Extraits

Oui, je suis peut-être morte, arrogante et bornée, mais je reconnais l’odeur brutale de la misogynie quand je la sens.

Ma mère vous dirait : « C’est un de ces dilemmes à la Hamlet. » Autrement dit : il va falloir faire un effort significatif pour déterminer si vous êtes du genre à être ou à ne pas être.

La mort, comme la vie, c’est ce qu’on en fait.

Mon père vous dirait : « Si vous ne savez pas ce qui va se passer ensuite, examinez bien ce qui s’est passé avant. » Autrement dit : si on n’y prend pas garde, notre passé a tendance à dicter notre avenir.

Et si j’ignorais le sens exact du mot ineptie, je le connais désormais parfaitement. Et pour définir le mot aberration, je n’ai qu’à regarder autour de moi.

Ce qui rend la vie infernale, c’est qu’on s’imagine qu’elle devrait durer toujours. La vie est courte. La mort, c’est pour toujours.

Même si la Bible dit vrai et qu’il est plus facile de faire entrer des chamallows par le trou d’une aiguille que d’aller au Paradis, eh bien, l’Enfer, ce n’est pas complètement pourri.

Si les vivants sont hantés par les morts, les morts, de leur côté, sont hantés par leurs propres erreurs.

Le paradoxe : Dieu est-il un salopard de raciste, homophobe et antisémite ? Ou est-ce qu’Il me teste pour voir si j’en suis une ?

L’Enfer, ça ressemble beaucoup à la Floride, car des bestioles increvables y survivent en masse.