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Cela plairait-il à ton sale peuple ? De me transformer en monstre une fois de plus.
Afficher en entierIl valait mieux que la perso meurt en l'attendant plutôt qu'elle perde la vie du fait de son incompétence.
Afficher en entierLe visage de Ghassan devint plus froid, et Nahri sourit, Spoiler(cliquez pour révéler)pour la premiere fois depis la mort de Dara. C'était le sourire qu'elle avait adressé au basha, le sourire qu'elle avait adressé à des centaines d'hommes arrogants au fil des ans, juste avant de les plumer.
N'arrive souriait toujours à ses cibles.
Afficher en entierElle leva les yeux vers Dara. Ses yeux verts brillaient d’une telle inquiétude qu’elle avait du mal à ne pas détourner le regard. « Tu sais nager ?
"Si je sais nager ? » aboya-t-il comme s’il trouvait cette simple idée intolérable. « Est-ce que tu sais brûler ? »
Afficher en entierLe roi le dévisagea pendant un long moment d'un regard indéchiffrable. Puis il se leva. « Viens marcher avec moi Alizayd.»
Ali hésita ; entre l'orphelinat-surprise du Tanzeem et la crypte secrète des Nahids, il commençait à détester qu'on le promène d'un endroit à l'autre.
Afficher en entierAbu Zebala voulut protester, mais Ali leva la main si sévèrement qu'il abandonna. « Dehors! Et si je vous entends parler de corruption une deuxième fois, je vous ferai couper la langue pour qu'il n'y en ait pas de troisième. »
Ali ne voulait pas raiment dire cela; il était simplement épuisé et ennuyé. Mais le sourire condescendant d'Abu Zebala disparut et il palit. Il hocha la tête et partit rapidement, ses sandales claquant en descendant les marches.
Afficher en entierSa robe ondulait dans la brise, décrivant des courbes tel un panache de fumée, et une brume chaude émanait de lui comme s’il était un four en pierre brûlant. Fascinée, elle se rapprocha davantage. Elle se demanda si les corps des Daevas étaient constitués comme ceux des humains : pleins de sang et d’humeurs, un cœur battant et des poumons qui se gonflaient au rythme de la respiration. Peut-être n’étaient-ils faits que de fumée, et que leur apparence était une illusion.
Afficher en entier- Vous vous méprenez à mon sujet.
- Pas du tout. L'afshin lui adressa un autre sourire acéré. J'étais moi aussi un jeune guerrier issu de la tribu régnante autrefois. C'est une position privilégiée. Jouir d'une telle confiance en la justesse de votre peuple, d'une croyance aussi inébranlable en votre foi. Son sourire s'effaça, son ton se fit mélancolique. Empreint de regrets. Profitez-en.
- Je n'ai rien de commun avec vous, rétorqua Ali. Jamais je ne ferai ce que vous avez fait.
- L'afshin ouvrit la porte " priez pour qu'on ne vous l'ordonne jamais, Zaydi. "
Dara & Ali
Afficher en entierNahri décela un soupçon de peur dans sa voix mais, sachant que Dara avait une certaine tendance à exagérer - surtout quand il s'agissait des djinns -, elle fit de son mieux pour le rassurer.
" Tu appartiens sûrement au passé pour eux, Dara. Personne ne garde aucune rancune à quelqu'un pendant quatorze siècles. " Il se renfrogna et détourna les yeux, et elle se mit à rire. " Allez, je dis ça pour te taquiner. " Elle se redressa sur un coude, et, sans y prêter attention, lui tira la joue pour qu'il la regarde. Dara sursauta à son contact, réalisa Nahri avec gêne, mais plutôt à cause la position dans laquelle elle les avait mis tous les deux par inadvertance, son corps à moitié collé contre sa poitrine.
Nahri rougit. " Je suis désolée. Je ne voulais pas... "
Il lui toucha la joue.
Dara sembla aussi étonné qu'elle de ce geste, comme si ses doigts glissaient contre sa mâchoire de leur propre volonté. Il y avait un tel désir sur son visage, ainsi qu'une certaine indécision, que le cœur de Nahri se mit à battre à tout rompre, une chaleur s'accumulant dans son estomac. Ne fais ça, se dit-elle. Spoiler(cliquez pour révéler)C'est littéralement l'ennemi de ceux auprès desquels tu vas te réfugier, et tu veux ajouter ça aux liens qui t'enchaînent déjà ? Seule une idiote ferait une telle chose.
Elle l'embrassa.
Afficher en entierIl plissa les lèvres, visiblement peu impressionné. Mais ce mouvement attira l’attention de Nahri sur sa bouche. Et elle ne put retenir sa surprise en observant son visage découvert pour la première fois. Bien qu’elle n’y décelât aucune trace de corne ou d’aile, sa peau légèrement brune irradiait d’une lumière surnaturelle, et ses deux oreilles se tordaient et s’allongeaient aux extrémités. Ses cheveux bouclés - aussi incroyablement noirs que les siens - lui tombaient sur les épaules, encadrant un visage d’une beauté frappante avec ses longs cils et ses sourcils épais. Un tatouage noir marquait sa tempe gauche : une flèche unique en travers d’une aile stylisée. Sa peau était exempte de la moindre ride, mais ses yeux étincelants comme des joyaux avaient quelque chose d’immémorial. Il aurait pu avoir trente comme cent trente ans.
Il était beau - d’une beauté frappante, effrayante -, et son allure rappelait à Nahri celle du tigre qui s’apprête à égorger sa proie. Son cœur tressaillit tandis que son estomac se nouait de peur.
[Extrait du chapitre 3]
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