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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-28T17:12:52+02:00

– Très bien, reprend-elle devant mon mutisme. Alors je vais être très claire, mademoiselle. Je suis la mère de Catriona. Et la future femme d’Alistair, m’achève-t-elle en levant son annulaire gauche pour me mettre sous le nez une superbe bague argentée rehaussée d’un petit diamant en forme de cœur. Nous nous sommes promis de nous marier après mes études. J’ai terminé mon cursus, je suis là, je viens reprendre ce qui m’appartient. Alors, je vais vous donner un conseil que vous allez suivre sur-le-champ : dégagez de mes plates-bandes !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-27T15:04:34+02:00

Dis-moi, jeune fille, qu’est-ce qui te fait le plus vibrer, chanter ou courir après tes figurants ?

Je dois avouer que sa question me prend au dépourvu.

Parce que je n’ai jamais réfléchi à ça… Du moins, pas sous cet angle.

– Je débute, Sahelle, me justifié-je en soupirant, agacée qu’elle réduise mon travail à… ce simple détail.

Même si ce n’est pas entièrement faux. Cela dit, j’ai été embauchée pour gérer les figurants, pas pour prendre la place d’Alan !

– Ne change pas de sujet, s’il te plaît ! Réponds à ma question ! Qu’est-ce qui te fait le plus vibrer, là, tout près de ton cœur, insiste-t-elle en le montrant du doigt, comme si je ne savais pas où mon cœur se situait.

Je réfléchis. Hausse les épaules.

– Penses-y, ajoute Sahelle, les yeux plissés, un demi-sourire sur les lèvres. C’est ici que se tient la vérité. Dans ton cœur…

Elle a raison, une carrière l’attend dans le bien-être !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-25T21:32:26+02:00

Jamais je ne me serais attendue à ces révélations. Et, d’un coup, je comprends mieux cet homme. Ses silences, la distance qu’il instaure toujours entre nous malgré les moments forts que nous partageons, son incapacité à se livrer – du moins, jusqu’à aujourd’hui –, sa crainte de l’amour. Et toute ma colère, ma rancune, tous les sentiments négatifs qui peuplaient mon esprit s’envolent aussitôt.

Je le vois différemment. Plus humain. Plus sincère. Je ne lui en veux plus. Plus du tout. Et mon cœur aussi émet des drôles de battements. Mes barrières – vainement instaurées – s’effritent comme un château de sable balayé par le vent. J’ai envie de lui dire que l’amour, c’est beau, tellement inattendu, que moi non plus je ne savais pas ce qu’« aimer » voulait dire, même si ce n’est pas le même genre d’amour dont il me parle, mais je suis incapable de sortir un seul son, tellement émue par ses paroles que je me contente de le regarder sans rien dire.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-25T21:30:08+02:00

– Catriona a été un des plus beaux cadeaux de ma vie, me confie-t-il à voix basse. Elle m’a réconcilié avec l’amour, avec la joie. Elle m’a donné l’espoir de jours meilleurs. Elle m’a ancré dans la réalité, m’a redonné le sourire. Un sens à mon existence alors que je cherchais ce que je pouvais bien faire sur cette terre, dans ce monde si brut et si cruel. Je te mentirais si je disais que j’ai été content d’apprendre que j’allais être père, je n’avais pas du tout prévu ça et je ne souhaitais pas avoir autant de responsabilités, surtout aussi jeune, mais quand j’ai pris ce petit être dans mes bras pour la première fois, quand elle a posé son regard sur moi, qu’elle a ébauché un semblant de sourire, j’ai complètement fondu devant elle, et mon cœur a émis de drôles de battements, comme s’il comprenait ce que l’amour, dans le sens le plus large du terme, avait de plus beau à offrir. Ça a été comme une révélation, ce petit bout qui gesticulait dans mes bras… Savoir que c’était ma fille m’a complètement retourné et j’ai immédiatement su que ma vie allait changer. Un peu comme si tout reprenait sa place…

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-25T21:28:16+02:00

– J’ai perdu mes parents lorsque j’étais enfant, reprend-il d’une voix sourde. Ainsi que ma sœur jumelle.

– Pardon, je ne savais pas, m’excusé-je aussitôt, ébranlée par sa révélation.

Plus qu’ébranlée, même. Profondément peinée.

– Tu ne pouvais pas savoir, me coupe-t-il encore en balayant mes paroles d’un geste de la main. C’est ma grand-mère qui m’a élevé, ensuite. Perdre mes parents et ma sœur, dont j’étais tellement proche, dans un stupide accident de voiture, a été une douleur intenable, explique-t-il, les traits de son visage tendus par les souvenirs qui affluent à cause de mes questions. À partir de ce jour, je me suis juré de ne plus jamais aimer. Parce que ça fait trop mal lorsqu’on perd les gens.

