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Extrait

Extrait ajouté par barzoi 2018-04-27T14:26:32+02:00

Elle entra par le haut de l’amphithéâtre, certes un peu trop bruyamment, mais fut surprise du silence qui régnait dans la salle. Elle ne s’était pas attendue à ce que la faculté de Darken soit si… intime. Par sa taille d’abord, mais aussi par le nombre restreint d’étudiants. Elle avait plutôt l’habitude des grands amphithéâtres bondés...

[...]

Elle se mordilla la lèvre lorsqu’elle croisa le regard du professeur, pourtant à l’opposé de l’endroit où elle se trouvait.

— Tiens donc ! Voyez-vous, chers étudiants, certaines personnes aiment à se faire remarquer par leur esprit vif. D’autres… ma foi… on fait avec ce qu’on a ! C’est gentil de nous honorer de votre présence, railla-t-il en la dévisageant. Approchez donc, mademoiselle...?

— Sawyer. Gabrielle Sawyer.

Gaby inspira profondément et descendit les marches d’un pas rapide, un sourire qu’elle souhaitait contrit accroché aux lèvres malgré les lance-roquettes que lançaient ses jolis yeux bleus. Pour qui se prenait-il ? C’était bien la première fois qu’on lui faisait une remarque de ce style à la fac ! Le professeur n’avait pas l’air d’être beaucoup plus âgé qu’elle, cinq à six ans tout au plus. Il paraissait même un peu trop décontracté pour un si jeune enseignant, en dépit de son ton acerbe.

Elle ferma les yeux un bref instant. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer par sa mauvaise humeur et son insolence.

— Bien, mademoiselle Sawyer, vous en avez de la chance, une place est libre au premier rang. Faites-vous plaisir.

Les yeux de la jeune femme dévièrent de la place indiquée au tableau où le nom de son nouveau professeur était inscrit. Professeur Baker. Elle se résigna à s’asseoir au premier rang, au prix de sa bonne humeur et dans un petit murmure amusé général. Sans ciller devant le léger sourire narquois de l’enseignant. L’année commençait bien. Le professeur Baker était sans conteste la caricature parfaite du prof qu’elle allait adorer détester tout au long de l’année.

Si les paroles qu’il prononça pendant son cours passèrent au-dessus d’elle à une allure vertigineuse, elle ne put s’empêcher de le dévisager, un stylo entre les dents. Elle devait bien admettre une chose : s’il n’avait pas été aussi condescendant, le charisme que dégageait le professeur aurait pu être… attractif. Avec ses boucles brunes et ses taches de rousseur éparpillées autour de son nez – oui, elle avait définitivement une vue privilégiée de là où elle était, au premier rang – il subjuguait l’assistance avec une facilité déconcertante.

La jeune femme stoppa le fil de ses pensées lorsqu’il croisa son regard, un petit sourire en coin. Elle lâcha son stylo pour s’éclaircir la gorge. Malgré sa volonté de soutenir son regard, Gaby baissa les yeux après quelques secondes, l’air vaincu et l’esprit plus perplexe que jamais.

Triturant inconsciemment ses longs doigts fins, elle passa les quinze minutes qui la séparaient de la délivrance en silence, les yeux plongés vers ses mains. Quelque chose en lui la troublait, mais elle n’arrivait pas à déterminer ce qui motivait ce sentiment étrange.

— Et comme l’a si bien résumé Pearl Buck : la vraie sagesse de la vie consiste à voir l’extraordinaire dans l’ordinaire…

Gaby releva la tête sur cette phrase qui avait piqué sa curiosité. Elle croisa une nouvelle fois le regard insistant du professeur Baker, qui cette fois détourna rapidement les yeux. On est en philo ou en psycho ?

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