Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 838
Membres
1 008 509

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

D'amour et de neige



Description ajoutée par lillou 2012-09-21T23:56:42+02:00

Résumé

C’était forcément écrit quelque part : Rowena devait venir s’installer à Whitewater, petite ville enfouie sous un épais manteau de neige. C’est là qu’elle devait ouvrir son animalerie – sa fierté ! Et c’est aussi là qu’elle devait faire la connaissance de Cash Lawless. D’un charme fou, père célibataire de deux adorables fillettes, Cash est assurément l’homme de ses rêves. Pourtant, dès leur rencontre, il ne semble voir en Rowena qu’une enquiquineuse, décidée à lui faire adopter un de ses pensionnaires. Du moins, au début. Car bientôt, les circonstances vont les rapprocher…

Afficher en entier

Classement en biblio - 27 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2012-12-19T17:18:38+01:00

Plutôt mourir que de remettre les pieds à la supérette du quartier !

Plantée dans la cuisine de Cash, Rowena fixait d’un œil hébété le four, ce monstre impressionnant. Elle n’en revenait toujours pas de la vitesse à laquelle la journée avait dégénéré. Pourtant, quand elle était arrivée au bout des dîners préparés et congelés par M. Google en cas d’urgence, elle n’y avait pas attaché grande importance.

Elle taquinait souvent Cash parce qu’il s’arrangeait pour lui épargner la corvée de préparer les repas des enfants les soirs où elle les gardait. Toutes les mères de la terre ne nourrissaient-elles pas quotidiennement leurs rejetons ? Et n’avait-elle pas réussi à atteindre l’âge canonique de vingt-sept ans sans mourir de faim ? Si elle mettait minutieusement au point son plan de bataille, cela ne devrait pas être trop ardu d’arriver à remplir deux estomacs d’oiseau.

D’autant plus qu’elle disposait de tout un arsenal de recettes destinées aux enfants, glanées pour elle sur internet par M. Google. Elle avait donc fourré son pense-bête dans son sac — même si la précision militaire de cette liste de courses la hérissait.

Une liste ! Pour faire du shopping. Tu parles d’une plaie !

Cet accessoire ruinait d’avance la dimension aventureuse d’une telle expédition. Elle préférait de loin se balader nez au vent entre les rayons et choisir au gré de sa fantaisie. C’est ainsi que, durant une semaine, elle s’était goinfrée d’ananas frais au point de s’infliger une colique, et qu’une autre fois, elle avait fait une orgie de thon en boîte, pour la plus grande joie des chats qu’elle hébergeait.

Néanmoins, le plus souvent, elle se nourrissait de plats à emporter, qui partageaient son réfrigérateur avec les boîtes pour chats entamées. Malheureusement, on ne pouvait attendre de deux gamines de neuf et cinq ans, même affamées, qu’elles mangent des restes de nouilles thaïes à même la boîte.

Une des choses qu’elle avait apprise au cours de son travail chez les Lawless, c’était qu’un enfant qui a faim est un enfant grognon. Or, ce soir-là, elle en avait soupé des querelles entre les deux sœurs. Surtout des disputes pour savoir qui, dans la voiture, s’assiérait à quelle place — le siège le plus proche de Destroyer étant l’emplacement le plus convoité par ces demoiselles.

— Tu avais promis de toujours me laisser m’asseoir où je voulais, avait couiné Mac. Toujours, toujours. Tu avais juré, craché, si je mens je vais en enfer.

— Quand donc ? s’était enquis Rowena tout en hissant le fauteuil roulant dans le compartiment arrière à côté de Destroyer.

— Quand je me suis réveillée à l’hôpital, après qu’on m’a recollé les jambes. Les médecins ont dit qu’ils les avaient assemblées comme des pièces de puzzle. J’ai une grosse cicatrice. Tu veux voir ?

— Tu me l’as déjà montrée dans ton bain, tu te souviens ? Mac, écoute, cet accident s’est passé il y a très longtemps. Tu ne crois pas que tu pourrais ficher un peu la paix à ta sœur ?

Charlie avait paru abasourdie que Rowena tranche en sa faveur, mais peut-être subodorait-elle simplement le calvaire qui allait suivre. Parce que durant le trajet, les couinements avaient bientôt laissé place aux pleurnicheries, puis aux cris. Bref, tout le monde avait payé au prix fort sa décision de ne pas céder au caprice de la gamine. Sans parler du passage au supermarché — un enfer qu’elle n’était pas près d’oublier.

