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Une lecture que j'appréhendais vraiment car j'avais envie de le lire depuis sa sortie, l'histoire est tout à fait ce que j'aime, c'est ma came, le post-apocalyptique survival. Je l'appréhendais parce qu'on en a tellement parlé, le roman a fait un effet boule de neige chez les lecteurs.

C'est toujours un coup de poker, tout bon ou tout mauvais.

Je me suis tout de même décidé à l'acheter il y a quelques temps et il a végété sur mon étagère un petit moment avant que je décide enfin de me lancer. C'est au moment de refermer la dernière page que je me dis "non mais pourquoi j'ai attendu ?" Car c'est un fait, ce roman est extraordinaire, pas exempt de défauts (notamment quelques longueurs dans le récit), mais tellement intense émotionnellement qu'il vous touche à l'âme, comme peu de livres peuvent le faire.

Des paysages magnifiques, des personnages sensibles et torturés par les événements et par le fait de ne pas savoir ce qui arrive réellement, ce qui vous agrippe dans ce récit aussi doux que dur, c'est cette proximité que l'on ressent pour les personnages, le récit paraît réel, pas de héros, pas d'événements hors du commun juste un écroulement du quotidien, essence, nourriture et soins ne sont plus accessibles. En fin de compte dans une situation pareille, pour des gens normaux, chaque erreur se paye cash, et c'est la qu'est tout l'intérêt, on s'y croirait.

"Dans la forêt", que dire de plus, si ce n'est que c'est un coup de cœur viscéral ? Si ce n'est que malgré quelques maladresses, c'est un roman poignant qui, si vous vous laissez séduire, vous prendra aux tripes.

Voir la chronique sur mon blog ainsi que celle du film :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2017/11/chronique-romanfilm-dans-la-foret-jean.html

C’était incroyable. Choquant et terrifiant mais juste incroyable. Avant de l’ouvrir, j’ai pensé que le roman serais monotone vu le peu d’activités possibles, jusqu’à ce que tout revienne à la normale. Mais dans la première moitié on apprend à connaître la famille et son quotidien avant la catastrophe ce qui permet de s’attacher à eux. Puis les premiers problèmes se posent, les réserves sont épuisées, un danger rôde.. il se passe beaucoup plus de choses que je ne l’imaginais. Puis le fait de se retrouver seule, au sens le plus large que l’on puisse imaginer, fait que Nell a le temps de faire son introspection, faire le point sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas, ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas.. et forcément ça nous fait nous poser des questions à nous aussi. Pour un exemple, Nell a passé une grande partie de sa vie a accumuler des connaissances et apprendre de nouvelles langues.. mais cela ne lui a pas été utile quand elle a été livrée à elle même. Elle a découvert qu’elle ne connaissait pas le monde qui l’entourait.

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Ce roman était choquant (au sens littéral) parce que tout ce qui est raconté est parfaitement crédible et donc plutôt effrayant, mais incroyable par la débrouillardise et le courage dont les filles ont du faire preuve et les épreuves qu’elles ont du affronter. On se demande si on serait capable d’en faire autant.

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Donc c’est un énorme coup de cœur pour moi, que je vous conseille ! Il coute 23,50€ pour 300p (ouch) mais vaut vraiment le coup

Amatrice de lectures nature, je n'ai pas hésité quand un autre roman abordant des thèmes si chers à mon coeur et que j'apprécie autant de voir traiter est apparu dans mon radar. Quelle déception !

Le rythme est lent, reproche que je vois souvent avancé, mais ce n'est pas ce qui m'a dérangé ici. L'isolation s'installe dans la durée, les parents disparaissent, les épreuves se multiplient... J'ai plutôt aimé jusque là cette inertie dans laquelle ces deux jeunes femmes étaient plongées, espérant que ce retour forcé à la nature et la solitude les poussent à trouver de nouveaux ressorts et de changer de philosophie face à la vie. Et oui, bien sur, elles apprennent à être plus en harmonie à la nature...

Mais cette solution me paraît idyllique. Spoiler(cliquez pour révéler)Aucune erreur dans le choix des plantes, personne ne s'empoisonne, les animaux ne représentent pas des dangers, mais plutôt des alliés, pas de pluie ni d'orage qui menace directement les récoltes ou même de grippes, pas de fractures à soigner etc... Au final cette nature présentée au départ comme aussi généreuse que dangereuse joue en leur faveur.

J'espérais trouver ici un équilibre à chercher, une manière de grandir pour ces ados isolées qui n'ont fait que pousser à l'extrême l'envie d'auto-suffisance de leurs parents sans jamais chercher plus de sécurité et de solidarité dans le nombre, comme je l'avais espéré au fil de ces soirées passées en ville, seuls instant où elles pouvaient côtoyer des gens de leur âge.

De plus certains éléments m'ont franchement mis mal à l'aise au point de me sortir entièrement de la lecture. Spoiler(cliquez pour révéler)Le fait qu'une scène d'inceste soit présentée comme un moment de guérison, d'amour et de reconnexion m'a particulièrement déplu.

Bien sûr, c'est post-apocalyptique, mais c'est surtout, en grande partie, un huis-clos aussi stressant que rassurant, par la protection qu'assurent les murs, par le confort de la nourriture tant qu'elle est abondante. Mais le stress arrive peu à peu, et le peu de violence de ce livre fait tout basculer. L'on s'en remet alors à la personnalité des deux sœurs, qui sauront nous sortir haut la main de cette situation, pour conclure une œuvre difficilement oubliable.

