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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T04:13:39+02:00

Voilà, j’y vais. Nous sommes tous rassemblés en Écosse. Famille et amis. Pour le mariage de… Sahelle et Duncan ! Sahelle est restée en Écosse après mon départ. Elle y était toujours à mon retour. Et maintenant, elle passe son temps avec Duncan entre New York et Elgol. Ils se disputent toujours autant, mais n’arrivent pas à se passer l’un de l’autre. Le choix du lieu pour le mariage a été un véritable casse-tête. Chacun voulait le célébrer dans son pays. Et bien sûr, Sahelle m’a téléphoné pour les départager. J’ai tiré à pile ou face. C’est Duncan qui a gagné…

Bon, en réalité, j’ai peut-être un peu triché. Mais si je suis une chanteuse célèbre aujourd’hui, c’est un peu grâce à lui. Alors je lui devais bien ça…

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T04:12:23+02:00

Dingue comme c’est exaltant d’entendre mes fans chanter mes chansons. Une vraie drogue. Indescriptible. De la magie à l’état pur.

Juste avant le rappel, Alistair est monté sur scène. Je n’étais pas au courant, bien sûr. Et il m’a demandée en mariage. À genoux, bougies partout, devant des milliers de personnes. Le traître. Je n’ai pas pu dire non. OK, en réalité, je ne voulais pas dire non. D’ailleurs, avant que je ne réponde, le public s’est fait un plaisir de crier le « oui » tant attendu à ma place. Quand je l’ai prononcé, tout le monde a applaudi. Alistair a paru soulagé. Et autant dire que j’étais dans un état second pour la dernière chanson de mon concert.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T04:04:34+02:00

Je crois qu’Alistair s’est trouvé très con ce soir-là. Un peu dépassé par ma réaction.

Moi, j’étais dépassée par sa demande.

J’ai proposé que nous prenions notre temps. Je lui ai répété combien mes sentiments pour lui étaient forts, mais que j’avais besoin d’y réfléchir. Que sa demande me touchait plus que tout, que je voulais absolument continuer notre relation, mais qu’une demande en mariage, vraiment, me semblait trop précipitée. En réalité, je crois bien que j’ai surtout eu peur qu’il se rétracte. Ou quelque chose dans le genre.

Il ne s’est pas rétracté.

Il a été surpris, décontenancé, mais ne l’a pas mal pris. Il m’a dit comprendre. Et… il a même réitéré sa demande. Pas plus tard qu’avant-hier soir, à Los Angeles. Oui, il a été très patient. Et oui, chez moi. Il est venu pour la première fois il y a un moment déjà avec sa fille. Il a vaincu sa peur. Ses démons et les fantômes que le hantaient. Pour moi. Pour me voir.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T04:02:31+02:00

– Alors, BlueBird, en panne d’imagination ? se moque-t-il gentiment.

– Alistair… commencé-je d’une voix tremblante. Tu peux m’expliquer… ?

Il part dans un petit rire nerveux. Puis il prend cinq cailloux et les positionne.

– Voilà le début des mots. À toi de terminer, dit-il d’une voix chaude.

Devant moi sont étalées les lettres V, T, M et E. Avec une apostrophe entre le M et le E. Et un point d’interrogation à la fin. J’ai très chaud tout à coup.

– Je peux l’aider, papa ? demande Catriona, impatiente.

– Je crois qu’elle fait semblant de ne pas comprendre, répond l’intéressé, laconique.

– Mais… geint Catriona, il est l’heure que j’aille chez ma copine ! Et je veux savoir, moi ! Fais la phrase, allez !

Je regarde le père et la fille, complices. Plisse les yeux. Ma gorge est sèche comme jamais elle ne l’a été. Et puis je forme la phrase. La lis plusieurs fois. J’ai peur de me tromper. D’imaginer. De me tourner en ridicule.

Je lève alors des yeux inquiets vers Alistair. Des yeux interrogateurs. Il me regarde, aussi anxieux que moi. Les lèvres serrées. Se passe la main dans les cheveux. Catriona saute d’un pied sur l’autre, pire qu’une pile électrique.

– Hé, tu dois répondre quelque chose, dit-elle d’une voix aiguë.