Quand toutes les trois étaient enfin rentrées à la maison, Rowena avait failli embrasser le sol de la cuisine. Elle venait d’installer Mac, toujours d’humeur maussade, devant la télévision en espérant que Dora l’exploratrice lui fournirait une demi-heure de répit. Ce qui ne serait pas du luxe !

Tout en se frottant les tempes, elle jeta un regard à Charlie. Assise à la table de la cuisine, la petite avait étalé autour d’elle un bloc de papier, des marqueurs et des images découpées dans la pile de magazines sur les chiens que Rowena avait remontés de sa cave. A en juger par sa mine, la pauvre aurait eu bien besoin, elle aussi, d’une aspirine ou deux — la version à sucer orange fluo et superpuissante, spécialement destinée aux jours où votre petite sœur vous court sur le haricot.

Rowena vida ses sacs et aligna sur la table ses emplettes, parées pour l’inspection. Macaronis : présents. Beurre : présent. Lait : présent. Hot-dogs : présents. Maïs : … euh. Où diable était passé le maïs ?

Elle farfouilla de nouveau dans le sac, comme si, à l’instar des vieux secrétaires que collectionnait sa sœur Ariel, il était doté d’un double fond, mais n’y trouva rien de plus. Pourtant, elle aurait juré avoir posé la boîte sur le tapis roulant en arrivant aux caisses. Le gamin qui l’avait encaissée avait un air sournois. Il avait dû laisser le maïs de côté exprès pour se venger des lésions que Mac avait infligées à ses tympans.

Elle ouvrit le placard qui, normalement, contenait les conserves. Comme elle s’y attendait, il était vide. La veille au soir, Cash avait prévu d’aller se réapprovisionner à l’épicerie, mais un des adjoints s’étant fait porter pâle, il avait dû faire des heures supplémentaires. Elle lui avait dit de ne pas se faire de bile. Qu’elle passerait à l’épicerie avec les filles. Ça ne devait pas être bien sorcier, non ? Ha, ha !

Si Briony avait été là, elle l’aurait mise en garde contre l’ironie, le plus sûr moyen de provoquer le destin. Comme quoi, même une grande sœur despotique pouvait toucher juste.

Rowena referma le placard et appuya son front contre le battant en réprimant une furieuse envie de se cogner la tête à plusieurs reprises.

— Rowena, quelque chose ne va pas ?

Elle fit volte-face. Plantée sur le seuil, Charlie l’observait, ses yeux graves derrière ses lunettes de guingois.

— Je suppose que ton père ne considérerait pas les olives comme un légume ? demanda-t-elle, certaine d’avoir vu un pot entamé dans la porte du réfrigérateur.

— Je ne sais pas, répondit la petite, après avoir réfléchi à la question. Mais dans les macaronis au fromage, ce ne serait pas très bon. Je croyais que tu avais dit à Mac qu’on mangerait du maïs. C’est ce qu’elle préfère.

Dans ce cas, pas question de faire une croix sur le maïs pour lui substituer autre chose. Dans l’absolu, Rowena ne craignait pas de contrarier. Mais pas tout de suite, alors qu’elle était encore traumatisée par sa dernière crise de rage.

A présent, sa tête était comme prise d’assaut par une armée de marteaux-piqueurs.

Elle ne pourrait pas y couper. Une nouvelle expédition à l’épicerie s’imposait. Qui sait ? Peut-être que les filles pulvériseraient un record en se faisant chasser de deux supérettes dans la même journée.

— Autant prendre le taureau par les cornes et expliquer à ta sœur qu’elle doit faire un choix, annonça-t-elle. Soit c’est les olives, soit une virée d’urgence à l’épicerie.

— D’urgence ? répéta Charlie en se mordillant la lèvre.

— Si la situation n’était pas critique, je ne mettrais même pas un pied hors de la maison, crois-moi.

— Si tu veux, je peux t’en trouver, proposa la petite, après mûre réflexion.

— Quoi, du maïs ? s’exclama Rowena aux anges. Tu penses qu’un voisin pourrait nous en prêter.

— Non, répliqua Charlie en refermant précautionneusement son marqueur mauve. Je prendrai une boîte dans ma réserve, mais seulement si tu promets de la remplacer.

Perplexe, Rowena secoua la tête pour tenter de décrypter les propos de la petite entre deux assauts de marteau-piqueur.

— Tu as du maïs stocké quelque part ? souffla-t-elle, ahurie.

