui cherche après Rincevent.
Un gros délire pas toujours très clair mais qui fait du bien.
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J'aime beaucoup Thilliez. Notamment par ce que l'on peut apprendre avec lui, sur divers sujets. Ici, il s'intéresse aux insectes et notamment ceux les plus dangereux du monde. Il y a une sorte de picotement qui nous envahit quand il décrit les atrocités dont on peut être victime.
À côté de ça, on a bien entendu l'assassin sadique, rivalisant d'ingéniosité pour parfaire son oeuvre macabre, un combat engagé avec le flic torturé.
Seulement voilà, il y a quelque chose qui cloche dans ce livre. C'est cette façon de parler d'un sujet en rapport à son personnage principal, de construire une intrigue que l'on comprend très rapidement mais que l'on traîne jusqu'au bout. Ce n'est pas tant cela qui dérange mais les incroyables moments d'incohérence que ça fait naître.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Sharko laisse une gamine, soit disant laissée seule chez elle par sa mère, pendant 24h chez lui mais ça ne dérange absolument pas. Pas de réaction ni d'inquiétude de la part du flic. Ce moment arrive très tôt et c'est ce qui nous permet de comprendre ce qui se passe. Tout le reste, toutes les tentatives, toutes les apparitions de cette gamine ne sont que des coups d'épée dans l'eau, propice à d'autres incohérences
. Bref ! Si ce roman se lit encore très bien, il ne fait pas date dans la bibliographie de l'auteur, du moins en ce qui me concerne.
J'ai bien aimé mais sans plus. D'autres histoires m'ont beaucoup plus captivé.
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Le premier roman de Gemmell, celui qui l'a révélé avec un de ses héros les plus emblématiques. Je connaissais déjà cet auteur via Rigante mais en remettant tout dans son contexte, on pouvait voir déjà grâce à Légende que cet auteur allait lui-même en devenir une. Après, on retrouve les mêmes trames tout au long de ses livres. Les histoires diffèrent quelque peu et les personnages aussi, d'où le fait que l'on n'a jamais une impression de déjà lu.
Son univers est riche, très riche, ses histoires toujours aussi longues à démarrer avant un déferlement de violence, d'action, d'émotion en tout genre.
Légende est une sorte de huis-clos d'incertitude, jusqu'au bout.
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Récit à la première personne et au présent. Je m’y habitue à la longue mais le récit à la première personne m’enferme dans un seul point de vue et c’est frustrant. En ce sens, on n’apprend à connaitre que le personnage principal et superficiellement les autres. Comme on est exclu, le récit n’a rien de bien intéressant à dire sur la psychologie des personnages secondaires. On en apprend que le strict minimum sur eux, les rendant quasi anecdotiques. Il faut donc se contenter de l’action, de l’histoire relativement assez simple ici.

Heureusement, il y a tout un univers d’installé sans pour autant être scruté à la loupe. Le roman est très court, à peine 200 pages et le fait que ça bouge beaucoup, on ne voit rien d’autre à côté que les différents combats menés par Arciano. Est-ce un véritable parti-pris de l’auteur ou l’incapacité d’aller plus en profondeur ? Impossible à dire.

Je n’ai pas regardé de quoi était composé le reste de la saga, ça se fera avec le temps. En tout cas, malgré ces défauts, ce livre se lit bien et reste assez dépaysant. C’est plaisant, sans plus et se termine un peu en queue de poisson, à l’arrache. Quoi qu’il en soit, je lirai la suite, voire les suites, si ça reste une bonne récréation.
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Alors qu’ils sont poursuivis, un membre des Fiers de Hâche meurt malencontreusement. Mais il reste un espoir... à Waldorg. Et en attendant la résurrection de leur ami, la troupe traîne dans une taverne où une étrange femme les accoste. Elle leur propose une quête alors qu’ils étaient sur le point de voter la dissolution du groupe.
Ils acceptent une ultime mission.
Mais bien entendu, rien ne se passe comme prévu. Sinon, ça ne serait pas Naheulbeuk.

