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Extrait

Extrait ajouté par Folize 2017-01-22T20:31:28+01:00

Donc, quatre semaines. Incroyable ! Sara leva les yeux au ciel puis se pencha, s’exhortant au calme, et attrapa la copie du dossier psychiatrique posée sur son bureau.

« Vous aviez une prescription pour des antidépresseurs et des anxiolytiques. Exact ?

- Oui, mais…

- Mais quoi, capitaine ?

- Il les a perdus dans le déménagement, précisa « Saint Charles », angélique.

- Vous les avez perdus ? s’exclama-t-elle.

- Dans le déménagement. C’est ce qu’il vient de dire », rétorqua Jack Anderson.

Sara inspira. Ne surtout pas s’énerver.

Ils me testent, se répéta-t-elle comme un mantra.

« Donc, je résume : sur toutes les prescriptions qui vous ont été données, vous ne prenez plus que deux antidouleurs. Exact ?

- Affirmatif.

- Et l’infirmière à domicile, vous la faites venir combien de fois par semaine ?

- Aucune.

- Pourquoi ?

- Pour quoi faire ? » répondit Jack du tac au tac.

Reste calme, Sara, reste calme.

« Vous laver, vous habiller… son travail, quoi !

- Je me lave et je m’habille tout seul depuis que j’ai cinq ans. Par contre, j’aime bien avoir de l’aide pour me déshabiller… »

Le sourire s’était fait diabolique, le regard ouvertement provocateur. Sara ne put s’empêcher de répliquer, pour tenter de contrer cette insupportable arrogance :

« Et pour les changes ?

- Les quoi ? Oh, vous voulez dire les couches. Je n’en ai plus besoin. »

Sara attrapa son dossier. À aucun moment, il n’était fait mention qu’il avait recouvré le contrôle de la partie basse de son corps, en dessous de l’hématome. Elle en était certaine.

« Depuis quand êtes-vous… autonome ?

- Vous voulez dire, pour le popo ? questionna très sérieusement Charles, qui, se tournant vers Jack, répéta : Elle veut savoir pour popo. »

Elle faillit hurler au fameux Charles de se taire, mais la réponse laconique de son patient la laissa sans voix.

« Une semaine avant ma sortie.

- … Mais ça ne figure pas dans votre dossier !

- Tu as dû oublier de le leur dire, philosopha le dénommé Charles.

- Oui, j’ai dû oublier de le leur dire, confirma son complice.

- Et vous avez oublié autre chose ? interrogea Sara en se levant d’un bond.

- Quel genre ? fit-il innocemment.

- Des choses que vous seriez capable de faire ? »

Charles réfléchit sérieusement et demanda :

« Pour les infirmiers, ça doit être marqué, non ? »

Sara eut la nette impression de tomber dans un piège quand elle s’entendit demander :

« Quels infirmiers ?

- Ceux que j’ai assommés. Mais ça ne compte pas, c’était avant ma sortie.

- Oh, mon Dieu ! Et pourquoi les avez-vous assommés, au juste ?

- Ils ont voulu me mettre de force là-dedans, énonça Jack en désignant son fauteuil. Ils n’ont pas dit “S’il vous plaît”. Et puis j’en ai juste sonné trois.

- Le quatrième, il lui a cassé le nez. Sa tête ne lui revenait pas », précisa doctement Charles.

Le docteur Sara Preston se laissa retomber au fond de son siège et regarda le dossier. Une note manuscrite en rouge indiquait : Capable d’accès de violence. Sans blague !

Faisant appel à ce qui restait de son calme et de son professionnalisme, elle finit par se décider à demander :

« Je cherche à savoir si vous ressentez des signes d’amélioration. Si vous avez retrouvé des sensations, réussi à effectuer certaines choses depuis votre sortie de l’hôpital. Dites-moi, capitaine !

- Désolé, mais je n’ai pas l’intention de vous détailler ma vie sexuelle. »

Sara resta sur le moment sans voix, atterrée par la tournure de ce rendez-vous.

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