Roman dystopique très réaliste qui nous plonge dans un univers proche du nôtre mais en déclin. Plutôt que de plonger les héros dans des péripéties incroyables, ce roman se recentre sur le quotidien, la famille et une survie très simple qui passe par un retour à la Nature. J'ai été complètement accrochée au départ mais un peu déçue par la fin presque caricaturale. Cela ne m'empêche de conseiller ce roman.

Je ne saurais pas comment décrire ce livre mais j'ai beaucoup aimé le lire. J'ai éprouvé des sensations de quiétude et de douceur. Une très bonne lecture!

ça commençait vraiment bien, avec la dégradation rapide de la civilisation, les deux soeurs isolées dans leur maison au milieu des bois...

puis une scène de gros malaise : inceste. Alors dans l'histoire Nell fait l'amour à sa soeur pour la réconforter d'avoir été violée... Quoi ?? Il n'y a que moi qui trouve ça super glauque ??

et enfin la morale : à la fin, les deux soeurs brûlent ce qui reste de la maison, symbolisant leur ancienne vie civilisée "ça n'allait pas" ; pour vivre de glands et de baies dans la forêt. Or cette ancienne vie, c'est l'art (l'une voulait être ballerine) et les études (l'autre voulait entrer à Harvard et être médecin). Mais ces deux projets, finalement, sont rejetés. On brûle les affaires de danse et les livres, pour aller couper du bois. Une vie sans art et sans culture est donc devenue l'idéal de nos deux héroïnes. Pas moi, merci bien !

Dans la forêt...

En voyant cet ouvrage, j'ai sauté dessus. Je n'y ai pas trouvé du tout ce à quoi je m'attendais. Ici, nous sommes dans un monde dans lequel la civilisation s'est effondrée mais cela ne mène pas à l'action. Simplement à la survie. Nell et Eva attendent le rétablissement du monde qui les entourent de manière passive. Elles continuent à préparer leur avenir en continuant à danser pour l'une, et à étudier pour l'autre.

C'est lent ! Il ne se passe pas grand chose et j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour cette lecture et à m'attacher aux personnages. Lorsqu'enfin elles commencent à s'activer un peu, nous sommes déjà au trois quart du roman.

C'est toutefois bien écrit et loin d'être inintéressant.

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2018/02/05/dans-la-foret-jean-hegland/

Pour mon anniversaire, mon frère m’a offert Dans la forêt de Jean Hegland. Je ne lui ai pas dit, mais le résumé m’a terrorisée. Les romans parlant de la fin de notre civilisation, des pénuries d’électricité, de carburant, de nourriture, des gens qui deviennent fous, violents, prêts à tout, me plonge dans une angoisse terrible. Les psychopathes, ça va, mais les voisins qui deviennent fous me donnent des sueurs froides. Et oui, je suis une trouillarde.

Mais j’ai aussi entendu parler de ce roman comme d’une révélation, d’un récit d’une grande beauté. En plus, le film avec Ellen Page et Evan Rachel Wood est actuellement disponible sur Netflix et moi j’aime bien regarder les films tirés des livres que je lis. Bref, tout ça m’a donné envie de tenter cette lecture. Je me suis quand même dit que je ne serais pas obligée quitte d’aller jusqu’au bout si tout cela me faisait trop peur.

Je ne vais pas vous le cacher, cette lecture a été éprouvante. J’ai été tellement sous tension que j’ai même crains d’avoir des courbatures. Et impossible de trouver le sommeil après avoir terminé ma lecture. Une vraie nuit blanche…

Nell et Eva vivent dans une maison au cœur de la forêt. Leurs parents, plutôt bohèmes, ont choisi une vie proche de la nature. Comme tout le monde, cette famille a vécu les premières coupures d’électricité, de téléphone, mais elle n’a pas vécu la violence que tout cela a entraîné en ville, les vols, les épidémies… Elles ont vécu d’autres violences, elles ont perdu leurs parents.

Toutes seules, avec leur chagrin, elles doivent apprendre à se débrouiller, se nourrir, se protéger des dangers qu’elles courent. Se protéger de cette forêt angoissante, mais qui se révèle aussi bienveillante.

J’ai eu l’impression qu’il y avait vraiment deux parties dans ce roman : la lutte et l’espoir que tout finirait par rentrer dans l’ordre et l’acceptation, le lâcher prise, la fameuse fugue dissociative dont il est question au début du livre. Si la première partie est tendue, la seconde est plus sereine. J’ai eu l’impression que je pouvais à nouveau respirer normalement.

Ce roman écrit en 1996 et paru en France il y a seulement un an permet de s’interroger sur notre société, notre rapport aux choses, notre rapport à la nature, nos vies qui nous appartiennent. Mais quelle épreuve ! C’est vraiment une belle écriture, pleine de poésie. L’histoire est prenante et il est clair que ce roman mérite son titre de « choc littéraire », mais ce n’est décidément pas un genre qui me plaît. Mais il est à mettre entre toutes les mains de ceux qui aiment ce genre. Car là, ils auront vraiment un très beau livre entre les mains !

Quant au film de Patricia Rozema, les images sont belles, mais le rythme est lent, traînant en longueur. Par moment, on se croirait dans Twilight, les vampires scintillants en moins…

Une ambiance qui n'a pu que me rappeler le film Captain fantastique. J'ai particulièrement aimé la fin, alors que pourtant j'avais peur d'en être déçu. Le côté encyclopédie où la culture rencontre la nature est particulièrement agréable. Point négatif, certains éléments de l'intrigue ne s'installe pas du tout naturellement dans l'histoire Spoiler(cliquez pour révéler)le viol puis l'inceste entre les deux sœurs qui donne des simples péripéties assez artificielles, en tout cas amenées beaucoup trop rapidement. Mais l'écriture reste limpide, jamais ennuyeuse et l'histoire allie des choses que je chéri: la nature, la survie et les relations.