Pour arriver à cette partie où l’un des personnages claque, ce qui déclenche toute l’histoire, il faut se taper 200 pages sur les 430 à peine. Autant dire que la première partie du livre n’est que du remplissage plus ou moins intéressant et soporifique.

Pour le plus intéressant... Zangdar qui cherche un moyen de mieux maîtriser ces sortilèges et qui aura une répercussion sur l’histoire à venir.
L’humour est encore une fois omniprésent. Il reste ponctuel et c’est ce qui m’aura permis de tenir la rampe sur ces 200 pages où je ne voyais aucun intérêt, surtout lorsqu’il s’agissait de répéter ce qui avait été dit dans les précédents volumes.
À plusieurs reprises, l’auteur ira jusqu’à faire des références non dissimulées à Astérix ou encore Retour vers le Futur, tout pour le fun.

Pour le reste, ça tourne en rond. Rien de bien nouveau sauf si on prend plaisir à voir cette bande de bras cassés passer son temps à se chamailler. Mais on n’apprend rien, ni sur les héros ni sur l’univers, ça stagne.

Arrivé à cette partie décrite sur la quatrième de couverture, tout s’emballe enfin. Il n’y a pas de suspense, juste des petites choses dont on se doute et qui font tout l’humour de cette histoire. Sur la dernière moitié du livre, il n’y a pas de temps mort. Ça court partout, ça tape, ça cogne, ça fait n’importe quoi jusqu’à devenir haletant, voire épique. Le rythme de lecture s’emballe, on ne parvient pas à décrocher.

Malgré cela, je n’oublie pas cette première partie qui m’aura donné tant de mal. J’ai vraiment traîné, me demandant même si je n’allais pas refermer ce bouquin et en prendre un autre.
D’autant plus que c’est imprimé assez petit, ce qui me forçait et fatiguait les yeux. Rien pour aider.

Mais bon, aller, la dernière partie vaut le coup et comme il n’y a pas grand-chose sur la première moitié de l’histoire, on peut peut-être la zapper pour entrer directement dans le vif du sujet.
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date : 17-08-2017
Il ne s’agit pas d’un roman mais plutôt d’un recueil de nouvelles, 7 au total, visant à nous présenter, de manière chronologique, ce barbare intemporel adapté au cinéma en 1982 et campé par Arnold Scwharzenegger.

Sans être complètement décousue, l’histoire ou du moins les histoires s’enchaînent, nous présentant à chaque fois une partie de l’univers de cette saga. Sur le fond et même sur la forme, c’est à peu près toujours la même chose : Conan débarque dans une ville pour piller un temple, une maison, une tour avant de s’en aller ailleurs...

Non, ce n’est donc pas dans l’histoire elle-même que l’on trouvera son comptant. Mais plutôt dans les détails. L’inventivité de Howard est si florissante que l’on rencontre alors toute sorte de créatures, d’ennemis tous plus charismatiques les uns que les autres et des passages faisant oublier qu’en fin de compte, c’est sans arrêt la même histoire qui recommence ailleurs.

Jamais on ne tremblera pour notre barbare, même quand il sera dans les situations les plus compliquées. On va comprendre cependant que plus on avance dans les récits plus il se fait puissant. Et cette puissance est relativement bien démontrée, tout comme l’intelligent du personnage juxtaposée à son côté bourrin par excellence. Ça pique, ça fait mal et parfois on ressent même la souffrance de ses ennemis.

Même si on retrouve Conan dans les mêmes situations de départ, le récit reste dynamique et captivant. On ne se demande pas comment ça va se terminer mais plutôt : qu’est-ce qu’il va encore rencontrer comme bestioles sorties de nulle part. Certains sujets, comme la trahison, la confiance, la lutte des classes, sont abordés et Conan viendra apporter la réponse définitive au conflit par le poing et la lame.

