Dans le bleu

Peut être n’était-il pas le bon moment pour moi pour lire ce livre ? En tout cas je n’ai pas plus que ça accroché.

J’ai bien aimé le style d’écriture, des chapitres plutôt courts et des phrases percutantes je trouve que cela se marie plutôt bien à l’histoire en elle même. Malheureusement, l’histoire ne m’a pas forcément transcendée. En fait, j’étais assez dubitative dès le début sur la façon de traiter le sujet mais dès que Gabriel rentre en jeu, j’ai complètement lâché, c’est littéralement trop cliché pour moi.

Je ne m’étalerais pas sur les personnages mais, j’ai eu réellement beaucoup de mal à supporter Jenna. Bien que je sache qu’elle a eu des événements traumatisant je l’ai trouvé insupportable.

Pour conclure, un livre trop cliché et un personnage principal relativement insupportable. Je trouve que dans le même style on a PS: tu me manques qui est meilleur.

Lorsque j’ai commencé à lire " Dans le bleu " de Joyce Carol Oates, je n’ai pas tellement croché. J’ai tout de même continué la lecture et finalement j’ai commencé à y prendre goût. En effet, ce roman aborde des choses importantes et qui malheureusement arrive, tel que les accidents de voiture, le deuil, les amitiés toxiques, l’addiction et tant d’autres choses… Et je trouve que ici, Joyce Carol Oates aborde merveilleusement bien toutes ces causes. C’est un récit très bien construit. J’ai même versé ma petite larme à la fin. Cette fin qui montre que malgré tout ce que le personnage a pu traversé et que, malgré toutes les blessures quelles soient physique ou mental, et bien on fini malgré tout par s’en remettre petit à petit et à vivre de nouveau ✨

Un texte fort pour parler de la difficulté de survivre à un deuil. Pas de mièvrerie, assez de violence pour parler de mort, de culpabilité et de drogue. Cette jeune fille dont la mère est décédée essaie de recréer une sensation de "bleu" ressentie pendant son coma alors qu'elle ignore encore que sa mère est morte. Joyce Carol Oates parle aussi de souffrance adulte et de difficulté pour ceux qui entourent l'adolescent de comprendre, de soutenir et d'aimer sans condition.Un très beau texte d'encouragement aussi.

Un peu déçue par cette lecture. le thème me tentait énormément et peut-être que je m'étais un peu montée la tête toute seule sur ce que j'allais lire.

Je m'attendais à autre chose, à un roman qui développait vraiment ce que pouvait être une addiction aux médicaments, comment gérer et les réactions des uns et des autres.

Au final, on est plus sur une amitié toxique qui passe parfois dans le cliché. Il est question d'une forme de fantasme pour un quasi inconnu qui finalement n'apporte pas grand chose au propos.

La fin est beaucoup trop rapide à mon goût et les sentiments du personnage ne sont pas assez développés.

Une lecture où je suis passée à côté. Dommage

https://lislysworld.fr/dans-le-bleu-de-joyce-carol-oates/

Merci à la Collection R pour l’envoi de ce roman.

Bien que poétique et touchant, j’ai eu par moments un peu de mal à accrocher à ce roman et surtout au personnage principal. Je le recommande néanmoins à tous les fans de contemporain qui apprécient les drames et histoires avec un important aspect psychologique.

Le roman commence par l’accident subit par Jenna et sa mère, qui est l’élément déclencheur de l’histoire. On découvre ensuite peu à peu ce qu’il s’est passé, via des médias que Jenna voit ou des discussions entre autres personnages et la réalité de la violence de l’accident, en dehors du point de vue de Jenna.

On comprend vite que l’accident est un traumatisme fort pour Jenna, d’autant plus qu’elle est persuadée qu’il a eu lieu à cause d’elle. Les antidouleurs brouillant sa mémoire, elle a du mal à se rappeler exactement ce qui s’est produit mais garde cette culpabilité qu’elle peine à expliquer.

Joyce Carol Oates se livre à un exercice de style intéressant avec Dans le bleu : nous faire plonger dans les pensées brouillonnes et décousues de Jenna et nous faire ressentir ce désordre à travers on écriture. Ainsi, les points de suspension et les répétitions se multiplient tout au long du texte sans pour autant alourdir le récit. Au contraire, le résultat est impressionnant : on se croit dans la tête de Jenna, on la comprend et on compatit.