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Délicieuse provocation



Description ajoutée par chouquette14K 2018-07-16T13:56:00+02:00

Résumé

« Je suis le fruit défendu. Si tu me touches, tu te perdras. » Lorsque Stacey susurre ces mots à l’oreille de Marco Borsatto, elle se veut provocante, bien sûr. Et rester maîtresse de la situation, surtout. Cet homme, qu’elle vient de retrouver après de longues années, était son univers, quand elle était adolescente. Lui seul l’écoutait, la protégeait et voyait en elle autre chose qu’une gamine rebelle. Elle n’était pas un ange, alors, mais aurait donné le peu qu’elle possédait pour conserver l’amitié de Marco. Il avait fini par l’abandonner, hélas – comme tous les autres –, la poussant à fuir leur ville natale. C’est pourquoi, aujourd’hui, face à l’homme qui a gardé le pouvoir de la bouleverser, Stacey n’a d’autre choix que de dicter sa propre loi, au risque de souffrir encore…

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-10-02T21:50:39+02:00

** Extrait offert par Bella Frances **

1.

Enfermée dans les toilettes, Stacey écrasa du doigt la larme qui perlait au coin de son œil gauche. Jamais, au grand jamais, elle ne serait le jouet de personne. Ni sa serpillière. Et pas question qu’elle s’excuse de l’avoir signifié à ce type, même si c’était le meilleur client de Decker’s Casino.

Donc, elle avait perdu son emploi. De nouveau. Mais de toute façon elle en avait assez de cet endroit et de Bruce Decker, son employeur, assez des nuits interminables et du sourire permanent. Le métier de croupier était épuisant. Sans parler de l’horrible robe qu’elle était tenue de porter — si tant est qu’on puisse appeler « robe » cet entrelacs de bandes de tissu qui tenaient ensemble par miracle et lui donnaient l’allure d’une traînée. Pire que les entraîneuses de Bruce. C’était d’ailleurs ce qu’elle lui avait fait remarquer quand il lui avait montré cet uniforme. Il lui avait répondu de la fermer et de faire avec, et elle avait obéi, parce qu’elle avait besoin d’argent. Mais à la minute où elle s’était penchée sur la roulette, face à ses clients aux regards lubriques, elle avait senti un frémissement de rage courir le long de son échine. Les mots étaient sortis tout seuls de sa bouche, comme toujours. Et ça s’était terminé comme toujours aussi…

Elle constata dans le miroir que son eye-liner avait coulé et s’empressa de réparer les dommages. Elle avait toujours tout ce qu’il fallait dans son sac. Elle en profita pour se remettre du rouge avant de scruter ce visage qui lui posait problème depuis si longtemps. À vingt-six ans, elle pouvait encore compter sur lui, mais pour combien de temps ? C’était grâce à lui qu’elle avait obtenu ce travail à Decker’s Casino et tous ses jobs précédents. Évidemment, elle n’aurait pas préféré être moche, mais elle aurait bien aimé qu’on la prenne un peu plus au sérieux, au-delà d’une paire de fesses et d’une paire de seins.

Une étincelle passa dans ses yeux — les yeux de son père. « Si tu veux qu’on t’aime, il faut d’abord t’aimer toi-même », lui répétait-il. Facile à dire. Surtout quand sa dernière preuve d’amour à lui avait été de lui ébouriffer les cheveux avant de sauter dans sa voiture et de s’enfuir pour ne plus revenir.

Elle se mordit la lèvre pour chasser ce souvenir car elle avait la sentimentalité en horreur. Elle allait partir dès maintenant, sans attendre d’être virée. Bruce n’aurait qu’à lancer lui-même son fichu dé. Oui, elle allait sortir, rassembler ses affaires dans son logement miteux et prendre un bus pour New York.

Au fond, pourquoi pas ? Après avoir tenté sa chance à Atlantic City et, auparavant, sur des bateaux de croisière, elle finirait bien par trouver un lieu qui lui convienne. En tout cas, une chose était certaine : elle ne retournerait pas au bout du bout, à Long Island, avant d’avoir trouvé moyen de faire taire les ragots.

Elle vérifia qu’elle n’avait pas de rouge sur les dents et serra les mâchoires.

Non, elle ne retournerait pas à Montauk avant de s’être stabilisée et d’avoir repris ses esprits. Elle allait dénicher un job parfait et un charmant appartement. Et peut-être même un petit ami. Un type sympa, sans rien d’extraordinaire, mais travailleur et qui respecte certaines valeurs. Fiable, convenable. Un homme qui l’aimerait et saurait s’occuper d’elle. Ni grosse voiture ni gros revenus. Pas un champion ni un surdoué, et surtout pas un joueur.

Mais d’abord, il lui fallait sortir d’ici.

Elle se frotta les dents du bout du doigt, fit bouffer ses cheveux et rajusta ses bretelles. Puis elle ouvrit la porte et fit cinq pas à l’intérieur du bar plongé dans la pénombre.

