Dans la peau d'un soumis

Voilà une façon peu habituelle de traiter le sujet du BDSM. Bien étayé et très documenté, cette histoire semble pourtant prendre le sujet avec légèreté, rendant presque le sujet drôle. Les situations sont parfois scabreuses et un peu invraisemblables, il faut le dire.

J'ai beaucoup levé les yeux au plafond face au vocabulaire redondant, allant jusqu'à me demander combien de fois les expressions "râle rauque" ou "dingue de lui" avaient pu être citées dans le livre.

Pourtant je dois dire que l'humour des personnages et de la narration étaient appréciables, tout comme le fait que nos deux personnages ne prétendent pas suivre à la lettre les codes du BDSM, mais plutôt un mode de fonctionnement qui leur est propre. J'ai trouvé leur histoire commune touchante. J'ai apprécié aussi les personnages secondaires et le rythme du récit, car il ne se passe pas trois chapitre sans qu'un nouveau rebondissement intervienne, on ne s'ennuie pas ! J'ai tout de même regretté les incohérences du récit, même si ce fut un bon moment de réjouissance, sans mauvais jeu de mots !

Histoire très addictive bien que remplie de clichés. Mais c'est rassurant et il y a pas mal de pics d'humour très drôle quand même

Karl est un jeune étudiant en droit qui n’a pas fait son coming-out, seule sa meilleure amie, Aria connait son secret. Un jour, alors qu’il se rend à la fac, il manque de se faire renverser par un automobiliste. En colère, il répond au propos de ce dernier en lui adressant un superbe doigt d’honneur et prend la fuite.

Le hasard, fera que ce même jour, alors que Karl est sur son lieu de travail, sa route recroisera celle de cet inconnu. Ce dernier ne restera pas de marbre, face à Karl, le draguant ouvertement. S’ensuivra une invitation à prendre un verre. D’abord hésitant, Karl finira par accepter. Il faut dire que le personnage face à lui ne manque pas d’attraits.

Ils n’iront pas dans un bar traditionaliste, mais dans un bar gay où des pratiques spéciales sont de mise. L’inconnu ne manquera pas de questionner, Karl, direct sur sa sexualité. Ses penchants, ses envies.

Car lui, c’est Vayen Montargus, avocat renommé et nul autre qu’un dominant à la recherche d’un nouveau soumis. Il fera la proposition à Karl de signer un fameux contrat les liants pour une relation Soumis/Dominant. Assouvir leurs penchants, même si pour Karl tout reste à découvrir.

J’ai découvert la plume de Mélania, avec Dans la peau d’un dominant, deuxième livre de l’auteur. Donc, oui, je peux parler de l’évolution de son écriture. Le fond de ce roman est très intéressant. La découverte d’une sexualité à part, d’une sexualité cachée. La naissance d’un amour puissant, mélangeant les pratiques BDSM, mais aussi l’amour plus vanille. Une histoire qui m’a touché, je l’ai trouvée entrainante. Quant à l’écriture, il y a quelques incohérences dans le texte, perso j’ai dû revenir en arrière pour re-rentrer dans l’ambiance, je l’avoue, cela m’a un peu gêné. De la maladresse, dans les tournures de phrases, le déroulement passe tout de même un peu vite, j’aurais aimé que l’auteure développe plus la proposition du contrat et son acceptation par exemple. Après, comme je l’ai déjà signalé lors de mon avis sur le premier titre lu, des erreurs ont pu être commises, mais pour une novice comme moi, il n’en reste pas moins que ce roman ne manque pas d’attraits.

Si comme beaucoup de livres sur le sujet, il n'est pas à mettre entre toutes les mains, il a au moins l'avantage de présenter de nombreuses pratiques BDSM, même certaines rarement abordées en littérature.

L'histoire en elle-même est un peu tirée par les cheveux, rendant le propos parfois irréaliste. Je ne renie pas le coup de foudre, la rencontre imprévue mais sublime, mais dans le contexte c'est presque trop "vanille"...

Viennent ensuite s'ajouter les coquilles dans la rédaction, qui perturbent la lecture...

Par contre, je ne peux nier le fait que le Vayen du début est juste à tomber O-o... Que la pléiade de personnages secondaires est attachante, comme Karl, mais que tout va un peu vite, est trop facile, trop tendre au final...

Mais ce qui est sûr, c'est que la lecture donne chaud, voire très chaud pour certains passages... Si c'est ce que vous cherchez, foncez...

Pour commencer merci à l'auteure de m'avoir accordé sa confiance pour ce service presse.

Dans ce tome nous faisons la connaissance de Karl, orphelin, étudiant en droit. Il mène une vie tout ce qu'il y a de plus banale, les cours, un petit boulot pour pouvoir se payer un appart et trainer avec sa meilleure amie Aria.

