Commentaire de Antiigone

Un réel coup de coeur pour ce roman aux thématiques fortes, abordées avec beaucoup de subtilité et d'humanité, comme toujours par Agnès Ledig.

Nous suivons les correspondances entre Annaëlle et le procureur de la République qui, partis d'une simple demande d'information, deviennent de plus en plus intimes jusqu'à chambouler les certitudes de ces deux protagonistes touchants par leurs mots. Annaëlle tente de se reconstruire après un accident tragique, à la fois sur le plan physique et moral. Elle achète une maison et fait appel à Thomas, un jeune menuisier dont l'histoire se découvre en filigrane de l'échange épistolaire. Il doit faire face à la maladie de son petit frère et l'accompagner envers et contre tout dans ce parcours du combattant contre la leucémie. Comme échappatoire, il a son travail, mais aussi la forêt, celle où les feuilles du titre dansent et murmurent pour l'apaiser.

La maladie, l'amour, le sens que l'on accorde à sa vie, mais aussi la nature qui occupe une place prépondérante de l'histoire, ont su me charmer. Tout cela est incarné par des personnages humains et sensibles, dans lesquels on parvient à se projeter et avec lesquels on entre en empathie.

J'ai passé un très bon moment de lecture et suis passée du sourire aux larmes, avec la plumes fluide et agréable à lire de cette auteure que j'adore. Un roman réconfortant, qui fait du bien, et qui nous montre le meilleur en chacun de nous, même en plein cœur de la tourmente.