Dans l'ombre

Premier polar nordique que je lis et à ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé !

Surtout l'ambiance en fait. L'Islande sous l'occupation alliée pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ça m'a dépaysé et ça m'a beaucoup intéressée alors que ce n'est pourtant pas une période de l'histoire qui me captive particulièrement d'habitude. Mais ne connaissant presque rien à l'histoire de l'Islande, j'ai beaucoup aimé la découvrir, et également en apprendre plus sur ses liens avec le reste du continent européen et en particulier le très (mal ?) aimé Danemark et dans une autre mesure, l'Allemagne nazie.

Concernant l'intrigue, j'ai aimé la façon dont l'auteur distille ses indices et sème ses fausses pistes, notamment par l'alternance des points de vue entre les personnages et surtout entre Flovent et Thorson qui suivent chacun une ficelle différente de l'enquête. J'ai beaucoup aimé Thorson, dont j'ai trouvé qu'on ressent bien l'état d'esprit, expatrié dans un pays dont il connaît la langue et par là-même la culture dans une certaine mesure, un pays qui l'accepte mais de manière un peu lointaine et distante, ce qui le rend donc coincé entre deux pays, deux cultures, deux identités. Par contre, j'ai trouvé qu'on en apprend trop peu sur Flovent (à part une ou deux scènes, avec son père notamment), ce qui me l'a rendu plus indifférent. Pourtant, je pense que ces deux personnalités se ressemblent assez mais avec suffisamment de différences pour créer une belle amitié et un chouette duo d'enquêteurs. J'espère donc que leurs liens seront plus développés dans les tomes suivants.

Concernant le reste des personnages, je ne saurais pas juger s'ils sont réalistes ou pas mais une chose est sûre : ce sont de sacrés têtes de mules ! Ces caractères de cochon (exagérés ou effectivement représentatifs des Islandais de cette époque ?) font que l'enquête patine un peu puisque Flovent et Thorson n'arrivent à avoir aucune info. J'ai quand même trouvé vraiment intéressante la photographie que ce roman présente de la vie des Islandais pendant l'occupation alliée, la manière dont ils perçoivent cette guerre lointaine et qui ne les concerne pas vraiment, la manière dont ils perçoivent les troupes d'occupation, ces soldats Britanniques ou Américains qui n'hésitent pas à fricoter avec les natives de l'île. Ce roman est aussi un instantané des inégalités sociales de l'époque et de la manière dont certains les exploitent ou s'en désintéressent.

J'ai plutôt bien aimé le style de l'auteur : il a une façon parfois un peu monotone d'amener les choses, les descriptions notamment, pourtant ça finit par créer un charme, révélateur de cette atmosphère si particulière, liée à l'époque, à la situation très particulière de cette île éloignée de tout et au contexte politique (notamment mondial) et social. Les chapitres sont courts, le rythme constant et finalement, on accroche, on est piqué, et les pages se tournent sans difficulté.

Une bonne découverte donc. Je lirai la suite avec beaucoup de plaisir !

Chez nous, les livres circulent, au point qu'ils mettent plusieurs mois (minimum) à nous revenir, le temps qu'ils fassent le tour de tout le monde, et plus ça va plus le réseau s'élargit. C'est ainsi que me parviennent parfois des livres qui appartiennent à des personnes que je ne connais même pas, comme c'est le cas avec les trois livres de cette série (et si j'ai bien compris, ils sont à la sœur, que je ne connais pas donc, de la voisine, que je ne connais que de vue pour l'avoir aperçue dans son jardin, de la compagne de mon père). Alors me voilà partie dans le premier volet d'une trilogie écrite par "le maître du polar islandais" (c'est pas moi qui le dis, c'est écrit sur la première de couverture), Arnaldur Indridason, que je n'avais encore jamais lu.

Nous sommes en 1941 en Islande, à Reykjavik plus précisément, sous l'Occupation alliée. Un homme est retrouvé mort d'une balle dans la tête, une croix gammée tracée sur son front avec son propre sang. L'arme du crime étant américaine, Flovent, inspecteur à la Criminelle, va devoir faire équipe avec Thorson de la police militaire. L'enquête s'avère houleuse, puisque peut-être mêlée au Troisième Reich...

Houleuse également parce qu'il faut bien dire que les personnes que les deux enquêteurs vont être amenés à interroger sont loin d'être coopératives. Ils ont beau poser encore et toujours les mêmes questions, peu de réponses leur parviennent. Ils ont pas l'air très sympathiques les Islandais ! Ils se braquent, se taisent et t'envoient sur les roses pour un oui ou pour un non. Tiens, j'aurais dû compter le nombre de "je ne sais rien", "je ne vous répondrai pas", "ça ne vous regarde pas" ou "sortez d'ici"... À questions répétitives, réponses répétitives. Les dialogues sonnent faux, pas naturels pour un sou. C'est pour moi le principal défaut de cette intrigue pourtant pas inintéressante.

Mais ce n'est malheureusement pas le seul. La psychologie des personnages n'est pas convaincante non plus : les deux enquêteurs sont un peu "fadasses" (et leur manie de poser trente-six questions en même temps légèrement agaçante). Et en plus, même en n'obtenant jamais les réponses à toutes ces questions, on finit par comprendre l'essentiel du mic-mac malgré tout. La fin n'est donc pas vraiment une surprise. Côté suspense, c'est donc pas tip-top non plus...