Sa vie va basculer lors de sa rencontre avec Vayen, un puissant avocat aux penchants sexuels très particuliers: le BDSM.

Leur rencontre tient la route même si le contrat est proposé un peu trop rapidement (ce n'est que mon avis).

Karl n'assume pas totalement son homosexualité, par conséquent il n'a aucune expérience sexuelle. Il va quand bien même être irrésistiblement attiré par cette ambiance feutrée, sombre aux odeurs de cuirs.

Très vite, une romance très intense va naître entre les deux hommes. On sent une profonde fascination de la part de Vayen envers son soumis, beaucoup de respect et il est très a l'écoute de Karl. Je trouve néanmoins qu'il s'en inquiète beaucoup trop, à se demander si les rôles ne devraient pas s'inverser.

C'est la première fois que je lis un roman MM et j'ai dans l'ensemble apprécié découvrir cet univers.

Nos deux hommes sont attachants, il y à beaucoup d'humour dans leur relation et est très intense. Les scènes de sexe sont très détaillées (on a l'impression d'être aux premières loges), très présentes et même un peu trop ce qui ne laisse pas beaucoup de place au développement de certains personnages sur lesquels on s'interroge.

On ressent beaucoup de désir et d'amour entre nos deux amants, ce qui peut rendre certaines scènes un peu trop mielleuse pour du BDSM.

Il y à beaucoup d'incohérences dans ce livre, des phrases mal tournées, des mélanges de temps qui sont assez perturbant à la lecture. C'est vraiment dommage car l'histoire en elle même m'a beaucoup plu.

Ce ne sera donc pas un coup de coeur, mais j'ai tout de même passé un bon moment en compagnie de mes deux "pervers" ;-)

C’est mon premier roman M/M et je n’ai pas commencé « soft »

un roman très sympa à lire. Un jeune homme qui découvre le BDSM et qui en demande toujours plus.

Karl Lesmat, 26 ans, étudiant en fac de droit, gay dans le placard, est orphelin. A l’âge de 10 ans, il a été adopté par les parents de sa meilleure amie Aria.

Dans le bar où il travaille pour payer ses études, il tombe nez à nez devant le magnifique homme qui avait failli le renverser en voiture le matin même, alors qu’il était en retard. Vayen Montargus, avocat plutôt richissime, patron de son propre cabinet ayant pignon sur rue, lui demande son numéro de téléphone et l’attend devant le café, à la fin de son service.

Celui-ci l’emmène alors boire un verre dans un bar gay BDSM et lui propose aussitôt de signer un contrat avec lui, les liant en tant que dominant et soumis. Karl n’a plus qu’à lui ramener le contrat, en cochant bien les cases correspondant aux pratiques qu’il refuse absolument. Deux jours après, il renvoie le fameux contrat et Vayen passe le chercher le soir, à la sortie de son boulot pour l’emmener goûter à son premier échantillon.

A partir de ce moment là, nous allons suivre l’initiation de Karl au monde du BDSM de façon plutôt rapide. Ok, partons du principe que Vayen grâce à son super sens de dominant de la mort qui tue arrive à détecter un potentiel chez Karl, partons du principe que Karl est super curieux et ouvert (si j’ose dire) à de nouvelles expériences… mais après leur première scène, j’ai eu l’impression de lire une longue (très longue) liste des pratiques à effectuer pour être un bon petit soumis dans le monde merveilleux du BDSM, dans un temps limité. Tout ça mené par un dominant qui ne maitrise pas son rôle, jaloux, impulsif, demandant en pleine session à son soumis s’il va bien, ce qui ne correspond pas vraiment selon moi à une relation D/s, le mot de sécurité n’étant pas fait pour les chiens (ou pour les puppys…). Quand à Karl, immature, il passe son temps à couiner et à buffler ( ???) et passe en début de roman à un jeune puceau de 26 ans à un jeune homme multipliant les sessions, en public ou en trios, en l’espace de quelques semaines (jours ?). Et on parle de la meilleure amie/presque sœur qui balance (on se demande bien pourquoi et maintenant) sur un évènement survenu dix ans plus tôt ?

Sur la forme, le roman mérite une bonne relecture, tant sur l’orthographe (on boit du rhum et on a attrape un rhume) que sur la cohérence (la position offre mes fesses à lui, une croix de St André identifiée lors de la première visite au club alors que Vayen doit lui expliquer ce que c’est lors de leur session suivante,…).

Bref, ce n’est pas le thème qui m’a hérissée, j’ai déjà lu pas mal de romans sur le sujet, certains même très bien écrits, mais c’est le cumul des incohérences dans la relation D/s qui vient se rajouter aux coquilles. Donc, ça n’a vraiment pas marché pour moi. Je remercie toutefois l’auteur pour ce Service Presse qui ne doit vraiment pas être à la hauteur de ses attentes.