Des verres étaient empilés au coin du comptoir, le portique d’entrée diffusait une lumière glauque et tout respirait l’alcool et le désespoir le plus rance. Jusque-là, elle avait préféré ignorer la vérité sur les activités de Bruce et sa façon de tout instrumentaliser pour faire du profit. Pour lui, rien ni personne ne comptaient. Elle avait quand même le droit d’avoir un autre but dans la vie que de faire rouler un dé pour un homme comme lui, non ?

Elle vérifia son reflet dans la grande glace située derrière le bar. Elle n’aurait aucun mal à revendre sa tenue de croupière, ce qu’elle ferait dès son arrivée à New York ; pour compenser le retard de salaire et les pourboires mis en commun qui lui étaient dus et qu’elle ne toucherait jamais, c’était certain.

Un paillasson noir miteux souhaitait la bienvenue au Decker’s Casino. En le piétinant consciencieusement, elle éprouva un authentique soulagement. Les portes automatiques s’ouvrirent. Elle se glissa dehors et descendit les quelques marches qui menaient à la rue.

Lorsqu’elle était entrée, il faisait nuit et froid, mais maintenant le soleil brillait dans le ciel clair. Elle leva la main pour se protéger les yeux et sentit un rayon danser sur sa peau. Cette tiédeur ne lui réchauffa pas que le bras. En plein air, dans la lumière du matin, elle se sentait… libre. Mais assez lucide pour savoir qu’elle n’était pas tirée d’affaire, sans emploi et avec les énormes dettes qu’avait accumulées sa mère.

Et pourtant, elle ne parvenait pas à en vouloir à Marilyn Jackson. Sa mère était trop fière pour réclamer de l’aide, et Stacey savait qu’elle avait tout essayé pour faire taire les horribles ragots qui salissaient leur réputation à toutes les deux ; en achetant des vêtements et des rideaux neufs, par exemple. Elle savait d’où lui venaient ces idées farfelues : sans homme dans sa vie, sa mère avait perdu la notion des choses. Stacey ne la jugeait pas. Il y avait suffisamment de gens assis sous leurs porches à Montauk pour se charger de la juger.

— Dites donc, où allez-vous ?

Oh non… Ses cinq minutes de paix étaient terminées. En se retournant, elle aperçut Bruce Decker en personne, debout en haut des marches, avec sa tête de pitbull en rage. Elle fonça en avant.

— Revenez immédiatement ! hurla Bruce. Il va falloir me payer la robe !

Stacey sentit son cœur battre plus vite. Bruce lui faisait peur, et elle n’avait jamais vu personne le défier — surtout pas une femme. Or elle venait de l’attaquer bille en tête devant tout le personnel, les clients et ses horribles videurs, avant de se réfugier dans les toilettes.

Sans se retourner, elle sut qu’il descendait les marches à sa poursuite. De l’autre côté de la rue, elle vit le feu passer au rouge pour les piétons, mais que pouvait-elle faire d’autre ? Elle continua à courir.

Des coups de klaxon. Son talon se prit dans le bas de sa robe. Elle eut le temps de se demander combien elle allait perdre de sa valeur si elle se déchirait…

Le capot noir étincelant d’une berline de luxe.

L’impact, comme un coup de cymbales.

Sa cuisse… Son genou… Elle trébucha, mais sentit que par miracle rien d’autre n’avait été touché.

Des cris. D’autres coups de klaxon et des voitures qui la contournaient en la frôlant.

La portière de la berline s’ouvrit. Grand, sombre et magnifique, le conducteur fut à ses côtés en deux pas.

— Par ici, lança-t-il.

* * *

Guidée par un instinct primitif, Stacey n’hésita pas. Elle fit un pas et se précipita dans les bras de son sauveur, consciente des voitures et de Bruce qui se rapprochait, mais plus encore de la chaleur et de la force qui émanaient de l’inconnu. Celui-ci ouvrit la portière, et elle se laissa tomber sur le siège en cuir. Puis la portière se referma, et elle n’entendit plus aucun bruit jusqu’à ce que l’homme s’installe au volant.

— Roulez, je vous en prie, balbutia-t-elle.

Il démarra en trombe. L’accélération plaqua Stacey contre son siège. En poussant un soupir de soulagement, elle boucla sa ceinture.

— Tout va bien. Avec moi, vous êtes en sécurité, dit-il en regardant dans le rétroviseur tandis que la voiture s’éloignait du Decker’s.

Je ne suis en sécurité avec aucun homme, pensa-t-elle. Sans doute Bruce avait-il eu le temps de relever le numéro de la voiture ; en un rien de temps, un flic corrompu lui en révélerait le propriétaire. Ce type avait l’air de croire qu’ils étaient tirés d’affaire, mais on ne se débarrassait pas de Bruce Decker si facilement.

— Tout va bien ? s’enquit-il.

Stacey s’efforça de se calmer et d’examiner la situation. Maintenant qu’elle avait planté Bruce, il allait falloir qu’elle prenne une décision, et vite.

Elle fixa la main posée sur le volant. Sa peau hâlée évoquait l’hiver à la Barbade, et la soie sombre du costume les banques d’affaires et les clubs privés. Quant à son parfum, c’était l’essence du chic élégant.