Mais mais mais il y a quand même du positif. À commencer par le style de l'auteur, très dynamique, descriptif sans être rébarbatif. Les chapitres courts nous permettent à la fois de suivre les enquêteurs tantôt ensemble, tantôt séparément. On lit avec entrain et jamais à reculons malgré les bémols susnommés qui pourraient justement nous amener à freiner.

Côté contexte historique, rien à y redire non plus. Il se dégage une atmosphère sombre où l'on perçoit bien la situation particulière de l'Islande pendant la Seconde Guerre mondiale, qui n'est pas comparable avec celle des autres pays européens. Et malgré le manque de suspense, l'intrigue n'est pas inintéressante non plus comme je le dis plus haut, grâce aux sujets abordés comme l'Occupation britannique et américaine, le (contre-)espionnage ou encore le nazisme qui se mêlent plutôt bien à l'enquête.

Comme vous pouvez le constater, je ressors de cette lecture plutôt mitigée, mais pas sans être totalement déçue non plus. Je n'ai pas passé un désagréable moment mais j'en attendais plus sans aucun doute. Et j'attends mieux du second tome.

Seconde guerre mondiale, Islande, un mort, plusieurs suspects....2 enquêteurs : la police islandaise et la police militaire. On mélange le tout et on obtient ce roman qui nous transporte dans le passé.

Ce livre m'a réconcilié avec cet auteur. Autant je n'avais pas accroché plus que ça avec "Le Duel", autant cette histoire m'a embarqué.

On y parle de l'occupation par les Alliés de l'Islande, d'espionnage et bien sûr d'un petit meurtre. On découvre aussi ce qu'est "La situation" pour les femmes.

J'ai apprécié cette histoire, mais un peu moins que les autres du même auteur à cause du sujet de l'espionnage qui m'intéressait moins. Les chapitres sont toujours aussi courts. L'écriture est très prenante, mais aussi à certains moments lentes lors des descriptions. On se croit vraiment en Islande et à cette époque (1940 environ). On ne sait pas vraiment à quelle date. On a une réelle fin, l'enquête est bouclée, mais on sait qu'il y a une suite. Je vais continuer de lire la suite pour en savoir plus sur l'occupation et la suite de la guerre sur cette île. Pour une fois, l'histoire se passe en été et donc on a pas l'atmosphère froide des autres romans lol. On sent qu'il y fait beau et bon. À force, j'ai vraiment envie d'aller visiter ce pays lol.

Comme chacun des livres de cet auteur, un excellent roman d' indridason.

L'écriture est fluide et très agréable à lire.

Pour le sujet de celui-ci, je n'en suis pas fan mais j'aime toujours autant lire cet auteur.

Un très agréable moment de lecture.

Je voulais voir ce que donné les enquetes autres que celle d'Erlendur.

Je suis un peu décu, j'ai eu beaucoup de mal a accrocher a l'histoire surement par le fait que je n'ai rien ressenti vis a vis des enqueteurs. Pas un mauvais livre, a voir ce que donnent les 2 tomes suivant de la trilogie.

La trilogie de l'ombre se situe pendant la seconde guerre mondiale à l'époque de l'occupation de l'Islande par les britanniques dans un premier temps, puis par les américains dans un second.

L'ambiance et le décor sont parfaitement rendus tout comme les relations parfois difficiles entre les autochtones et les occupants. Inévitablement les débordements sont de mise quand sont regroupés de jeunes soldats sous pression et de milieux sociaux différents.

Arnaldur Indridason met en avant le racisme plus ou moins manifeste subi par le peuple islandais considéré comme rustre et ne méritant que peu d'égard.

C'est donc dans ce contexte que font équipe un flic local, Flovent, et un miltaire canadien aux origines islandaises, Thorston.

Cette première affaire concerne un meurtre qui paraît de prime abord simple, mais qui occasionne des dégâts collatéraux plus complexes et bien évidemment en lien avec la guerre.

L'auteur a soigné son scénario tout comme ses personnages, et propose un roman qui happe le lecteur dès le premier chapitre.

Nous voila plongé dans le début de la seconde guerre mondial, au milieu d'un pays froid. Les problèmes posés par la présence des forces alliés et un meurtre qui puise peut être ses sources dans les méandres de la recherche scientifique nazi...

C'est le deuxiéme livre que je lis de cet auteur, toujours autant de difficulté avec les noms nordiques, mais c'est un vrai plaisir que de lire les livres de celui-ci

Depuis le temps que je voulais commencer cette trilogie, voilà qui est fait.

Dans ce premier livre tout commence lorsque le corps d'un représentant de commerce est retrouvé mort tué d'une balle de colt dans un appartement à Reykjavik avec sur le front un signe SS marqué avec son sang. La police soupçonne des soldats étrangers qui sont en ville en l'été 1941. Deux jeunes gens vont enquêter sur e meurtre : Flovent et Thompson. Dans la ville il y à une arrivée massive de soldats britanniques et américains et les femmes s'émancipent. La venue d'un grand homme en secret est prévue.

L'auteur nous montre comment l'Islande était pendant l'occupation des jeunes soldats semant le trouble chez la gente féminine.

Un premier livre addictif, captivant, prenant avec pleins de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants. J'ai tellement hâte de continuer à lire cette trilogie pour en apprendre un peu plus sur cette Islande en période d'occupation.

Intéressant d'un point de vue historique, cependant un peu lent.