Une aventure sympathique donc qui nous montre le vrai visage du Barbare. C’est rapide à lire, plaisant aussi et s’il y avait un bémol dans tout cela se serait l’incroyable répétition des « petits cheveux qui se dressent sur la nuque » tout au long du texte, dont Howard, ou peut-être le traducteur, raffole.
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date : 26-06-2017
C’est le premier roman de Karine Giebel que je lis. J’ai découvert l’auteur par deux nouvelles. Sa façon d’écrire est brutale, sans concession, voire violente.
Qu’on se le dise, Terminus Elicius n’a rien à voir. Certes il est emprunt de suspense car on souhaite savoir qui est cet assassin et pourquoi il semble si proche de Jeanne, qui n’est pas très nette non plus.
Sur 250 pages, Giebel se contente de nous faire sentir les choses sans pour autant se faire professeur ou plutôt psychiatre de ce qu’elle va décrire. La lecture est donc plaisante dans un décor où le paysage magnifique des voyages en train vient se confronter à la dureté de la vie des grandes villes.

Sans être haletant, sans être immersif, le roman se déroule tranquillement, sans soulever de grandes questions (mise à part celle concernant le final de cette histoire impossible), sans non plus se lancer dans des analyses pointues de la folie. Ce n’est pas le but ici. Le but est simplement de raconter une histoire, de présenter un personnage torturé sans jamais donner beaucoup d’espoir. On peut donc se prendre d’amitié pour Jeanne tout en la craignant.

Rien de bien extravagant donc si ce n’est pour les plus gros bémols de ce livre, à commencer par la manière d’écrire de Giebel. Peut-être que c’était pour se donner un style mais il y a des façons de faire qui, justement, ne se font pas en littérature. Comme changer subitement de sujet en plein milieu d’une phrase et faire parler un personnage pour lui-même. Au départ, c’est déstabilisant et on comprend vite le procédé puisque le personnage principal n’est pas net. Ça accentue cette folie. Soit. Mais quand le procédé est repris pour tous les autres personnages qui eux ne sont pas fous, cela signifie quoi au juste ? On décroche tous plus ou moins à un moment donné, nous tournant vers nos propres pensées mais ici, le procédé devient pénible dans la lecture, m’ayant sorti plus d’une fois de l’histoire, me forçant parfois à reprendre des passages qui d’un coup devenaient incompréhensibles.

Autre figure de style visant à trancher, hacher le texte, afin de lui donner une certaine dynamique : l’épitrochasme. Une succession d’expressions, de mots, simplement posés là sans construction particulière, sans verbe. De temps en temps, pourquoi pas mais à répétition, la lecture en devient fatigante et l’histoire perd de son intérêt. Surtout si c’est juste pour meubler, pour nous faire comprendre ce que l’on a déjà compris depuis le début : Jeanne est folle et Jeanne s’ennuie dans sa petite vie monotone.

Sans aller jusqu’à dire que Terminius Elicius ne présente aucun intérêt, ce n’est pas non plus le roman à lire absolument. Les nouvelles du recueil Maîtres du Jeu étaient beaucoup plus palpitantes.
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À lire cette 4ème de couverture, ce livre pourrait être intéressant, surtout avec cette promesse de nous laisser mener l’enquête et devenir l’égal de Sherlock, Poirot ou encore Rouletabille !
D’accord ! Arrêtez tout de suite de rêver et oubliez cette 4ème mensongère. Inutile de vous vendre du vent.

Déjà, à aucun moment le lecteur n’est invité à résoudre la moindre enquête. Bien entendu que l’on veut savoir qui est le tueur, c’est le principe de n’importe quel roman policier ou thriller digne de ce nom. Un récit bien fait va inévitablement interagir avec le lecteur en le laissant anticiper, réfléchir sur cette fameuse question de « qui qui tue ? »... Ici, aucune interaction à part l’envie de fermer ou plutôt d’éteindre sa liseuse pour revenir au fondamentaux, à quelque chose de mieux construit, de plus intéressant et surtout de mieux écrit.

Les premiers récits sont au présent. L’auteur veut-il donner dans l’originalité ou ne sait-il tout simplement pas écrire une histoire ? Je vous laisse le choix. Car plus loin, on va commencer à lire des histoires comme un auteur les écrirait : passé simple et imparfait de mise. Seulement sur les parties énumérant les faits et la conclusion de l’enquête car l’enquête en elle-même sera au présent. Ne cherchez pas ! On se veut être original qu’on dit !

