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— Le sexe était bon. Vraiment bon. Je pensais… je pensais que ce n’était que ça. Juste du sexe délicieux, bouillant.

J’ouvris la bouche pour l’interrompre, mais il leva la main pour m’arrêter.

— Mais c’est alors que je me suis rendu compte que d’autres sentiments étaient impliqués et que je mettais la charrue avant les bœufs. Je pensais que parce que le sexe était si incroyable, cela me faisait croire en des sentiments plus profonds… jusqu’au moment où je me suis mis à réfléchir à des choses hier dans cet avion, et à New York. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tout ce qu’il s’était passé et à quel point je me sentais mal à cause de cela. Et puis j’ai compris que la raison pour laquelle le sexe était si bon, c’était parce que je tenais déjà à toi. Plus que je pensais le pouvoir. Plus que je le voulais.

— Tu ne le voulais pas ?

Il détourna le regard, puis il revint vers moi.

— Non.

— Que… qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?

— Je n’ai jamais changé d’avis, April. C’est toi qui as changé mon cœur.

Je baissai les yeux un instant et mon propre cœur sauta quelques battements. D’abord un, puis deux. Puis il trébucha quand je compris le sens de ses mots.

— J’aurais aimé… j’aurais aimé que tu me dises quelque chose à la fête de samedi. Mais tu ne l’as pas fait. Tu m’as abandonnée devant tout le monde.

Il ferma les yeux en serrant la mâchoire.

— J’ai vraiment honte. Et si je pouvais changer ça, je le ferais. Tout est arrivé si vite. Je n’ai aucune excuse pour mon comportement. J’ai été lâche. Je suis vraiment désolé, April. J’aurais dû être là-haut avec toi.

Il ouvrit les yeux pour me regarder. Puis il inspira profondément.

— Les deux dernières semaines quand j’étais en tournée, tu m’as manqué. Beaucoup. Je pensais tout le temps à toi, en me demandant ce que tu faisais. Je prenais mon téléphone pour t’envoyer un texto au moins une centaine de fois par jour. Il fallait que je me retienne. Chaque chose amusante qui se produisait, chaque blague douteuse que j’entendais, je voulais te l’envoyer. Je voulais que tu me dises que je me comportais de façon inappropriée. J’adore être inapproprié avec toi.

J’inspirai profondément. Il sourit et il tendit le bras pour attraper une mèche de mes cheveux qu’il entortilla autour de son index.

— Je t’aime, April Weiss. Ma propre princesse de contes de fées.

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— Tu penses toujours que c’était stupide ?

Je secouai la tête.

— Je pense que tu crois que j’en vaux la peine.

Ses yeux brillèrent avec un éclat étrange… de l’admiration, peut-être ?

— Tu en vaux la peine.

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— Laisse-moi te dire quelque chose, et puis je partirais si tu le veux vraiment.

Je ne dis rien, mais je hochai la tête pour exprimer ma permission silencieuse.

— Ça m’énerve vraiment quand tu dis que tu n’en vaux pas la peine. Tu le dis et tu le répètes et je pense franchement que tu le crois.

— C’est juste une expression…

— Non. C’est une idéologie. Tu y crois fermement. Tu penses que ça ne vaut pas la peine que j’intervienne pour te défendre contre ton connard d’ex petit-ami ou ton père ou qui que ce soit. D’après toi, ça ne vaut pas la peine que je prenne des risques pour toi. Mais tu sais quoi ? Ce n’est pas suffisant . Abandonner ce travail, ce n’était rien par rapport à ce que tu signifies pour moi.

Ces mots. Ces mots eurent un effet physique sur moi. Ils me transpercèrent comme des aiguilles et la joie brûla, incandescente, dans ma poitrine.

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— Cinq ans. Pendant cinq ans nous avons travaillé comme des cons. Des centaines, des milliers d’heures de notre temps, d’énergie, de réflexion. Tu jettes tout ça à la poubelle pour quoi ? Un nouveau principe ?

Je ne pus pas répondre. Tout ce à quoi je pouvais penser, c’était April, son visage pâle, magnifique, couvert de larmes, ce regard de douleur dans ses yeux bleu sombre. Ces lèvres qui prononçaient ma condamnation, qui me traitaient d’hypocrite, même si je n’avais pas compris ce qu’elle disait. Même si la remontrance d’Adam avait été douloureuse, c’était tellement pire d’avoir déçu April. Parce qu’elle avait cru en moi.

Jusqu’à ce que je la laisse tomber.

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Tu es Dimmesdale , avait dit April. Elle avait raison. J’avais mal au cœur. La poitrine serrée. Et je me sentais au plus bas, accablé par le poids de ma culpabilité.

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En vérité, je me sentais comme une merde.

Je n’avais pas du tout dormi la nuit précédente. Oh, j’avais essayé : j’étais resté allongé au lit pendant des heures à regarder le plafond, mais je n’avais pu m’empêcher de penser à elle .

Tout particulièrement à son regard quand elle s’était écartée de moi près de la voiture, avant qu’elle parte avec son père. La trahison . Je connaissais ce regard. J’avais eu le même quand j’avais été trahi. Je savais ce que cela faisait ressentir. Je m’étais juré de ne jamais laisser personne me le refaire subir. Je m’étais également juré de ne jamais laisser personne s’approcher assez de moi pour le faire subir.

Pourtant, j’avais laissé venir April. Je l’avais attirée et je ne l’avais pas laissée partir. Même quand j’avais su qu’elle commençait à trop tenir à moi. Cela aurait pu se terminer au Canada. C’était ce que j’avais fait, officiellement.

