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Extrait ajouté par Cosma-Shiva 2023-08-02T15:26:48+02:00

« Je ferai tout ce qu'il te plaira pour que tu continues de m'aimer.

- Tout ?

- Oui, tout. »

Le visage de Lily était ferme et résolu.

« La vérité c'est que cette fille, celle dont je t'ai parlé, je la hais. Je veux la voir morte. Si j'en avais le pouvoir, y aurait déjà longtemps que je l'aurais tuée moi-même.

- Tu en as le pouvoir. Tout le monde l'a. Il suffit juste de vouloir. Pourtant, tu ne l'as pas fait.

- J'avais peur de me faire prendre. Mon père est flic, tu te souviens ? Ça fait réfléchir. Mais toi, tu es au-dessus des lois.

- C'est d'accord, dit Damian. Je la tuerai pour toi.

- C'est vrai ? »

Les prunelles de Lily s'illuminèrent.

« Tu as une photo ? Montre-moi à quoi elle ressemble.

- Tes histoires de gentil vampire, c'était des conneries, alors ?

- Les gentils vampires n'existent pas.

- C'est bien ce qu'il me semblait. »

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:26:48+02:00

Les phares du van noir déchiraient les parois de la nuit, comme deux couteaux étincelants que l’on aurait lancés sur le ruban gris et désert de l’A63. Parfois, le véhicule doublait un poids lourd et l’air mugissait aux oreilles de ses trois occupants silencieux. Gabriel était replié sur le matelas, en position fœtale. Derrière la forêt et les champs de maïs qui bordaient l’autoroute, les premières lueurs de l’aube apparaissaient, discrètes. J.F. bifurqua sur l’A660, direction Arcachon. Défilement monotone de pins, tous identiques et alignés, comme si la voiture était immobile et que l’on avait incrusté derrière la vitre une frise tournant en boucle.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:26:35+02:00

Gabriel n’avait pas eu besoin de le rechercher ; Damian revint de lui-même deux semaines plus tard. Sans le vouloir, il avait asséché les enfants jusqu’à ce qu’ils en meurent. Son épouse avait tenté de le tuer durant son sommeil. Il n’avait eu d’autre choix que de se repaître d’elle aussi. Après cet épisode, Damian avait embrassé sa nature, comprenant qu’un retour en arrière était impossible, que Gabriel et lui étaient liés pour l’éternité. Mais en mourant, il avait brisé ce lien. Il était enfin libre.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:26:25+02:00

Elle rebroussa chemin, bouscula la table basse et monta l’escalier quatre à quatre, se hissant à l’aide de la rampe. Plutôt stupide d’aller s’emprisonner à l’étage, mais c’était la seule option qu’il lui restait. Elle n’aurait jamais pensé être capable de se déplacer aussi vite dans cet état, mais l’adrénaline faisait des miracles, prenant le dessus sur son estomac et le froid paralysant. Chaque mouvement était une torture pour son corps anémié, comme si tous ses muscles étaient rouillés.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:25:52+02:00

Alors qu’elle hésitait, ne sachant pas comment s’y prendre, il sortit quelques minutes soulager sa vessie. Elle se ressaisit, réalisant ce qu’elle avait failli faire, réalisant qu’elle avait vu, senti, écouté la vie pulser en lui, mais pas qu’en lui, en chaque être, en chaque plante, chaque arbre. Elle n’avait jamais fait attention à ce qui était vivant et mort autour d’elle. À présent, elle réalisait que son bureau n’était que du bois mort, asséché de toute sève, un cadavre ambulant, comme son armoire, sa chaise. Elle était entourée de cadavres. Et pourtant, son esprit ne se focalisait que sur ce qui était vivant. Sur T-Rex, qui était subitement devenu la chose la plus intéressante au monde depuis que son père avait quitté la pièce. Incroyable la façon dont ses petites pattes s’agitaient dans la cage, l’odeur de peur qui se dégageait de lui. Ce minuscule cœur trépidant. Et la chaleur qui émanait de son corps, une sorte d’aura rougeoyante. Elle se leva, s’approcha. Il couina lorsqu’elle ouvrit la porte de la cage. Mon Dieu, délivre-moi de ce cauchemar…

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:25:33+02:00

Celui-ci voulut de prime abord savoir si Mateo était originaire de Milan, s’il s’entendait bien avec sa famille et si quelqu’un de son entourage avait été informé qu’il avait pris une chambre dans cette pension. Mateo répondit avec honnêteté à cet interrogatoire saugrenu puis s’intéressa aux connaissances en littérature de son futur élève, et fut surpris de l’étendue de sa culture. Il avait lu tous les grands maîtres français, ainsi que les philosophes grecs et latins, bien qu’il n’eût qu’un souvenir très sommaire de leurs œuvres. Il ne savait par contre rien des auteurs et artistes italiens et Mateo se proposa donc de revenir chaque soir pour qu’ils les étudient ensemble. Le blondinet en sembla ravi.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:25:21+02:00

Damian avait envie de se faire du mal. La gamine se mourait, et c’était de sa faute. Le pire était qu’elle n’y prêtait pas d’importance, qu’elle vivait dans le rêve qu’il lui soufflait à l’oreille. La veille, elle avait fait un malaise, et ils avaient dû rester dans la chambre et parler toute la nuit en chuchotant. Elle lui avait demandé, juste avant qu’il ne s’esquive, comment finissait ce film qu’ils étaient allés voir ensemble. Il lui avait répondu que tout rentrait dans l’ordre, que les méchants se consumaient dans les flammes purificatrices du jour. Le cow-boy et la blonde redevenaient humains, ils obtenaient leur seconde chance, intégraient la norme. Une belle fin.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:25:10+02:00

Ils se ruèrent sur la porte défoncée du squat, la tambourinant sans l’épargner.

À l’intérieur, ça s’activait lentement, ils entendaient quelques bruits. Ils prenaient leur temps, ces bâtards ! Des bâillements, une couverture qui se froisse. La peau de J.F. commençait à le démanger genre poil à gratter malgré les protections. Pour parachever le tout, ce putain de vent s’était levé, emportant dans son tourbillon les dépouilles des prospectus qui agonisaient au sol. Il se cramponna à sa foutue capuche.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:24:59+02:00

Ils étaient un peu en retard et la salle minuscule était pleine. Damian repéra deux places libres au quatrième rang et ils s’y faufilèrent, s’asseyant entre une espèce de connard qui se fit prier pour retirer son blouson du siège vide et une dame d’un certain âge. Lily se demanda ce qu’une vieille femme pouvait apprécier dans un film d’horreur. Sa grand-mère ne regardait que des comédies françaises.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-30T23:24:44+02:00

La femme se plaignit un peu, mais il n’eut pas besoin d’étouffer les cris de ses mains. Il s’appliqua à la faire jouir, mais pas trop, pour que cela reste le plus silencieux possible. L’art de tuer rapidement et sans aucun bruit était une chose difficile, mais il le maîtrisait à la perfection. Il aurait pu se nourrir de cette femme au milieu d’un bus bondé sans que personne n’y vît autre chose que l’attention d’un amoureux impudique. Quand il fut repu, il s’essuya les lèvres avec son mouchoir et allongea la morte dans la même position que le clochard, relevant son col pour dissimuler la blessure. Une technique qui avait fait ses preuves.

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