— Tu le remplaceras, c’est promis ? insista Charlie, angoissée.

Elle semblait si anxieuse que Rowena traça un X sur son cœur — comme avec ses sœurs quand elles étaient enfants.

— Promis, juré, craché !

La promesse familière sembla apaiser les doutes de la fillette, qui sauta de sa chaise.

— Si tu veux, tu peux venir avec moi — tant que tu promets de ne le dire à personne, murmura-t-elle en lui prenant la main.

Ses doigts étaient si petits, chauds et confiants que Rowena en fut bouleversée. Se souvenant qu’Ariel avait jadis gardé des Oreo dans une boîte à chaussures au fond de son placard, jusqu’à ce qu’une colonie de grosses fourmis noires vienne réclamer son tribut, elle s’imaginait que Charlie la conduirait dans sa chambre, mais, au lieu de s’enfoncer dans la maison, la petite la fit passer par la porte de derrière pour l’entraîner dans la cour jusqu’au pied du grand chêne.

— Tu n’as tout de même pas un potager secret où tu fais pousser du maïs ? la taquina Rowena pour essayer en vain de la dérider.

— Il va falloir grimper. Tu sais monter aux arbres ?

— Ça fait un bail.

— Alors, il vaut mieux ne pas prendre le risque, se récria la fillette, en se rongeant un ongle. Je ne veux pas te casser quelque chose, comme M. Google.

— Chérie, c’était un stupide accident, tu n’as cassé personne, affirma Rowena, même s’il était flagrant que Charlie n’était pas convaincue. Je vais monter en faisant très attention.

La gamine grimpa comme un singe à l’échelle clouée au tronc, puis l’observa d’un œil inquiet suivre son exemple. La jeune femme se hissa sur la plate-forme et regarda autour d’elle.

— Ouah ! Quelle grande cabane ! s’exclama-t-elle en découvrant l’ébauche de deux murs.

— Ce n’est pas une cabane, c’était juste supposé en être une, rectifia Charlie. Ça devait ressembler à un fortin, avec des tourelles, des drapeaux et même des barreaux aux fenêtres, comme une prison. Papa devait même construire un toboggan pour s’enfuir en vitesse si les méchants prenaient le dessus.

— Vraiment ?

— Oui. Papa et moi, on voulait jouer aux gendarmes et aux voleurs, mais, à présent, plus personne ne s’amuse ici.

Elle sembla sur le point d’ajouter quelque chose. Elle hésitait à se confier, à partager un secret, Rowena le sentait. Cela aurait dû être aisé, tout naturel, pour une enfant de cet âge, mais, en laissant quelqu’un grimper à cette échelle improvisée jusqu’à cet endroit qui n’était plus amusant du tout, Charlie semblait avoir pris une décision très grave.

— A quoi sert cette cabane, alors ? demanda Rowena.

— Aux situations d’urgence. Comme celles qu’on voit à la télé. Il faut toujours avoir une trousse de secours chez soi, au cas où la maison se ferait bombarder.

— Bombarder ! s’exclama Rowena, médusée.

— J’ai vu ça aux infos. Les maisons étaient complètement détruites. Le type de la télé disait que c’était une bombe.

— Je comprends, c’est terrible, dit-elle en lui caressant les cheveux. Mais ces bombes sont tombées dans un pays très lointain. Ça n’arrivera pas chez nous.

La remarque ne parut pas la réconforter. Au contraire, l’enfant se recroquevilla encore plus loin dans un recoin de la charpente inachevée.

— Ces maisons sont tombées sur des soldats, tu sais. Et aussi sur des policiers comme mon papa.

— Oh ! Charlie !

— Pas de problème, si ça arrive, j’ai tout ce qu’il faut pour le sauver. Regarde, dit-elle en extrayant un bac en plastique du tapis de feuilles. Maman l’utilisait pour garder des fausses fleurs, mais elle ne veut plus rien avoir qui lui rappelle notre maison. Ni ses fleurs, ni papa, ni Mac, ni moi.

— Ma biche, tu n’en sais rien.

— Papa dit qu’elle a divorcé.

— Ça concerne ton papa et ta maman. Ça n’a rien à voir avec toi.

— C’est pas vrai, c’est nous qui n’avons plus de maman, répliqua Charlie avec rancœur.

Rowena, qui pouvait difficilement soutenir le contraire, dut déglutir péniblement pour demander :

— Tu me montres ce que tu as là-dedans ?