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La façon dont Jordan avait si durement balayé ce qui était arrivé entre nous. Je n’ai pas demandé à ce que cette petite aventure soit filmée puis mise en ligne. Ça, c’est de ta faute. Effectivement. C’était vrai. Mais je m’étais attendu à quelque chose de sa part. Quelque chose de plus. Et peut-être que cela n’avait pas été juste, non plus.

Ce n’était pas parce que je l’aimais que ces sentiments étaient réciproques, peu importe à quel point j’en avais envie. Je lui avais dit ce que je ressentais. En retour, il m’avait poussée contre un mur et il avait eu ce qu’il voulait. Et je l’avais laissé faire.

Ce n’était que du sexe . Il me l’avait dit et répété. Pourquoi mon stupide cœur n’avait-il pas écouté ? Stupide, stupide April. Tu as merdé. Encore une fois. Et tu ne peux même pas blâmer l’alcool pour celle-là.

Mais quelque part, au fond de moi, je savais que ceci passerait également. Les cœurs brisés se réparaient. Bien sûr, c’était très douloureux maintenant et j’allais avoir besoin de temps et de distance. Un voyage en Israël ne semblait pas si terrible finalement. Je finis par m’endormir environ une heure ou deux avant l’aube avec l’image de moi me tenant devant le mur des Lamentations, expiant mes péchés. Rebekah avait peut-être raison. Peut-être avais-je besoin de découvrir un peu mieux cette partie de moi. Peut-être obtiendrai-je un cœur réparé en retour.

Je pouvais alors tourner le dos à tout ceci et oublier.

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Cela avait été plus facile de tenir tête à ma mère. Jordan avait cru en moi, il m’avait dit que j’avais le courage de faire ce qui était nécessaire. De l’exclure de ma vie. Il savait quoi dire quand ce n’était pas lui qui était en ligne de mire. L’énormité de sa perte était comme un trou dans ma poitrine. J’avais du mal à respirer.

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— Ce n’est vraiment pas juste…

— Pas juste ? Vraiment ? Tu vas me dire que ce n’est pas juste ? Tu m’as laissée toute seule sur l’échafaud avec ma lettre écarlate afin que tout le monde puisse se moquer de moi. Tu es Dimmesdale, tapi dans l’ombre, se complaisant dans sa honte. Ce n’est pas mon problème, c’est le tien. Mais ne me dis jamais au grand jamais que je vaux la peine d’être défendue. Tu viens de prouver que ces mots étaient vides. Car tu ne m’as pas défendu.

Son visage pâlit, puis il se mit à rougir de colère.

— Je n’ai pas demandé à ce que cette petite aventure soit filmée puis mise en ligne. Ça, c’est de ta faute, April.

Je hochai la tête.

— Tu as raison. C’est entièrement de ma faute. Mais deux fois – deux fois –, j’ai eu l’intention d’aller le dire à Adam, de tout lui raconter et d’améliorer la situation. Qui m’a arrêté les deux fois ? Nous n’étions pas obligés d’en arriver là. Et maintenant, parce que cela n’a pas été réglé plutôt, tout est dix fois pire.

J’inspirai longuement et ce fut douloureux. Il était sur le point de parler, mais je lui coupai la parole.

— Et cette fois, tout le monde me regardait, sans doute en prenant des photos avec le téléphone. Je suis certaine que mon cul sera encore une fois partout sur Internet. Et pas de façon anonyme. Mais bon, tu t’es vengé de ce que j’ai fait, n’est-ce pas ? Tu as eu ton karma.

Il resta bouche bée.

— April…

— Ne dis rien. Tourne les talons et pars.

Je n’aurais pas pu dire autre chose, de toute façon, car mon souffle fut coupé par des sanglots violents. Il fit encore une fois un geste vers moi, mais je reculai en levant la main.

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Jordan avançait rapidement derrière moi, mais je ne m’arrêtai pas. Il fallait que je continue à marcher. Je trouvai la voiture, je la déverrouillai et j’avais la poignée de la porte dans la main quand il se mit à courir dans le parking.

— April ! Appela-t-il.

Et, j’hésitai bêtement. Il vint me rejoindre tout en gardant ses distances, ce dont je lui fus reconnaissante. J’entrouvris la portière et je le regardai.

— Il vaut mieux que tu ne sois pas ici quand mon père aura fini de parler avec Adam. Cela ferait exploser tous les efforts que tu as faits pour te couvrir.

Il serra les dents.

— Je ne suis pas là pour me couvrir, je veux voir si tu vas bien.

Je lui ris au visage. Quelle chose ridicule à dire ! Je riais peut-être, mais en même temps les larmes coulaient sur mes joues. Je voulais retirer tout ce que je lui avais dit un jour. Je voulais particulièrement retirer cette phrase qu’il ne méritait pas. Cependant, je ne le pouvais pas, car cela aurait été un mensonge. Mais à ce moment précis, j’étais si fâchée et si déçue par lui. Et, quels que soient mes efforts, je ne pouvais pas changer ce que désirait mon cœur.

— April…

Il posa la main sur mon bras et je m’écartai en ouvrant davantage la portière qui forma ainsi une barrière entre nous.

— Non, Jordan. Ne fais pas ça. Je garderai ton précieux secret jusqu’à la tombe. Pas besoin de t’inquiéter. Nous ne faisions que coucher ensemble. C’est fini maintenant.

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