– Euh… réponds-je, troublée. Je… Tu es sûr ? Enfin, ce n’est pas… Oh, la vache ! Mais tu es sérieux ?!

– Mais… s’exclame Catriona, elle n’était pas censée dire oui ?! Papa, tu m’avais dit qu’elle allait répondre oui ! Et que j’irais chez ma copine ensuite !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T03:00:20+02:00

– Je t’aime, dis-je simplement comme réponse.

– Putain, si tu savais comme moi aussi, répond-il en me soulevant aussitôt, m’emportant sur le lit.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T02:59:23+02:00

Je n’ai plus envie de rien en ce moment, excepté Alistair. Parce que ce n’est pas seulement son corps qu’il m’offre, mais son cœur aussi. Comme je lui ai offert le mien sans savoir quels étaient ses sentiments à mon égard.

« Je t’aime. Comme un dingue. »

« Comme un dingue », c’est encore plus fort qu’un « je t’aime » normal, non ?

Je m’écarte d’Alistair, déjà essoufflée. Un grand sourire jusqu’aux oreilles. Je n’arrive pas à contenir ma joie. Et Alistair s’en aperçoit, bien sûr.

– BlueBird, arrête de me regarder comme ça… lâche-t-il, amusé.

– Comment ? demandé-je mollement.

– Comme si tu attendais ça depuis des lustres… marmonne-t-il.

– Que j’attendais quoi, exactement ?

– Hum. J’hésite… Que tu attendais que je te parle de mes sentiments ou…

– Ou ?

– De faire l’amour sans préservatif !

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T02:57:02+02:00

– Apprécier… Mouais, c’est mieux « qu’aimer beaucoup », je suppose… ne puis-je m’empêcher de lâcher.

Alistair décroise ses bras, fait un pas en avant. Il n’y a plus d’espace entre nous, cette fois. Pas un cheveu. Son regard se teinte de sombre. Je crois même y déceler une sorte d’éclair, furtivement.

– Oui… bon. Je t’apprécie beaucoup. Enfin, je crois que…

Je ne respire carrément plus. Et mon cœur cogne si fort qu’il m’assourdit. Si Alistair parle, je parie que je ne vais même pas entendre ce qu’il dit.

– OK, soupire-t-il comme s’il capitulait. Je crois bien que je t’aime, BlueBird… dit-il enfin.

– Tu crois bien ? insisté-je, chiante jusqu’au bout.

– Ce que tu peux être pénible, quand tu veux, rit-il. Oui, je suis tombé amoureux de toi, Amy. Très vite. Mais… Je ne voulais pas l’admettre. Trop de… Bref. Je t’aime. Comme un dingue.

Je ferme les yeux une seconde. Et me jette sur lui. Dans mon esprit, je crie :

Il l’a dit ! Il l’a dit ! Il l’a dit !

En boucle.

Il faut dire que j’ai tellement espéré les entendre, ces trois petits mots…

Je prends possession de ses lèvres comme si c’était la première fois que je l’embrassais. Et que je me retenais depuis une éternité. C’est doux. Urgent. Violent. Terriblement bon.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T02:55:09+02:00

– Et si tu n’étais pas venu vivre en Écosse, je ne t’aurais peut-être jamais rencontré… continué-je d’une voix plus basse.

– Ça, on ne peut pas le savoir, objecte-t-il.

– Non. Bien sûr que non. Mais ça aurait été dommage, quand même, de ne pas te connaître.

– Tiens donc… sourit-il de nouveau. Je croyais que tu en avais marre de moi, de mes pas en avant et en arrière, que je te saoulais…

Je ricane pendant qu’il plisse les yeux et croise les bras sur son torse.

– Personne n’est parfait, non ? m’amusé-je malgré le regard sérieux qu’il affiche.

– Certainement. Mais il y a tout de même des limites… grogne-t-il.

– Alistair, dis-je en posant ma main sur son bras, son visage tout près du mien. Je t’aime comme tu es, tu sais. C’est sûr que ce n’est pas drôle, tes changements d’attitude, mais je les comprends à présent. Donc, bon… Je fais avec…

Alistair plonge son regard dans le mien. Un regard empli de tendresse. Qui me fait fondre un peu plus.

