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Dans le patio



Description ajoutée par anonyme 2016-04-29T13:12:41+02:00

Résumé

... J’ai eu l’idée de proposer à un ami et grand écrivain Tchadien de conjuguer nos écrits et de les apostropher de poésie, pour en aérer par une brise poétique les textes parfois douloureux… Je voulais de la sorte que nos écrits deviennent le pont qui relirait trois cultures : Franco/Algérienne pour ma part et Tchadienne celle de mon ami, mais je ne sais pour quelle raison cela n’a pas abouti de sa part, moi, j’étais prête à relier ces deux pôles d’une Afrique aux diverses mœurs et coutumes se voulant unifiée. J’ai donc avec amertume, décidé, non sans regret, de continuer mon unification toute seule avec mes histoires, parfois authentiques et parfois fantastiques, selon l’inspiration du moment. Cet humble ouvrage, regroupe des récits encadrés, plein de mystère, de suspens, de tragédie, d’amour et d’abnégation, mais aussi d’humour et de voyage à travers mon imaginaire ! Je vous souhaite. Bonne lecture.

http://lalibrairiedesinconnus.blog4ever.com/dans-le-patio http://www.lulu.com/shop/search.ep?contributorId=1424754

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par anonyme 2016-04-29T13:14:29+02:00

« LARME DE SANG »

À la mémoire de Fatma et ses jumelles.

Quelque part dans le désert :

« A Dieu nous appartenons,

A Dieu nous nous retournons ! »

Ce soir… Comme j’avais passé toute mon après-midi à faire des gâteaux frits et trempés dans le miel, et que j’en avais mangé un peu de trop, je n’avais pas du tout envie de diner. L’huile de friture m’avait provoqué des nausées. J’avais décidé de ne plus rien prendre et certainement pas de thé, que je fis quand même, parce que Salah ne peut concevoir une veillée sans cette boisson qu’on dit aphrodisiaque ! On le dit chez nous !

Je m’allongeais près de lui sous le palmier, et il me lit un peu son journal. Je m’ennuyais…

Il baissa son regard sur moi, et je levais le miens sur lui, en signe d’interrogations.

« On dirait que cela t’ennuis que je lise le journal à haute voix ? Je croyais bien faire, ainsi tu profiterais des nouvelles ! »

« Je préfère que tu me lises autre-chose, si cela ne te dérange pas. La dernière fois c’est moi qui l’ai fait ! » Lui répondis-je d’une toute petite voix.

« Je te trouve un tantinet patraque et tu me semble bien triste depuis quelques jours, je ne voudrai pas rajouter à ta peine ! »

« Pourquoi ? »

« Parce que ce que j’ai écrit il y a trois jours, est une bien tragique histoire ! »

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