Les nouvelles sont donc composées de trois parties : les prémices, l’enquête et la conclusion. Bien heureux sera celui capable de résoudre l’énigme dont on ne nous donne que les éléments de surface, principalement des témoignages. Alors je ne sais pas vraiment ce qu’était le relevé des indices dans les années 40 en Amérique et les analyses qui s’en suivent mais quand même, les Brigades du Tigre étaient à la pointe de la technologie dès les années 20.
Passons...

L’enquête... ce sont les deux personnages principaux que l’on retrouve dans chaque histoire qui mène l’investigation et on tombe à ce moment-là sur un livre de cuisine. L’auteur passe son temps à décrire le repas de la baleine enquêtrice ! Ses habitudes alimentaires sont assez variées, il faut le reconnaître, même s’il arrive à vous écoeurer. Donc on a un enquêteur qui passe plus de temps à se goinfrer qu’à enquêter.

De toute façon, la conclusion semble aussi sortir d’un gâteau chinois. Notre enquêteur la résout devant son assiette et fait un peu de sport en se rendant sur les lieux du crime. Il rencontre deux ou trois personnes, souvent plus deux que trois d’ailleurs, et là paf ! Il a la solution... qui se présente d’elle-même en fait. Parce que c’est bien connu : quand un criminel voit les flics débarquer, il avoue son crime tout de suite. Ou alors il a la brillante idée d’écrire ses aveux quelque part sur un carnet qu’il cache au fond de son tiroir dans l’espoir que personne ne le trouvera... Mais notre enquêteur est intelligent, on ne le dupe pas aussi facilement !

Rien dans ces nouvelles ne nous incite à vouloir jouer les enquêteurs. L’écriture est plate, les personnages clichés et hormis ce livre de recette de cuisine, il n’y a absolument rien de pertinent quant au décor, l’ambiance si particulière qu’est Hollywood des années 40. Limite, on se fiche totalement des pauvres victimes et de leur histoire puisque de toute façon on ne nous incite pas à la curiosité.

Et cet âge d’or du cinéma alors ? Encore une autre escroquerie puisqu’au lieu de trouver des anecdotes, à défaut de trouver une réelle documentation sur l’époque, le cinéma et tout ce qui gravite autour, le ou les auteurs pensent qu’il suffit de citer Gary Cooper pour réaliser une plonger vertigineuse dans ce monde aussi féérique que diabolique.
Aucune documentation, aucun fait historique, aucune dénonciation sur les sujets sensibles ou brûlants de ce monde fermé où tout est possible... juste un déballage de noms d’acteur, de producteurs ou de titres de films (et encore quand ces mêmes auteurs y pensent). Du suffisant en somme. Parce qu’il suffit de citer un acteur pour se dire que l’on a écrit un livre sur une période donnée.

Il n’y a donc absolument rien dans ce livre mise à part une sacrée foutue perte de temps !
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Les 4 Fantastiques ne sont pas les comics que je préfère mais il faut tout de même avouer que ce tome là est plus maîtrisé et abouti que celui consacré à Spiderman.

Season One a pour principe de présenter la naissance des super-héros les plus populaires. Si le Spiderman se perdait dans des longueurs et ne traitait rien en rapport de l’ennemi, Fantastic 4, parvient à gérer à peu près tous les aspects sans tomber dans l’ennui.

Le bon fond des personnages les plonge dans quelques mièvreries où tout le monde il est beau et gentil. Un monde de bisounours qui me fait toujours un effet étrange.
À côté de ça, on trouvera l’humour taquin entre la Chose et la Torche ainsi que des réflexions et références qui rendront le tout parfois très léger et drôle.

Comme pour l’ensemble des supers-héros, certains acceptent difficilement leurs pouvoirs. Dans l’équipe, cette renonciation et contrebalancée par Red Richard et Johnny Storm qui, eux les accepte parfaitement. L’occasion pour le scénariste de visiter tous les aspects de l’appréhension de nouveaux pouvoirs tout en abordant le rejet social que ceux-ci peuvent provoquer.