Charlie souleva le couvercle et fourragea dans la cagette. Bouleversée, Rowena jeta un œil à l’intérieur. A présent, elle savait où disparaissait le sparadrap de Cash : des dizaines de boîtes étaient alignées à côté des conserves. Une lampe torche intacte et des piles de rechange étaient posées sur une vieille couverture. Le stéthoscope d’une panoplie de médecin gisait enroulé dans un coin et un quatre-quarts était en train de fondre dans son emballage en cellophane. Au milieu des provisions était stocké un gros os à moitié rongé, enveloppé sous plastique.

— Je l’ai ajouté quand on a amené Clancy… je veux dire Destroyer… à la maison, expliqua Charlie en le lui brandissant sous le nez. J’espère que les bandages normaux pourront marcher pour les chiens. Avec tous ces poils, ça doit pas être évident de les coller. J’ai aussi demandé à M. Google de me donner son plâtre, quand le médecin le lui aura enlevé. Il croit que je veux le montrer à ma classe, mais c’est pour le garder ici, au cas où. Je ne sais pas comment on fait les plâtres.

— Ma chérie, si quelqu’un se casse quelque chose, on l’emmènera à l’hôpital.

Charlie piocha une boîte de maïs au milieu des provisions et des bouteilles d’eau entreposées et la lui tendit.

— Mac a vu beaucoup de médecins et ça ne lui a pas fait grand bien, observa-t-elle. Peut-être que je me débrouillerai mieux qu’eux. J’ai pris des livrets chez le médecin. J’avais le droit de me servir sur le présentoir, parce que c’était marqué « gratuit ».

De sa cachette, elle sortit une brochure, qu’elle donna à Rowena.

— Dedans, c’est plein d’informations. On voit des images du cerveau et de la colonne vertébrale. On dirait un serpent qui remonte dans notre dos avec plein d’épines qui en sortent. Si on nous la casse, on ne peut plus bouger les bras, les jambes, rien du tout. Tu as déjà testé la solidité de ton crâne pour voir s’il peut empêcher ton cerveau de se briser ?

— Non, jamais. Mais vu que, d’après mon père, j’avais la caboche la plus dure de la famille, j’en déduis que je ne crains rien, conclut-elle, avant de lui cogner légèrement la tête dans l’espoir de lui arracher un sourire. Et je parie que c’est la même chose pour toi.

— Ça, je n’en suis pas si sûre.

— Oh ! ma douce, j’aimerais tant que…

Rowena laissa sa phrase en suspens. Que dire à cette petite âme angoissée ? J’aimerais tout arranger pour toi ? J’aimerais guérir ta petite sœur, faire sourire de nouveau ton papa comme sur la photo. J’aimerais que tu arrêtes d’être obsédée par les tsunamis, les accidents de voiture et les mères qui abandonnent leurs enfants sans se retourner. Malheureusement, quel que soit son désir, il y avait tant de choses auxquelles elle ne pouvait rien.

— Rowena ? souffla Charlie en serrant sa main dans ses petits doigts. Tu sais quoi ?

— Quoi, ma bichette ?

— Je voudrais que ce soit moi qui porte des appareils orthopédiques au lieu de Mac.

— Comme c’est gentil, tu aimes vraiment beaucoup ta petite sœur, souffla Rowena, la gorge serrée. C’est très généreux à toi d’être prête à endosser son handicap à sa place, expliqua-t-elle, constatant que la petite fronçait le front, comme si elle ne comprenait pas.

— C’est pas ça du tout, répliqua Charlie. Si j’avais été blessée comme Mac, mon papa me verrait de nouveau. Parce que, quand ta sœur porte des prothèses orthopédiques, tu deviens invisible.

Rowena accusa le coup. Elle revit le visage tourmenté de Cash, son épuisement, la bataille incessante qu’il livrait pour faire remarcher son enfant. Elle se souvint des photos sur le mur : Charlie — manifestement la petite chérie de son papa — en train de construire une cabane dans les arbres, de voler sur une balançoire, de bivouaquer dans une jungle imaginaire au fond de l’arrière-cour.

— Charlie, ton père t’aime, affirma-t-elle, convaincue de la véracité de ses paroles.

— En fait… on ne peut jamais savoir, répliqua la petite en pensant certainement à sa mère. Rowena ? murmura-t-elle en se blottissant contre la jeune femme. Tu sais ce qui me fait le plus peur ?

— Quoi ? demanda-t-elle en la prenant dans ses bras pour qu’elle se sente en sécurité.