Elle se carra dans son siège et tordit le cou pour tenter de capter davantage de détails. Cela faisait longtemps qu’elle n’était plus familière de ce genre d’opulence, mais elle avait grandi dans le luxe et était encore capable de deviner à trente pas le nombre de zéros d’un compte en banque. Celui de ce type en était abondamment pourvu. Appartement à Manhattan, ranch dans le Montana et villa à la Barbade, rien de moins.

Elle n’en était pas éblouie pour autant malgré son indigence. Certaines personnes croyaient peut-être que l’argent donnait le droit de mal se comporter, mais elle… À ce souvenir, elle sentit la rage la reprendre et fit la grimace. Son cou lui faisait mal.

— Tout va bien, dit l’homme. Essayez de vous détendre. Je vous emmène à l’hôpital pour vous faire examiner.

Elle regarda anxieusement à travers la vitre. Elle n’avait pas de quoi régler un examen médical, et les gens pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient, elle n’était pas du genre à accepter un sou qui ne lui était pas dû.

— C’est inutile. Déposez-moi plutôt à un arrêt de bus.

— Si vous voulez, mais il faut d’abord que vous vous fassiez examiner. Je vais vous emmener à St Bartholomew pour que mon médecin vous voie. Une fois que ce sera réglé, je vous laisserai où vous voudrez.

Stacey ferma les yeux en détournant la tête. Pourquoi les hommes croyaient-ils toujours qu’ils savaient mieux ?

— Sérieusement, je ne tiens pas à subir de radio. Je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital.

— Je ne pense pas que vous soyez en mesure de savoir de quoi vous avez besoin, Stacey Jackson. Vous ne l’avez d’ailleurs jamais été.

Elle tressaillit comme si on l’avait piquée et se tourna vers l’inconnu, dont un des sourcils se relevait d’une manière qu’elle connaissait bien. Son cœur se mit à battre la chamade. Comme si elle visionnait un vieux documentaire, elle se rappelait le soleil éblouissant, le plaisir, et soudain une douleur insupportable.

Marco Borsatto !

* * *

Marco… Un jeune homme bien rangé dont elle avait été désespérément amoureuse. Et qu’elle avait cru amoureux d’elle, lui aussi. Elle n’était à l’époque qu’une petite idiote, totalement niaise.

— Marco ! Eh bien, le monde est petit.

Elle se tortilla sur son siège pour s’écarter de lui jusqu’à ce que la poignée de la portière lui entre dans la hanche.

— N’est-ce pas ? Au début, je n’étais pas certain que ce soit toi. Mais qui d’autre aurait pu réussir une entrée aussi théâtrale ?

— Théâtrale ?

Il lui jeta un coup d’œil en haussant le même sourcil.

— Théâtrale.

— Tu dois avoir raison. Je n’ai jamais été une humble figurante.

Elle scruta son profil. Waouh ! Encore plus beau que dans son souvenir. Le type le plus sexy qu’elle ait jamais connu. La dernière fois qu’elle avait vu Marco Borsatto, c’était lors de sa première fugue. Organisée à cause de lui. Parce que, dans son cœur, la déchirure s’était muée en un gouffre de souffrance. Marco avait été sa seule force, la seule personne à qui elle pouvait alors faire confiance à Montauk, cette ville de ragots et de snobs. Mais à la fin, c’était à cause de lui qu’elle était partie.

— Donc, quand tu ne cours pas théâtralement au milieu des voitures, tu vas bien ? Tu as l’air… Euh…

Il se tourna vers elle pour la regarder plus longuement et elle s’aperçut que cette robe qu’elle s’était efforcée de trouver presque décente ne l’était guère. Elle la tira le plus bas possible vers ses genoux.

— Très bien. Enfin, je m’en sors.

— Tu aurais pu attendre que le feu passe au vert pour te lancer sur la chaussée.

— D’habitude, je ne porte pas ce genre de robe. Je sortais du travail, ajouta-t-elle, sur la défensive.

— Inutile de te justifier devant moi, répondit-il d’un ton très calme.

Stacey n’avait pas oublié ce calme. Mais désormais sa voix lui paraissait plus ferme, presque impérieuse.

— Ne t’en fais pas. Je m’occupe de tout.

« Laisse-moi m’occuper de toi. » Elle détourna vite la tête vers la fenêtre au souvenir de cette phrase jaillie de sa mémoire. Marco s’était montré si gentil avec elle, jadis. Il avait prononcé ces mots. Mais sa gentillesse, elle la lui avait jetée au visage. Parce que les Stacey ne se mélangeaient pas aux Marco. Elle n’était pas assez niaise pour croire aux contes de fées. Dans son monde à elle, les beaux princes disparaissaient, ou bien ils se transformaient en crapauds paresseux, violents et amateurs de bière.

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Dates de sortie

Délicieuse provocation

  • France : 2018-06-01 - Poche (Français)
  • USA : 2017-04-18 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Claimed by a Billionaire, Tome 2 : Délicieuse provocation - Français
  • The Italian's Vengeful Seduction - Anglais
  • The Italian's Vengeful Seduction (Claimed by a Billionaire #2) - Anglais
  • Il profumo della vendetta - Italien

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