Point de vue bad guy, les Fantastic 4 ont fort à faire en se dressant devant l’Homme-Taupe dans un premier temps et Namor ensuite. Si les affrontements sont relativement courts, il n’en reste pas moins que ces personnages sont assez bien présentés, même si un développement reste à confirmer. Quoi qu’il en soit, pour un one shot, on a assez d’éléments pour les comprendre.

Le dessin, l’encrage, la mise en couleur sont encore une fois remarquables. J’ai moins eu l’impression de « vieux comics » que j’avais eu avec Spiderman. L’action, fluide et dynamique, a pourtant besoin, parfois d’une explication de texte ; genre de principe que je trouve quelque peu maladroit lorsque l’on traite de l’image.

Mais bon, malgré ces quelques défauts, ce tome est déjà bien plus intéressant que le précédent.
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date : 03-05-2017
On s'intéresse ici au Dr Bruce Banner qui crée une bombe à rayon gamma, une sorte de bombe nucléaire sans les effets désastreux de l'atome sur le corps humain.
Mais lors du test et en bon samaritain, il veut sauver un voyou des radiations et se fait lui-même exposer aux rayons gamma qui le transforment en Hulk.

Ce Hulk, doué de parole, nous est d'abord présenté un peu comme un loup-garou, apparaissant que la nuit. Peu à peu Hulk traduit la colère enfouie en Banner, traumatisé par son enfance et surtout son père. Le monstre cherche alors à prendre l'ascendant sur Banner, cherchant à faire taire le scientifique et rester sous la forme permanente de Hulk.

Ce one shot ressemble à un condensé des idées déjà exploitées dans les autres sagas Hulk. Si le scénario est plutôt plaisant, la présence des ennemis est une fois de plus, à l'instar des précédents tomes, quasiment anecdotique. En tout cas, ce qui est le plus intéressant dans ce comics est bel et bien la dualité Banner / Hulk, même si tous les ingrédients de la saga sont ici repris.

Côté graphisme, le dessin est assez original, complètement différent des premiers comics. La couleur et l'encrage sont également revus. Visuellement, il faut dépasser le choc et ce n'est pas forcément évident dans un premier temps. Tout n'est pas clairement défini dans l'image. Sans dire que c'est brouillon ou mal fait, loin de là, le graphisme est quand même très particulier.

Cela n’enlève rien à la dynamisation de l’action, à la puissance développée par ce Hulk. S’il ne fait pas dans la dentelle, donnant même dans l’ultra violence s’il le faut, le titan est humanisé d’une part par la parole et la réflexion, d’autre part par la défense de la veuve et de l’orphelin qui le caractérise. Mais l’aspect le plus fort reste ce symbole du trauma de Banner. Hulk ne représente pas une puissance destructrice invincible mais bien un mal-être psychologique plus profond.

Ces aspects psychologiques étant des mieux traités, on est tout de même en droit de se demander à quoi peuvent servir ces ennemis qui ne sont que superficiellement traités, surtout qu’ils sont souvent au nombre de deux. L’action pure, que l’on attend bien sûr, est peut-être leur seule raison d’être.
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date : 29-04-2017
Aujourd'hui, j'attaque par Spiderman. Pas par préférence, tout simplement parce que c'est le premier tome de cette saga.

Sur 106 pages (les 10 dernières sont réservées à une sorte de générique et à la pub pour les autres albums), on nous propose de revivre l'arrivée du tisseur avec un scénario plus ou moins bien ficelé.
En fait, si on retrouve la trame principale de l'histoire dans le premier film réalisé par Sam Raimi, le comics est tout de même beaucoup moins approfondi, notamment en ce qui concerne le super vilain, qui ici se trouve être le Vautour. Présence carrément anecdotique, on se perd un long moment dans la découverte du pouvoir ou plutôt dans cet instant de flottement où Parker ne sait pas encore très bien ce qu'il va faire de sa nouvelle vie.