— Qu’un jour, je m’efface tellement que plus personne ne me voie, murmura l’enfant en plongeant ses yeux dans les siens.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Vivi78 2013-08-27T12:06:51+02:00
Or

Une très jolie romance contemporaine.

Rowena a une sacrée personnalité et quand elle a une idée en tête, impossible de la faire dévier de son chemin.

Cash est quant à lui très touchant, bien que désabusé par les sales coups qu'il a dû encaisser, il essaie de garder la tête hors de l'eau pour ses filles. Son attirance pour Rowena l'effraie en même temps qu'elle le ramène "à la vie".

Les filles sont adorables et le chien, personnage à part entière est craquant.

J'ai refermé ce livre avec un petit pincement au coeur.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Evaelle 2013-01-12T10:37:03+01:00
Lu aussi

Jolie petite histoire où la bonne humeur et l'espoir ont la place belle.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Paradise-life 2012-12-20T21:25:49+01:00
Bronze

J'ai bien aimé. Une belle romance avec des éléments originaux. J'ai surtout aimé le mélange romance et animaux, c'est surprenant, c'est la première fois que je lis un roman de ce genre. Malgré les difficultés, je me suis retrouvé à la fin avec un léger happy end comme je les aimes.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par lillou 2012-12-10T22:34:32+01:00
Argent

Une jolie romance qui se lit d'une traite tellement on est happé immédiatement dans la petite bourgade de Whitewater et la famille Lawless. J'ai passé un agréable moment et ne peux que le recommander.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par samba 2012-12-05T20:23:23+01:00
Or

Ma seconde passion après la lecture ce sont les animaux alors quand je tombe sur une romance où les animaux sont présents, je craque littéralement sans même parfois regarder ni le résumé ni l'auteur, celui ci avait en plus une très jolie couverture alors sans hésitation je l'ai acheté et ce fut un agréable moment de lecture.

Rowena Brown est ce que certains appellent une gentille dingue, je dirais plutôt une originale. Après avoir fait l'école vétérinaire durant six longues années, elle a tout plaqué pour ouvrir une animalerie dans un petit bled perdu WHitewater au milieu de nulle part. Grande amoureuse des animaux elle a donc ouvert une boutique où elle vend divers objets mais aussi où elle récupère de nombreuses bêtes abandonnées pour les rééduquer et les faire adopter. Il faut dire que Rowena détonne dans la petite ville et que son travail n'arrange pas les choses, surtout lorsqu'elle se met à dos le shérif adjoint Cash Lawless après un petit (gentil euphémisme) problème rencontré à cause de son nouveau compagnon à quatre pattes Clancy (énorme terre neuve un brin dynamique) qu'elle a acquit d'une façon pas très orthodoxe.

Cash est père célibataire de deux petites filles, c’est un homme sexy shérif un brin rigide qui considère la jeune femme comme une enquiquineuse (du moins au départ) et pense que celle ci n'a pas sa place dans la petite ville tranquille, forcément son amour de l'ordre va à l'encontre de la douce folie qui mène la vie de Rowena. De plus emportée par son grand cœur celle ci a sympathisé avec la fille aînée de Cash et a eu la malheureuse idée de lui présenter Clancy : entre l'enfant et le mastodonte c'est le coup du foudre malheureusement Cash ne veut pas de l'animal et suite a une série d catastrophes les choses ne font qu'empierrés. Heureusement un nouveau cataclysme va permettre à Rowena de se faire pardonner et d'entrer tout doucement dans la vie de la famille Lawless.

Devenue la baby-sitter des filles de Cash, Rowena va tout doucement réintroduire la joie de vivre dans la maison, auprès des enfants et surtout ranimer Cash. L'indécrottable optimisme de la jeune femme, sa bonne humeur et son grand cœur vont finir par faire craquer cet homme que la vie n'a pas épargné. C'est une histoire très tendre, bourrée de bon sentiments, avec des moments drôles surtout quand le mastodonte est présent, des moments remplis d'émotions aussi avec les petites filles si blessées par leur mère.

J'ai vraiment fondu devant cette histoire tendre et pétillante à la fois et fait encore plus étonnant pour moi j'ai même eu une petite l'arme à l'œil; je n'en reviens toujours pas.

Afficher en entier

Date de sortie

D'amour et de neige

  • France : 2012-12-01 (Français)

Activité récente

magaliB l'ajoute dans sa biblio or
2017-05-26T15:21:28+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 27
Commentaires 5
extraits 1
Evaluations 10
Note globale 7.7 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode