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«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Il est bon de n'avoir pas à alimenter une conversation. D'où vient la difficulté de la vie en société ? De cet impératif de trouver toujours quelque chose à dire.
J'ai lu ce journal cet hiver, dans un appartement où je venais d’aménager. Seul, dans mon salon, dans cet appartement que je n'avais pas encore fait mien, j'ai lu ces pages par petites lampées, pas trop vite pour pouvoir les savourer, pas trop vite pour repousser au plus tard possible le déchirement que serait l'apparition du mot : Fin.
J'ai vraiment aimé ce journal d'un homme qui s'est isolé 6 mois de février à juillet au bord du lac de Baïkal l'année dernière. Expérience intéressante où l'auteur fait le point sur pas mal de choses. L'auteur a prévu un stock de livres pour l'accompagner dans son ermitage. Les références littéraires sont intéressantes.
Lu avec ma fille pour son programme de Seconde, mais même à deux, nous avons eu du mal à le terminer car il ne se passe vraiment pas grand chose. Nous n'avons pu du tout accroché. C'est le genre d'aventure bien plus passionnante à vivre qu'à lire.
Une retraite en solitaire au fin fond de la Sibérie, quoi de mieux pour se couper du monde et vivre une vie simple au côté de la nature en perpétuelle évolution.
La contemplation est au cœur du récit, l'auteur apprends à vivre avec la solitude qu rythme des saisons.
Tranche d'une vie que la majorité d'entre nous ne connaît pas et dans un de ces lieux qui nous rappellent que des tas de gens vivent des "vies" dont nous n'avons même pas l'idée.Original. Mon bémol : tant d'alcool ingurgité est-il nécessaire ? Vous donne envie de vivre son aventure. Richesse du langage, Don de l'observation, Minutie du détail. A savourer "page après page" . confortablement installé dans un fauteuil et loin de toute agitation. Un Essai réussi et un Médicis mérité
Un récit versé dans la solitude et la contemplation de l'instant présent. Sylvain Tesson nous livre un récit très personnel de son aventure en Sibérie, à observer la nature, les paysages et à écouter le silence. Survivre en hiver au bord du lac Baïkal, fendre le bois pour se chauffer, puiser l'eau pour boire et cuisiner, sortir pêcher sa nourriture... Une plongée au coeur d'une expérience en solitaire.
Tesson raconte son quotidien épuré de toute activité superflue : préparer le thé et la nourriture, contempler le paysage derrière la fenêtre, couper du bois pour alimenter le poêle, explorer les environs, aller saluer ses "lointains" voisins ; au printemps avec la fonte des neiges et des glaces, il pêche et se nourrit de ses prises, s'embarque sur son canoë et vogue sur les eaux du lac. Et bien entendu, il vide ses bouteilles de vodka...Pas vraiment passionnant pour un livre !!! L'auteur ajoute à la description de son quotidien des réflexions sur l'environnement dans lequel il vit et sur les êtres humains qui y habitent, il philosophe sur l'Homme, la Nature et l'érémitisme. La prose de Tesson s'accorde bien avec ses contemplations et parfois avec ses réflexions qu'alimentent ses nombreuses lectures.
Malheureusement, l'auteur ne parvient pas à dépasser ses propres failles, ramenant souvent sa névrose éthilique et sa misanthropie dans les propos qu'il écrit. Avec un ton parfois moralisateur, Tesson ne cache pas son mépris pour la société dans laquelle il est né, et plus généralement pour l'être humain. Avec des paradoxes : ainsi lorsqu'il dit qu'aimer ce qui nous ressemble, "aimer un Papou, un enfant ou son voisin, rien que de très facile" : propos étonnants dans un livre qui exsude tant de mésestime pour l'espèce humaine…Nature célébrée, nature humaine méprisée...Un parti pris consensuel aujourd'hui
J'ai lu ce livre (et bien d'autres) car je prépare l'animation d'un atelier d'écriture sur le nature writing ou écriture sur la nature, écriture dans la nature, dont le livre mythique reste Walden ou la vie dans les bois d'Henry D. Thoreau. Cette expérience vécue par Sylvain Tesson cadre assez bien avec mon sujet et j'y ai relevé plusieurs thèmes sur lesquels faire écrire : la solitude, l'ennui, la place de l'humain dans la nature...
Encore une fois, je suis tombée sous le charme de la plume de Tesson. Mieux que de la prose, l'auteur alterne entre poésie, humour, suspense et confessions. On ne se lasse jamais de ce qu'il raconte. Je pense que je vais commencer à mettre des sous de côté pour un voyage en Sibérie ...
Un beau petit récit de voyage réussi mais d’ermitage raté au bord du lac Baïkal. Raté, car l’isolement de l’auteur est constamment rompu par de nombreuses visites, lui-même visitant fréquemment ses « voisins » autour et sur le lac. Quelques belles descriptions de paysages et de vie rustique qui donnent des envies d’isolement en pleine nature. Le bât blesse quand l’auteur se met à parler de l’homme, que ce son interminable répétition de poncifs sur les Russes, mais aussi sa critique préchi-précha de la société bourgeoise, malvenue pour quelqu’un qui au final ne vit que par et pour cette société. Sylvain Tesson est l’opposé d’un ermite. Le livre est une excellente réalisation d’un professionnel de l’« aventure », qui connaît très bien son boulot. Une lecture agréable donc, mais qui donne parfois envie de gifler son auteur.
Résumé
«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
[Description de l'éditeur Folio 2013]
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