Concentré sur son métier d'animateur de supermarché, la mort de l'oncle Ben (élément déclencheur par excellence) est lui aussi quasiment relégué au second plan pour laisser la part belle à Jameson et ses premières pages visant à enfoncer le super-héro qui, jusqu'ici, n'a absolument rien fait. Cela ne l'empêche pas cependant de déchaîner les foules. La véritable vie du super-héros commence ici, avec enfin la rencontre avec le Vautour dont on n'apprendra absolument rien à part qu'il pille les banques. Cette rencontre est surtout axée sur un combat rappelant celui avec Octopus dans le deuxième volet de la saga cinématographique orchestrée par Sam Raimi.

Si le côté torturé de Parker est bien présent avec les premières questions sur le devenir de ses nouveaux pouvoirs, la renonciation, le bannissement et enfin l'acceptation, au final, il n'y a en fait pas grand-chose qui ressort de ce comics. Même le passage à l'âge adulte et tous les traumas qu'il procure ne sont que superficiellement abordés. D'accord il ne s'agit là qu'un premier épisode, un one shot qui se focalise sur la naissance d'un héros mais quand même, j'attendais quelque chose de plus fouillé, plus consistant. On dirait juste un empilage de séquences sans grand intérêt qui permettent à peine de raconter une histoire qui n'en est pas vraiment une.

Même la morsure dont est victime Parker et la métamorphose qui s'ensuit sont traitées en trois vignettes.

Le dessins reste plutôt agréable. On n'est pas dans un ultimate mais l'action et les couleurs sont assez séduisants. C'est comme une transition entre le comics des années 70 et le comics moderne, très fouillé et d'une beauté à couper le souffle.
Sans être non plus transcendant, sans m'avoir captivé plus que ça, ce comics est plutôt sympathique. J'attendais juste quelque chose de plus abouti, de mieux construit sans ces longueurs qui ne servent à rien et qui présentent un Spiderman plus bouffon qu'autre chose.
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Sans dire que La Chambre des Morts n'était pas à la hauteur, loin de là, on sent Thilliez beaucoup plus investi par son histoire et ses personnages avec La Mémoire Fantôme. Bon, d'accord, j'avoue aussi être très intéressé par tout ce qui touche le cerveau, je trouve cela passionnant. Alors quand l'auteur décortique les différentes mémoires et tente de nous faire vivre le calvaire de Manon, forcément, ce n'est que du bonheur... Oui enfin, vous avez compris.

La partie médicale justement est extrêmement bien documentées, expliquant les choses simplement, vulgarisant les principes mémoriels, une sorte de La Mémoire pour les Nuls, ne rentrant jamais dans des concepts qui nous dépasseraient et qui briseraient le rythme de l'histoire.

Encore une fois, le livre se lit assez rapidement, mené tambour battant et même si l'on n'a pas lu La Chambre des Morts, nous en apprenons assez sur l'héroïne, Lucie, comme s'il s'agissait d'un nouveau personnage. Son histoire débutée dans le premier tome s'affine, apportant les réponses aux questions déjà présentées, approfondissant un peu plus le personnage qui n'a peut-être pas fini de se dévoiler à nous.

L'intrigue est assez tortueuse, surtout avec le personnage de Manon, difficile à cerne, à comprendre, à suivre. Mais l'habileté de Thilliez fait qu'on ne se perd pas pour autant, arrivant même à enquêter de notre côté, pour chercher à anticiper cette histoire de fou. Une histoire sordide, encore une fois où l'horreur peut venir se mêler au reste mais une fois de plus, l'auteur se concentre surtout sur le côté psychologique de ses personnages, sans s’appesantir sur des descriptions horrifiques.

L'horreur vient aussi du calvaire vécu par Manon ; je me suis souvent retrouvé à douter de tout ce qui se passait, de tout ce qui était dévoilé, me demandant si je n'étais pas aussi perdu que Manon en remettant tout en question.

Au final, les révélations ne sont pas des plus fracassantes. Disons qu'en ce qui me concerne, j'étais plus passionné par tout cet aspect mémoire. Du coup, la recherche du coupable est passée au second plan, ainsi que le pourquoi de ses agissements. Ce n'est pas un reproche pour autant, tout le travail de documentation de Thilliez est remarquable et permet à lui seul de rendre ce roman captivant.
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