Son regard, ancré dans le mien, est d’une intensité rare. J’y perçois toute sa douleur contenue, les illusions déchues, l’atroce réalité, une touche d’espoir aussi lorsqu’une teinte de douceur apparaît en arrière-fond, alors qu’il détaille les traits de mon visage, comme si me regarder lui faisait du bien, atténuait un peu sa tristesse.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-25T13:28:15+02:00

– Donne-le-moi ! entends-je alors que j’approche du chapiteau pour voir si Alan s’y trouve.

Je marque un temps d’arrêt, serre plus fort Chouchou dans mes bras, pendant que Stuart me fusille du regard de toute sa hauteur, les bras tendus, prêt à m’arracher le chihuahua de force.

– Alors là, vous pouvez toujours courir, répliqué-je, les dents serrées, grelottante. C’est moi qui l’ai trouvé. Il fallait le surveiller !

– Je te jure que tu vas me le payer, crache-t-il tout en s’approchant, menaçant.

– Alan, j’ai retrouvé Chouchou, crié-je le plus fort possible, bien décidée à ne pas laisser cet abruti fini me voler le petit chien.

Stuart recule, comme frappé par la foudre, tout en regardant derrière moi.

– Alan est juste là, m’indique Alistair, prévenant, alors que je me retourne pour voir ce qui effraie à ce point cet odieux personnage.

Ah ouais. C’est vrai qu’il fait un peu peur, le brun ténébreux…

Alistair avance d’un pas décidé vers nous. Le regard noir. Le corps tendu. Je ne sais pas s’il a vu que Stuart voulait s’attribuer tout le mérite – si mérite il y a – mais, en tout cas, il ne semble pas de bon poil.

Peut-être que je l’ai un tout petit peu énervé…

Il passe son bras autour de mon épaule comme pour me protéger. Une étrange chaleur m’habite aussitôt, comme à chaque fois qu’il se tient aussi près de moi. Puis il m’incite à avancer.

– Il faut que tu ailles te sécher, tu vas attraper la mort, me conseille-t-il.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-25T13:23:25+02:00

– C’est quoi ton délire, BlueBird ? demande-t-il d’un air très sérieux.

Je soupire, maintiens Chouchou à l’abri de la pluie comme je le peux, cherche à me protéger sous le toit qui dépasse légèrement.

– Ce n’est pas un délire, Alistair ! Je ne supporte pas les gens lunatiques. Et tu en es une parfaite représentation !

– Tu racontes n’importe quoi ! objecte-t-il. Je ne suis pas lunatique !

– Ah ouais ? Tu es quoi alors ? explosé-je. Caractériel ? Sadique ?

OK, j’exagère peut-être un peu, là.

Mais il le cherche bien. Marre de ces changements d’humeur. Et ma fierté a été un peu bousculée, à vrai dire.

J’ai de l’humour, merde !

Et je le plante là sans attendre qu’il me contrarie plus que je ne le suis déjà. J’ai tellement froid et suis tellement énervée que je pourrais pleurer.

Cela dit, si je pleure, ça ne se verra pas, la pluie me servira d’excuse !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-24T16:09:01+02:00

– Carolyn. Ne t’inquiète pas. Quand ce sera le bon, tu le sauras, je t’assure.

– Tu dis ça parce que tu l’as trouvé, toi.

– Tu crois ça ? réponds-je, ironique. Alistair ne veut pas d’histoire sérieuse. Il veut bien qu’on couche ensemble, me fait plein de compliments, me donne des orgasmes de folie, mais après, pfuit, petite phrase assassine pour me dire que c’était bien cool, nous deux, mais que ça s’arrête là.

– Quel enfoiré ! Tu as raison, je vais adopter des chats. La race des sphinx n’a pas de poils, je ne serai pas allergique.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-24T16:07:50+02:00

– Bon, j’ai besoin de toi. Tu veux bien jouer les figurantes, on est en manque, là.

– Moi aussi, je suis en manque, se pâme-t-elle exagérément. Mais d’amour ! Amy, j’en ai marre, toutes mes copines sont en couple ! Je suis la seule célibataire de notre bande. Je vais finir seule, vieille et ridée.

– Tu adopteras des chats. Ils sont très gentils. Et hyper câlins. La « ronronthérapie » est presque reconnue ! tenté-je de la réconforter.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-04-24T15:00:25+02:00

Un pas en avant. Deux en arrière. Je devrais lui refiler Alistair. Ils ont exactement le même comportement, tous les deux.

Ou alors, c’est vraiment moi le problème. Moi qui incite les gens à se rapprocher, puis à me fuir…

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