– Je… t’apprécie beaucoup aussi, BlueBird, tu sais…

Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres tandis que mon cœur se met à tambouriner comme un fou dans ma poitrine.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T02:53:05+02:00

– BlueBird, ouvre !

Non, je n’ouvrirai pas. Je ne sais pas ce qu’il veut, mais je n’ouvrirai pas.

Volonté : essai numéro… je ne sais plus combien… Mais le principal est d’essayer, non ?

Nan, pas sûr…

Il frappe encore. Je me retourne sur mon lit, fourre ma tête sous l’oreiller, appuie de toutes mes forces. Je reste quelques secondes comme ça, mais j’étouffe, je suis obligée de reprendre ma respiration. Alistair frappe encore. En continu.

– Amy, bordel, ouvre-moi, je sais que tu es là, il y a ta voiture ! s’énerve-t-il derrière la porte.

Je l’entends jurer, ce qui laisse un sourire s’installer sur mes lèvres. À lui de paniquer. De se poser des questions. Un instant, je me dis qu’il a peut-être une réponse aux menaces. Quelque chose d’important à me dire. Mais je ne cède pas. En revanche, je me lève discrètement, sans faire de bruit. Puis son ombre apparaît à ma fenêtre et je pousse un cri.

OK. Loupé pour la discrétion… Et pour ma pseudo-absence.

Parce qu’il me voit. Moi aussi, je le vois. Très bien, même. Les traits de son visage sont tendus. Furieux, peut-être…

– Amy, je sais que tu es là, dit-il encore. Ouvre, je veux te parler.

Je hausse les épaules et me dirige vers ma cuisine. Alistair continue d’insister, tambourinant encore contre ma porte, faisant un vacarme assourdissant. Puis j’entends une autre voix que la sienne.

– Merde, Duncan, marmonné-je.

Et il n’a pas l’air content. Je me dépêche d’aller ouvrir la porte. Pas le choix. Et je découvre mon logeur, son fusil pointé sur Alistair qui a les mains levées en signe de paix.

– C’est bon ! m’écrié-je. Je le connais ! Tout va bien.

Le vieux monsieur plisse les yeux, pas franchement convaincu. Il me regarde à peine.

– Qu’est-ce que vous lui voulez ? demande Duncan sur un ton bourru.

– Discuter avec elle. Nous nous connaissons du tournage, précise Alistair, pas fier.

– Je crois qu’elle ne veut pas vous voir. Alors déguerpissez ! Vous êtes chez moi ici !

Alistair soupire, puis laisse tomber ses bras. Ainsi que ses épaules. Et il me jette un dernier regard avant de tourner les talons. Un regard si désespéré et surpris que ma volonté de l’ignorer en prend un coup.

Déjà qu’elle n’était pas si élevée que ça…

– OK, c’est bon, dis-je d’une voix morne. Entre, Alistair.

Il s’arrête net, se retourne vers moi, interrogateur.

Quoi, j’ai bien le droit de changer d’avis, non ?

– Ah ! Vous le laissez entrer maintenant ? s’étonne Duncan. Il faudrait savoir ! Faire tout ce tapage pour rien !

– Désolée, dis-je, agacée qu’il s’en mêle.

– Ouais. Pas autant que moi, maugrée-t-il en abaissant enfin son fusil et en marmonnant dans sa barbe avant de rentrer chez lui.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-05-03T02:50:01+02:00

– Tu ne veux plus me voir, c’est ça ? demandé-je d’un ton peu assuré, le mode « parano » enclenché dans mon esprit.

– Non. Ça n’a rien à voir avec toi, BlueBird, tente-t-il de me rassurer. Mais je n’irai pas aux États-Unis.

– Mais pourquoi ? insisté-je encore.

– Je ne peux pas te le dire. Mais désolé, c’est non, affirme-t-il, déterminé.

Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Je devrais probablement lui demander plus d’explications, négocier, aussi, peut-être, mais j’en ai marre. Vraiment marre ! Tous ces changements d’attitude me donnent le tournis. Je me lève, attrape mon sac et ma veste.

– Tu me saoules, Alistair, lui lancé-je, à bout. Le jour où tu sauras ce que tu veux, fais-moi signe !

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